Dans la nature,

Comme les deux fois précédentes je me suis donner un « timing » de deux heures où j’entrerais en observation. Je ressens « toujours » quelques peu une légère pression intérieur, car deux heures ce n’est pas « rien ».
Sauf que je prends goût à expérimenter cette sensation de me poser, j’y découvre tout un tas de sensations qui me font du bien, qui m’aident à ressentir mon corps et surtout avec cette impression de sortir du temps.

Alors aujourd’hui, j’ai choisi un espace non loin de chez moi pour renouveler cette expérience et vous la partager avec quelques photos et son:

J’avais prévu d’arriver à 9h et je suis arrivé à 9h05, je me suis alors dis:
« Ah non Jérôme, nous sommes là pour décompresser et voir ce que nous n’avons jamais vu.
La pression du temps nous ne connaissons que trop bien, alors relaxes. »

Je me suis alors installé, pris une photo:

Mis en marche mon compte à rebours et me voilà parti pour deux heures d’observation extérieur et intérieur.
J’ai trouvé cette expérience intense et rapide, je ne me suis pas ennuyé et pourtant ce défis fut pour moi riche, car je me suis connecté ou reconnecté à des sensations de lâcher prise.

Le seul mot d’ordre que je m’étais donné au début, c’était pas de téléphone pendant ces deux heures et donc pas de photos non plus pendant ce laps de temps.
J’ai respecté cette consigne pour ainsi être plus à mon contact et mes ressentis. Je savais que dans tous les cas je pourrais prendre des photos pour vous les partager au terme de cette aventure.

Le soleil me montrait toute sa puissance entre deux arbres et m’a ainsi accompagné durant le temps imparti, c’était rassurant, je ressentais sa chaleur qui m’enveloppait:

Et il y avait bien plus qui m’attendait, je me suis senti extrêmement chanceux de pouvoir savourer un tel moment. Le chant des oiseaux se faisait en fond sonore avec intensité variable dont je vous partage un extrait:

Je m’étais installé en semi lotus, pour respecter mon corps, j’avais trouvé au préalable un un caillou qui me permettrait de me poser dessus pour être plus alaise dans cette position, tant pour mes jambes que pour mon bassin.
Je suis ainsi resté dans cette position un bon moment, dans ces début mon attention partais dans tous les sens, j’avais beau essayé de revenir sur la conscience de ma respiration avec l’air qui entre et l’air qui ressort. Je finissais par me retrouver dans ma tête à penser tumultes choses qui me sont arrivées dans ma vie et à ce moment là ma position se faisait ressentir inconfortable, j’avais besoin de bouger.

J’aurais pu utiliser mon mental pour tenir, sauf que là n’étais pas mon intention du jour qui consistait essentiellement à « lâcher prise et me respecter ».
J’ai alors décroisé mes jambes, mis de côté ce caillou et me suis assis directement sur le sol avant de ne m’allonger et là?
Wouah, un autre monde s’ouvrait à ma conscience, je voyais le monde différemment, déjà voir les arbres et leurs hauteurs qui me surplombaient. Le soleil présent me donnait cette chaleur qui était agrémentée d’une légère brise et les oiseaux toujours aussi présents dans leur chant. Sauf qu’il y a un chant d’oiseau qui sortait du lot et qui me rappela grand nombre de choses, car j’en avais déjà eu des oiseaux comme cela mais en cage, c’était une perruche, elle était au sommet d’un arbre ce qui fait que je ne la voyais pas, par contre je l’entendais de temps à autre.
Cet oiseau a été importé et ne vit normalement pas en liberté par chez nous, simplement en cage. Elle a du s’échapper et se retrouver là à chercher des repères. Je dis cela, car je restais là, allongé à la chercher des yeux en affinant ma vision avec le son qu’elle émettait.
Après avoir cherché, je ne sais combien de temps sans trouvé, j’ai laisser mon regard s’évader et c’est à ce moment où je l’ai vu, c’était une perruche verte et jaune au sommet de l’arbre. Elle se déplaçait quelque peu, émettait un son de temps à autre et rien d’autre.

J’ai alors tourné ma tête sur la gauche et voyais toutes ces herbes, elles me paraissaient géantes et oui je me mets à leur hauteur. Je ne suis plus simplement là, à leur marcher dessus.

Et dans ce temps d’observation, je me suis aperçu qu’il y avait une chenille qui gesticulait, me faisait-elle « coucou ». En définitive il y avait une foison de vie, car en regardant plus bas, sur le sol je voyais également des cloportes.
Mon regard est alors revenu sur le sommet de ces herbes et là, toutes ces minis araignées qui tentaient inlassablement de tisser leur toiles, elles cherchaient ou espéraient certainement le meilleur endroit. J’étais dans cette observation car elles jetaient leurs fils ou plutôt le laissaient glisser dans le vent et de temps à autres, elles lâchaient prises pour se laisser porter avant de ne retomber sur un brun d’herbe ou sur:

Sur moi, oui de temps à autres je ressentais des chatouilles et je découvrais ce qu’il en était. Pour la majorité des cas, c’était des araignées et un style de scarabée.
Je suis sur leur terrain ou le boulot est intense, je n’ai pas observé de chômage ou de bébêtes qui ne savaient pas quoi faire.
Quoique, la perruche, elle était toujours là? Savait-elle ce qu’elle voulait et/ou plutôt pouvait faire? Et puis que sais-je? Il y peut-être des bébêtes qui sont paumées.

Des fois lorsque nous sommes perdus, nous demandons notre chemin, mais lorsque ce dernier est le résultat d’une « évasion », il est complexe de rester serein.

Puis là d’un seul coup, j’entends comme des pas qui se rapprochent de moi, qu’est-ce-que c’est? C’était un gros corbeau, il a ramassé quelque chose avec son bec et à pris son envol.

Je me suis alors rassis et j’ai continué mon tour d’horizon avec mon regard: les fleurs sont également au rendez-vous.

Puis j’ai regardé à nouveau dans les arbres ou le soleil pointait son nez. C’est alors que j’ai pu observer un bal d’insectes, des moucherons, des mouches et que sais-je encore.

J’avais limite l’impression d’être dans un centre commerciale avec des étages à n’en plus finir, c’était vertigineux dans ce que je ressentais intérieurement.

A ce moment là, je me suis dit « c’est bon Jérôme tout va bien, recentre toi. Où est-ce que tu a du pouvoir?

J’ai à peine repris le temps de respirer que les deux heures ont retenti.

Wouah, je ne les ai pas vu ces deux heures passer, c’était pour moi intense de voir et ressentir tous ces mondes parallèles, les priorités de chaque espèce, cette nature verdoyante. J’ai baigné dans cette soif de vie, cette soif d’Amour, cette soif de découverte, cette envie d’aider.

Puis je me suis dis que j’allais vous partager cela avec des photos, donc j’ai pris quelques photos et pris un son de la nature. J’étais ré-entré dans ma pression interne de vouloir bien faire ce qui est bien, par contre est-utile de ce fouetter?

Bien-sûr que non, alors j’ai relâché la pression en me disant que je vais faire du mieux que je peux et avec ce que j’ai là. Ma pression et alors redescendu d’un cran.

Maintenant, je comprends cette pression, j’aimerais vous faire voir, sentir, goûter, entendre et toucher cette nature qui vous montre toute la magie qu’elle regorge. Cependant, cela n’est possible qu’en la vivant concrètement.
Là, j’ai pu vous transmettre deux sens concrets aux travers les images et le son, maintenant, si cela vous parle mettez moi un commentaire sur ce que cela vous procure et nous pourrons voir ensemble comment agrandir cette magie en vous et pour vous en vous reconnectant à tous vos 5 sens et plus.

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