Est-ce que la perfection existe?

Est-ce que la perfection existe?

Je trouve cette question excellente, car je répondais comme tout le monde, « non la perfection n’existe pas. »

Et pourtant en êtes vous sûr?

Jusqu’à présent, je ne remettais pas cette affirmation en cause, car je faisais le mouton, le suiveur, celui qui n’arrive pas à s’affirmer et à être tout simplement.

Que la perfection n’existe pas avait été intégré avec « force » en moi.
Cela correspondait en imageant les choses, « Ah ben tu n’en veux pas et ben t’en auras deux. » Et je me retrouvais avec deux je ne sais pas quoi.
J’étais alors embarrassé et surtout encombré. Et le comble dans l’histoire, c’est que pour m’en débarrasser, je devais accepter les deux je ne sais pas quoi.
Sauf qu’en les acceptants, le monde pensait que j’aimais les « je ne sais pas quoi. »
Ce qui fait que je me retrouver avec beaucoup de « je ne sais pas quoi ».
Cela me dérangeait énormément, mais comment le dire? Comment le faire comprendre?

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Sommes nous « finis(ies) » ou « infinis(ies) ».

Sommes nous « fini(e)s » ou « infini(e)s »?

Avant de débuter cet article, il est nécessaire de savoir ce que ces deux notions veulent dire. Selon le dictionnaire HACHETTE encyclopédique:
– « fini, ie » a 1 Parfait, achevé. 2 Usé intellectuellement.
                 nm 1 Perfection. Manquer de fini. 2 Ce qui a des bornes. Le fini et l’infini.
-« l’infini, ie » a 1 sans bornes. Espace, durée infinis. 2 Très considérable. Infinie variété d’objets. nm Ce qui est sans limites. Loc A l’infini: sans fin.

Commençons par le début: la naissance. Naissons-nous fini(e)?
Si tel était le cas, il n’y aurait pas de place à l’évolution. Nous serons, vous et moi, bloqués dans le temps, ce qui nous amènerait à une mort certaine.
De plus si nous naissions fini(e)s, nous n’aurions aucun choix possible. Nous serions contrains de répondre aux besoins primaires de l’Homme: naître, manger, grandir, se reproduire et mourir, et cela sans but précis.

C’est une pensée que j’ai eut pendant plusieurs années et l’environnement dans lequel j’évoluais me confortais ce mode de pensée.
Puisque toutes pensées étrangères qui me venaient, semblaient utopiques, hasardeuses et sans sens.
J’en avais mare de me sentir seul et incompris de l’extérieur, alors je « finissais » par me contraindre et m’oublier pour me sentir moins seul.

Pour résumer ma façon de penser, c’était: « tu nés, tu vis, tu crèves. »
J’avoue que cela n’étais pas une chose trépidante à vivre et ressentir. Je ne trouvais pas de sens, je ne faisais plus confiance et ne me faisais plus confiance.
J’étais perdu et je ne voulais plus me faire rejeter, critiquer, battre. Je ne voulais plus rien et pourtant, je restais en vie.

Je trouvais cela très étrange pour quelqu’un qui ne voulais plus rien.
Je suis alors entré dans le « rien faire », et c’est alors que je me suis rendu compte que le « rien faire » est tout un art.
C’est un art qui demande beaucoup de concentration, d’attention et d’énergie car resté fixé sur une personne, un animal, un élément, une situation, une chose ou encore la nature. Et bien la complexité est bien plus grande qu’elle n’en paraît être.

J’étais subjugué car ne rien m’amener à entrer dans une observation et quelle observation?
Ma croyance initiale que notre but était « fini » voir « prédéfini » devenait de plus en plus bancal. Je ne savais pas à l’origine que l’observation aller me faire entrer sur et dans plusieurs niveaux, plusieurs « terrains de jeux ».

Moi, qui aime la complexité, la stratégie pour rendre les choses simples et compréhensibles et bien j’étais servi.

Nous naissons non fini, nous continuons à grandir et à évoluer tout au long de notre vie.

Cette observation peut se faire à différents niveaux, dont:
– sur le plan physique
– sur le plan psychique
– sur le plan émotionnel

Sur le plan physique:
Nous commençons à 4 pattes à l’état bébé, pour ensuite être sur 2 pattes à l’état enfant, adolescent, adulte. Et ce pour la majeure partie de notre vie.
Et finir à 3 pattes pour les personnes âgées ayant la nécessitées d’une canne.
Maintenant, cela n’est qu’une observation et un constat fait pour la majorité d’entre nous. Il y a toujours des exceptions et heureusement, car cela me montre à nouveau et me démontre que nous ne sommes pas « finis, ies ».

Sur le plan psychique:
Notre psychisme évolue à chaque fois que nous observons quelque chose de nouveau. Car notre cerveau est une tête chercheuse et à besoin de comprendre. Comprendre ce qu’il ne comprend pas.
Maintenant, grâce à l’observation et à mon expérience personnelle, je me suis rendu compte que peu de fois je me suis fais confiance pour trouver par moi-même. Et la raison est simple « pendant des années, petit j’ai appris à demander l’autorisation pour faire. »
Autorisation, qui était donnée ou non. Lorsqu’elle était donnée tout allé bien, mais lorsqu’elle ne l’était pas et bien je restais dans un mode « bug ». Car pas de réponse, pas de résultat. Je pensais que c’était ainsi et un peu comme une fatalité, car je n’avais pas d’autres options.
Une fois adulte j’apprends que les limites que je connaissaient ne sont plus d’actualités. Alors pour cerveau, ce n’est pas simple à comprendre à ce moment là. Je redeviens alors un « aventurier » dans ma vie en me disant que les limites d’hier, ne sont pas les limites d’aujourd’hui.

Ces limites ne sont qu’en évolution. C’est à moi d’apprendre à les apprivoiser pour être le plus aligné avec moi et le plus juste possible avec mes aspirations.
Les limites que j’avais « hier », n’étaient pas réellement mes limites. Elles n’étaient que des limites de mon environnement qui n’avaient jamais été remises en questions et à plat.

Pendant combien de temps le monde croyait que la terre était plate?
Et que le jour où Galilée affirmait que la terre était ronde, et bien cette affirmation à été contestée avec une grande violence.
Maintenant, dire à quelqu’un, que la terre est ronde et bien, c’est une évidence.

Cette infinité, nous rend sur un terrain sans limite ou plus rien n’est certain. Ce qui fait qu’inconsciemment nous entrons dans une forme de doute certaine.

En sommes-nous conscient?
Dans une infime partie « oui » et tant mieux car cela, nous laisse de la maîtrise dans nos actions. Et dans ce cas là nous pouvons réguler nous même, ce doute et cette incertitude.
Maintenant, si nous n’en sommes pas conscient, alors notre inconscient va nous pousser à dire, faire des choses ou encore rencontrer des personnes et situations différentes pour me bousculer et changer mes habitudes.
Tout cela dans un but, celui d’Être un peu plus maître de nous.

Maintenant, il est important d’aller à son allure.
Celle-ci est propre à chacun. Et lorsque nous sommes sur une même longueur d’ondes, alors des affinités, des liens se créent, ce qui nous permet de se sentir moins seul et pouvoir converser concrètement avec des personnes sur des sujets qui nous animent intérieurement et le tout sans avoir de craintes pour en parler.

Ici dans ce blog, c’est ce que je me permets de faire. Pouvoir agir ainsi, libère.
Et quoi de mieux que de se sentir libre?

Maintenant, j’ai conscience que trop de liberté peut faire peur et que j’ai besoin de ramener une forme de cadre pour revenir au concret au travers ce blog, mes formations, mes coachings, mes accompagnement et tout simplement l’observation de la vie.

Et vous comment vous sentez-vous? Bloqué ou libre?

 

Peut-on donner, sans prendre?

Peut-on donner, sans prendre?

J’ai toujours avancé dans ma vie, sans jamais remettre cette question en cause. Car la pression sociale y est et était importante, d’autant plus que mon entourage prônait cette croyance, qui normalement est propre à chacun.

Maintenant, en me retrouvant dans ma vie avec une telle croyance et où l’on me donnait quelque part le mode d’emploi pour être accepté et bien vu, il n’y avait plus qu’à.

« Donner c’est bien. »
Alors pourquoi faire défaut à cette affirmation dans la norme sociale où j’étais?

J’ai donné sans compter pour faire bonne figure.
Malheureusement ou heureusement, cela n’a duré qu’un temps. Car la vie se charge de tôt ou tard de rééquilibrer nos croyances, qui ne sont qu’une partie de la réalité. Nous ne voyons pas tout. Il y a tout ce que nous voyons et tout ce que nous ne voyons pas. Tout ce que nous savons et tout ce que nous ne savons pas.
Dans ces cas là, il est intéressant de côtoyer d’autres personnes, d’autres cultures, d’autres milieux et d’explorer le monde pour confronter nos croyances, qui ne cesses de grandir en nous tant qu’elles ne sont pas remise en causes.

J’ai du apprendre à remettre tout un tas de croyances que j’avais en questions et en causes. Cela m’a donné bien des challenges et des aventures rocambolesques.
J’ai avancé à mon rythme qui était ce qu’il était et au bout d’un moment, je me suis retrouvé dans un « cul de sac », une « impasse ».

Je me suis rendu compte à ce moment, que je n’étais plus dans le « donner » mais bien le « prendre ».
Je cherchais à « prendre » du nouveau pour continuer à « donner » du nouveau.

Je me suis rendu compte que lorsque je n’ai plus rien, alors je ne peu plus donner. A ce moment, un mal-être a commencé à grandir en moi et se faire de plus en plus ressentir, car quelque part, je désobéissais à un principe fondamental en moi.

J’étais devenu tellement différent, de ce que j’étais avant. Il me fallait avoir quelque chose à donner pour ainsi retrouver un équilibre en moi.

Maintenant, là aussi ça ne marche qu’un temps et pas avec les mêmes personnes.
Donc, j’ai perdu certains contacts qui m’étaient  chers, j’ai alors vécu un moment seul.

Peut-on prendre sans donner?

Si je ne fais que de prendre sans rien donner en retour, alors je vais très vite saturer et m’encombrer de choses, de savoirs bien souvent utiles au premier abord et inutiles à long termes par rapport à ce que je veux devenir et être.

« Donner et prendre », l’un ne va sans l’autre,
Il est important de se rappeler qu’au début, on m’a donné la vie et donc je suis déjà plein, de ce que je suis!! Et pourtant, ça je l’oublie, pour plusieurs raisons:
. J’en entends pas ou plus parler. Une langue qui ne se pratique pas, se perd à la longue.
. Je me laisse influencer pour découvrir ce que je ne connais pas,

Je suis tombé dans cette illusion d’avoir et d’avoir toujours plus, revenant à m’oublier un peu plus à chaque année qui s’écoule.

Pour avancer calmement et sereinement, je dois apprendre à me sentir léger et libre. Pour se faire, j’apprends à être un canal et non barrage.
Le « canal » laisse la libre circulation du « donner » et du « prendre ».
Et le « barrage » ne laisse pas l’échange se faire entre le « donner » et le « prendre ». C’est bien souvent à sens unique.
A ce moment, ce qui sont conditionnés à ne faire que « donner » vont attirer des personnes qui elles ne seront conditionner qu’à « prendre ». Pour qu’il y ait quelque part un équilibre.
Ce qui revient à dire que si je suis déséquilibré, je vais m’attirer quelqu’un de déséquilibrer dans l’autre sens pour qu’à nous deux, nous créons un équilibre.

Et j’ai remarqué avec le temps, qu’une fois avoir appris à nous rééquilibrer grâce aux challenges que nous rencontrons, nous nous détachons consciemment ou inconsciemment de ceux qui décident de rester adict à leurs conforts, inconfortables.

Tant que l’inconfort, n’est pas suffisamment inconfortable, pourquoi changer.

Ce qui revient à dire que:
« Peut-on prendre sans donner?
Peut-on donner sans prendre? »
Vécu à l’extrême, cela va nous attirer des personnes diamétralement opposées à ce que nous sommes.
Tout cela pour but d’apprendre à rééquilibrer notre perception erronée du monde, puisque nous ne percevons qu’une partie de ce qui est.

Je suis heureux, de pouvoir avancer vers cette « loi de l’équilibre » qui peut me demander beaucoup de temps, de concentration et d’attention pour ne pas à nouveau me déséquilibrer dans le sens opposé cette fois-ci.
Je dis cela car si à la base ma perception est erronée et que j’en ressors un inconfort trop grand, alors je vais changer et entrer en mode « rébellion » et m’orienter vers la solution contraire à celle que j’empruntais avant.

Dans ces cas là, je suis en réaction et non dans la maîtrise.
La réaction m’amène à ne plus rien contrôler car quelque part j’entre dans un mode de survie et de peur. Et là, les conséquences, sont bien souvent importantes.
Maintenant, si j’apprends à utiliser les outils pour maîtriser ou plutôt apprivoiser ce mode de survie et ce sentiment de peur, alors je pourrais être dans un climat plus stable et plus serin.

J’ai décidé suite à ce constat de me remettre le plus rapidement en harmonie avec moi et les exercices de cohérences cardiaques m’y aident beaucoup.

Et vous de votre côté, comment vivez vous vos expériences challengeantes?

Une erreur incontournable à enlever pour réussir.

Une erreur incontournable à enlever pour réussir.

Jusqu’ici, c’est une erreur que j’ai bien souvent trop faite et qui m’a conduit à bien des complexités. Ce que je ne découvrais qu’une fois l’avoir faite.

À l’époque, j’avais un égo surdimensionné, que je ne voulais surtout pas m’avouer, pour différentes raisons :

. Je ne le savais pas, car je ne savais pas que cela s’appelait comme cela.

. Par peur de sembler faible et pas à la hauteur aux yeux des autres. Mais surtout à mes yeux par ce que je mettais formé et savais intellectuellement. La pression que je m’imposais inconsciemment était énorme, j’étais tel, une bombe à retardement.

. Pour ne pas changer de chemin, de voie. Je ne voulais absolument pas tout remettre en cause ce que je savais déjà. Car je présupposais que cela me créerai plus d’inconvénients que d’avantages.

Alors je ne changerai rien à mon mode de fonctionnement, qui devenait de plus en plus pesant pour moi.

Sauf qu’au plus j’attendais et plus la pression montait sans que je ne m’en rende compte. Car ce que je faisais aux yeux d’autres personnes étaient extraordinaires.

Je m’étais habitué à cela sans pour autant être heureux.

Je ressentais un réel goût de  » pas assez  » et  » d’insatisfaction ». J’étais devenu un véritable intra face à la vie et surtout face à moi. J’étais bloqué frustré pour quelque chose, dont lequel, je n’arrivais pas à mettre de mot.

J’étais dans un challenge sans mot, ce qui fait que ma pression interne augmentait sans cesse. Je courrais après un véritable mirage dont je n’avais pas consciencence et dont mots m’échappaient. 

Pourtant la réponse m’avait peut être déjà était donnée dans le passé. Mais je ne pouvais pas la voir, ou ne voulais pas la voir, ou l’assumer à ce moment là.

Il me manquait des outils, de compréhensions, de pratiques, d’initiatives, de lexique.

J’étais perdu dans ce shéma. Plutôt que de vouloir le casser, le plus rapidement possible, je l’entretenais inconsciemment et me plaignais de quelques choses dont je n’arrivais franchement pas à verbaliser. Ce qui avait pour conséquences des tensions, divers symptômes, tel que des maux de dos, de crâne.

Quelle peut bien être cette erreur ?

J’aurais kiffer à l’époque avoir des pistes de réflexion, des indices pour approcher une meilleure compréhension de ce que je ne maîtrisais absolument pas et dont j’en avais une peur exacerbée.

Je ne savais pas, donc je courrais continuellement après le  » savoir  ».

Je pensais savoir des choses et ainsi avoir une forme de légétimitée. Pourtant, il n’en n’étais rien car je ne mettais que très en pratique. Il est certain que je ne pouvais aller bien plus loin.

Par contre, lui, le  »savoir » est infini car en perpétuelle mutation.

Ce qui fait qu’en courant après ce dernier,  je ne prends pas le temps d’aller jusqu’au bout,  car de nouveaux  »savoirs » aussi intéressants, les uns que les autres naissent et meurt tous les jours.

Ce qui fait qu’il n’y a pas réellement de début et de fin face à cela.

Donc on en vient à cette fameuse erreur à ne pas faire pour réussir.

Il s’agit de ne pas s’éparpillaient à trop grandes échelles dans le savoir. Mais plutôt d’apprendre à le maîtriser, pour savoir quand est venu le moment d’accélérer ou de freiner et focus sur une taches qui me convient et l’animent intérieurement en moi.

Car au début, je ne savais pas cela et donc je pensais qu’à l’époque pour aller le plus possible, il s’agissait de rester appuyer sur l’accélérateur pour avancer.

Et bien c’est là le meilleur moyen de finir dans le décor et de se perdre un peu plus chaque jour.

Étant donné que si j’élargi mon champs de connaissances, j’élargi, mon terrain de jeu.

Mathématiquement plus le terrain est grand plus la possibilité de rencontrer des embûches l’est tout autant.

Je vais apprendre à maîtriser l’outil de l’accélérateur et du frein pour mieux ressentir et vivre avec moi.

Et surtout rester focus sur une tâche avant d’en passer à une autre.

Comme cela, je n’ai pas à m’éparpiller, à mélanger dans l’apprentissage ce que je ne maitrima pas.

Comme cela en procédant ainsi, j’ai moins de choses à gérer, laissant ainsi plus de place à un et un seul sujet. Et de passer plus calmement de la théorie à la pratique par le biais de la répétition.

Et vous comment gérer vous, l’outil du frein et de l’accélérateur ?

Utilisez vous plutôt le frein, l’accélérateur ou un mix des deux ? Dites le moi en commentaire et ce que vous en retirez piup vous ?

Au plaisir et à très bientôt.