« Assumer. »
Ce mot me fascine aujourd’hui alors qu’il fut un temps, il m’effrayait et donc je le fuyais comme la peste.
Je me rends compte aujourd’hui qu’il n’est pas évident de retranscrire des émotions, des ressentis avec de simples mots.
Une émotion et un ressenti,dans une réalité, cela ne s’explique pas car ça se vit.
A nouveau je retombe dans la théorie et la pratique. De la théorie à la pratique, il y a un monde. Tout comme un homme et une femme.
En cherchant, à expliquer à un homme comment être homme? Et à une femme comment être une femme? Le tout sans l’ÊTRE réellement, cela créer un véritable bordel mental et je pèse mes mots et plus particulièrement « BORDEL ».
Qu’est ce qu’un « BORDEL », comment le voyons nous? Comment le ressentons nous? Sommes nous alaise avec ce mot? Et pourquoi ce mot?
Effectivement pourquoi ce mot?
Car si vous ne le vivez pas, alors vous ne pourrez jamais réellement parler en connaissances de causes et plutôt en connaissances mentales.
Oui, j’avoue que celles-ci servent pour la compréhension et la prise de recul.
Mais sincèrement, comment prendre du recul de quelque chose dont je ne suis dedans?
Nous tombons dans un questionnement du style l’oeuf ou la poule en premier?
Ou encore le serpent qui se mord la queue et il ne le sait même pas.
Quelque part, je cherche une réponse à l’extérieur de « MOI », ce qui fait que je ne peux jamais réellement avoir de certitude car je ne sais pas étant donné que je ne sens pas et surtout si je ne ressens même pas la question, ni le poids des mots.
Cela à pour conséquences de retomber dans une forme de « BORDEL » que je fuis et que je ne cherche pas à vivre car j’en ai peur.
Je pourrais employer un autre mot pour décrire ce « BORDEL », par exemple avec le « CHAOS ».
Sincèrement qui aime le « CHAOS »? C’est comme les inconnus, nous apprenons depuis notre plus jeune âge à nous en méfier.
POURQUOI donc? POURQUOI BORDEL DE MERDE?
En fait, c’est assez simple, nous utilisons majoritairement un seul mot pour une chose bien spécifique, bien précise
Alors je me suis dis: « Pourquoi je fuis ce mot? »
Et je me suis rendu compte petit à petit que ce n’est qu’un mot et un mot ne peut à priori rien me faire.
A l’époque, je ne comprenais pas car ce mot qui était employé vers moi du style: « es-tu réellement sûre que tu vas assumer ce qui vient derrière? »
Et comme je ne savais pas ce qui venait derrière alors, j’avais peur, mais peur de quoi concrètement?
« l’inconnu » et le comble dans tout cela c’est que depuis tout petit, j’apprenais que je devais me méfier des « inconnus ».
Se méfier, fait appel au sens de la peur
C’est ça en fait, à l’époque j’avais peur
C’est un mot, une action qui mal compris, ou encore pris à légère peut entraîner de drôles de surprises, bonnes comme mauvaises.
Nous allons dans un premier temps définir ce mot « assumer » grâce au dictionnaire de l’internaute pour y mettre comme à son habitude plus de clarté.
Puis nous verrons à quel moment celui-ci entre en action dans nos vies.
Et enfin nous prendrons du recul par rapport à ce qui aura été vu au travers toutes ces explications.
1- La définition du mot « assumer », selon le dictionnaire de l’internaute.
« assumer , verbe transitif
Sens 1 Prendre la charge, prendre à son compte.
Sens 2 Accepter sa responsabilité, prendre sur soi.
Synonymes : accepter, endosser, prendre «
2- voyons à quel moment l’action « assumer » entre dans nos vies.
« Assumer », comme son nom l’indique c’est une action de prendre la charge à son compte. D’accepter de manière connue ou non la responsabilité qui en découle, en sa propre personne.
Plusieurs cas de figures sont possibles, cependant voyons à partir de quand cela commence exactement?
La réponse est simple et évidente, pourtant elle peut être rejetée par celui même qui l’a accepté au début.
Il s’agit tout simplement de la naissance.
– Nous finissons par assumer consciemment ou non de ne plus loger dans un même lieu (le ventre de la maman), de ne plus se nourrir de la même façon (nourriture différente et conduit différent).
Cela s’appelle l’évolution et l’adaptation, nous finissons par l’assumer et si ce n’est pas le cas, alors nous finissons par nous éteindre plus ou moins rapidement.
Dans assumer, il y a bien cette notion de « prendre à sa charge sur soi ».
Hors, est-ce que tout ce que je prends à ma charge est réellement choisi par moi?
Ai-je pu choisir en ayant conscience et connaissance de cause?
Ai-je eu mon mot à dire?
Si ce n’est pas moi qui le choisi, dois-je le prendre à ma charge? Et dois-je en être responsable?
Qui paie la facture? Les conseilleurs ou les payeurs?
Les conseilleurs se contentent logiquement de conseiller et pourtant connaissons tout d’eux? Est-ce vrai ou faux ce dont ils nous conseillent?
Les paroles sont du vent.
Les actions passent par du concret et de l’expérience. C’est alors à ce moment là qu’intervienne les payeurs.
« Assumer », pour moi c’est être avant tout un « payeur » qui grâce à son investissement du début sera en mesure de conseiller par la suite.
Il sera passé sur le terrain et par du concret. Autrement dit il aura de l’expérience.
3- Prenons du recul.
Qui assumes tout?
Nous apprenons à déléguer et donc quelque part, nous apprenons à reporter une par de notre responsabilité.
Est-on en mesure d’assumer que cela ne soit pas fait comme nous l’attendions? Et est-on prêt à payer la facture sans rejeter pleinement la faute sur l’autre?
Assumer quelque chose, c’est bien qu’il y a un impact vis à vis de soi et aussi vis à vis des autres personnes qui nous côtoient.
Cela veut dire que dans tout les cas, une relation consciente ou non c’est établit et que nous avons tous une part de responsabilité à assumer.
D’un coté, si j’en prend trop et que je dis « oui » à tout, je ne serais pas en mesure d’assumer pleinement ma vie puisque j’en aurais trop.
Je serais rattrapé par les événements, les engagements et ne serais plus en mesure d’assumer cela et entrerais dans une forme de dépendance totale. Automatiquement, des frustrations de par et d’autres naîtront, tout comme les tensions.
Et cela fini par devenir de la dépendance à l’extrême et ça je n’en veux plus.
De l’autre coté, si je ne prend rien et que je dis « non » à tout, je ne créerais plus de relation, ce qui fait que je n’aurais plus rien à assumer.
Cela devient de l’indépendance à l’extrême et ça je n’en veux plus.
Les deux cotés vu précédemment sont peu viables.
C’est pourquoi j’opte pour une autre possibilité, celle de l’inter-dépendance.
Je m’explique, si je décide de prendre ma part et seulement ma part de responsabilité, je vais devoir assumer mes actions, mes « oui » et aussi mes « non » et ce dans un seul but, pouvoir assumer pleinement ce que j’entreprend dans ma vie.
Alors oui, cela déplaira certainement à certains, même très proches de moi lorsque je dirais « non », mais je veux être le payeur de ce que je veux et non le payeur de simple conseilleurs.
Je veux avancer et payer des gens à qui je dis « oui » car je l’assume.
Je veux entrer dans un schéma d’interdépendance que je choisi, pour assumer en toute connaissances de causes.