»Avoir les yeux plus gros que le ventre’.’
C’est une expression que j’ai souvent entendu et pourtant, je n’en comprenais pas vraiment le sens. C’est seulement lorsque je me retrouvais en difficulté que les problèmes commençaient sérieusement et réellement pour moi.
Tant que tout va bien, je continue, je me fais plaisir, je prends, je prends et le reste je m’en fou. Pourtant tout à un prix et est-ce que cela j’y pense?
Je dois me rappeler qu’il y a toujours une cause à l’effet que je connais et/ou traverse. Les deux, la cause et l’effet sont liés, pourtant l’évidence n’est pas toujours claire et compréhensible. Il peut nous manquer des éléments pour arriver à cette compréhension.
Sur certains sujets, qui sont propres à chacun, il est nécessaire d’avoir des éclaircissements pour mieux comprendre et ainsi éviter les effets indésirables.
Revenons à cette expression qu’est: « avoir les yeux plus gros que le ventre. »
Une tournure semblable mais quelque peu différente au niveau des mots existait déjà dès le XVIe siècle. Le sens restait le même que celui employé aujourd’hui: « avoir les yeux plus grands que la panse ». C’est Montaigne qui l’employait.
Autrement dit cela revient à demander, à être servi plus qu’on ne peut-être capable de manger.
Enfant je me rappelle que durant ma période scolaire. J’allais à la cantine et lorsqu’un bon repas se présentait. J’en demandais à chaque fois plus que je ne pouvais manger et comme je ne voulais pas gaspiller, alors je cherchais à finir mon repas. Chose que j’arrivais à faire bien souvent, est-ce raisonnable et respectueux pour mon corps?
Maintenant avec du recul, j’ai pu décomposer ce réflexe que j’avais, puisque c’était plus fort que moi. En voyant l’un de mes repas préféré et bien une certaine excitation interne se faisait ressentir. Et comme c’est un repas que j’aime et qui me fait plaisir et bien j’en prends plus que d’habitude.
Pourquoi donc?
En fait, je réponds à une simple équation chimique présente dans mon corps. Je vais prendre plus de ce que j’aime, que de ce que je n’aime pas.
J’en prends plus car il y a des jours, ou les repas ne me plaisaient pas.
Et tout ce qui est réprimé, est compulsé.
Ce qui veut dire que lorsque je me retrouve face à un repas que je n’aime pas, je ne mange pas à ma faim et donc mon corps s’en souvient.
Donc le jour où, il y a un repas que j’aime et bien je vais me lâcher puisque la dernière fois je m’étais retenu, alors que j’avais faim.
Je me retrouve alors dans un effet « yoyo ».
Est-ce de ma faute de me retrouver dans un tel effet?
A vrai dire, non, si je ne sais pas pourquoi? Ou encore si je ne connais pas le principe et les stratégies que mon corps emploie pour avancer.
Maintenant, je peux me rendre responsable et chercher à comprendre pour ainsi lisser cet effet dans le temps. Afin que ce ne soit plus des effets compulsés mais maîtrisés.
Je sais que mon corps fait de son mieux pour avancer et surtout, il fait ce qu’il peut avec ce qu’il a.
Si je lui donne plus qu’il ne peut absorber correctement, alors intérieurement, mes organes auront pour transformer ce que je mange, plus de boulot.
Et mes « warnings » internes se déclencheront et dans ces cas là, mon corps m’enverra des retours pour me dire, que quelque chose ne va pas.
Cela par le biais de divers maux (ventre, tête, jambes lourdes…)
Malheureusement, bien souvent, je ne voulais pas entendre le retour de mon corps et donc je prenais un ou deux médicaments, lorsque des douleurs se présentaient.
Mon corps enregistre alors ces informations et en prend alors l’habitude.
A la seul différence, c’est que j’ai besoin maintenant d’un élément extérieur à moi pour faire le « boulot » de mes organes, à savoir le médicament.
Est-ce que cela est bien raisonnable?
Si, je n’ai pas les yeux plus gros que le ventre, certainement.
Par ailleurs, cette expression est employée sur d’autres sujets, qui peuvent être plus généraux. Et ce, dès lors que l’on voit trop grand, que l’on exagère ses capacités ou encore que l’on se surestime. Donc nombreux peuvent-être ce domaines.
Par exemple, dans mon travail, si j’en prends, j’en prends et je veux assumer.
Alors j’endosse et j’endure des tâches, des opérations, des remontrances, des heures supplémentaires pour soit ne pas gaspiller ce que l’on me donne et dans certains cas ce qu’on m’impose. Ou soit parce que j’en demande trop, dans le cas où j’adore mon boulot.
Dans les deux cas, ma journée ne fait que 24 heures et pour caser tout ce dont je veux faire et bien j’ai des choix à faire, en fonction de qui et de quoi?
Qui je veux respecter?
Est-ce que je respecte mon corps?
Est-ce que je connais les effets possibles à cela et les conséquences?
Ou est-ce que je demande simplement à mon corps de payer la facture sans broncher?
Les effets que je rencontres lorsque je ne respecte pas mon corps, peuvent aller du simple au double et même au delà lorsque je reste borné.
Naturellement que je ne veux pas les effets de mes causes.
Par exemple, je décide de passer une soirée avec des amis.
Et je peux « avoir les yeux plus gros que le ventre », au niveau de la boisson.
Donc je me lâche et un verre, deux verres,…. Je passe une très bonne soirée.
Et demain que se passe-t-il? « Gueule de bois » Est-ce que je la veux?
Naturellement que non, je prend alors ce que je peux pour faire passer cet état désagréable.
Cela paraît évident et simple à comprendre intellectuellement, pourtant le vivre c’est tout autre chose.
Le fait que cela ne soit pas intégrer dans le corps et donc passer de la tête au corps tout entier grâce aux actions, aux préventions, aux conscientisations. Et bien cela ne restera qu’un fantasme.
Dans ces cas là, l’expression: « avoir les yeux plus gros que le ventre » restera qu’au niveau intellectuel et sans conscientisation de celle-ci, tel un réflexe.
Plus, je mets de conscience sur ce que je fais et plus ces états compulsifs diminuent.
Mettez moi en commentaire, si vous aussi, ils vous arrivent « d’avoir les yeux plus gros que le ventre » et dans quels cas? Et comment vous compenser cela?
Coucou Jérôme ,
Oh que oui, avoir les yeux plus gros que le ventre!!
Sa m’est arrivée plus d’une fois! je n’écoutais pas mon corps!
Je mangeais par gourmandise!! par pulsion! quand quelque chose n’allait pas ,je me remplissais avec tout ce qui me passait par la main!! du sucré au salé!! à vrai dire je voulais remplir un vide!! sans comprendre la cause réelle !! je pensais que sa allait me calmer! et je me rendais compte une fois fait c’était tout le contraire!! le résultat était pire! je culpabilisais!
Maintenant j’ai pris conscience! j’arrive à mieux maîtriser mes envies , pour le bien de mon corps! en me posant la question et en faisant autre chose que j’aime comme par exemple prendre un bouquin, lire, ou faire une séance de respirations! ou faire une ballade! et sa marche! de ce fait je me respecte moi, je respecte mon corps! j’ai pris conscience que mon corps et ma santé sont précieux!
Alors aujourd’hui j’écoute mon corps! pour mon bien être! et le bien être de mon corps! j’évite tout excès en toutes choses!
je mets en pratique chaque jour! et je me sens de mieux en mieux! Merci Jérôme.Bisous .
maman
Hello maman,
Merci pour ton commentaire plein de sagesse.
Merci de l’avouer, de te l’avouer et surtout d’avouer ce que tu es au moment où tu l’écris.
Bravo, je sais que ce n’est pas évident d’oser le dire et encore plus au monde entier que tu es ainsi pour le moment.
C’est honorifique pour toi, car tu ne te mens pas et c’est sincèrement le plus beau cadeau que tu puisses te faire.
Personne d’autre que toi ne peux te faire un tel cadeau car tu peux être sûre du résultat de cette réalité de ce que tu dis.
Puisque tu le vis.
Bravo de te choisir et d’écouter ton corps.
Au plaisir et à bientôt maman.
Jérôme Coach de Vie ❤