Comment réussir à « voyager » et à s’évader d’un quotidien pesant ou enfermant ?
Il vous est très certainement déjà arrivé(e) de vous sentir bloqué(e), coincé(e), de ne pas savoir comment vous extirper de cette situation, de ce malaise que vous ressentiez ?
Dans ces moments-là, on a bien souvent tendance à s’éparpiller : nos actions sont décousues, elles n’ont aucun but précis. On est dans l’action, mais on ne sait pas ou plus tellement dans quelle direction on va.
Ou alors au contraire, toute action nous est impossible, on arrête tout et on se réfugie dans des distractions diverses : des petits jeux sur son mobile, des DVD toute la journée, on navigue sur internet à la recherche d’on ne sait trop quoi…
Bref, on est comme « paralysé » et on remplit ce vide par toutes sortes de distractions extérieures. Et je ne parle pas là non plus des cigarettes qu’on va fumer en plus grande quantité, de la nourriture qu’on va ingérer en surplus …. etc.
Que peut-on alors faire de constructif et de bénéfique dans ces cas-là, pour reprendre les rênes ?
Voici quelques « trucs » testés et approuvés par Le Code de La Vie, que nous allons vous partager sous la forme d’une trousse de premiers secours.
Car il va effectivement s’agir avant tout autre chose, de réagir, de stopper l’hémorragie au plus vite ! Vite, pour ne pas vous vider davantage de votre sang, de votre énergie, de votre force vitale, de votre élan vital. Il va falloir agir vite, mais bien...
Dans un premier temps, il va donc falloir vous poser, c’est à dire prendre le temps de vous arrêter.
Vous allez regarder, observer, ressentir ce qui se passe, de la façon la plus objective possible.
S’il est indéniable qu’il y a des choses sur lesquelles vous n’aurez jamais le pouvoir, il en est sur lesquelles vous pouvez tout à fait reprendre le contrôle. C’est sur celles-ci qu’il va falloir focaliser et remettre votre attention en priorité : Sur quoi avez-vous la main ? Sur quoi avez-vous le pouvoir ? Sur quoi pouvez-vous agir dès maintenant ?
Il va s’agir pour vous de reprendre la main, là où vous pouvez le faire.
Le premier outil indispensable permettant de vous poser, de prendre du recul sur votre sentiment d’enfermement ou votre malaise est sans conteste celui de la respiration. La respiration, c’est la Vie. Oui !!! Car qu’arrive-t-il lorsqu’on arrête de le faire ?
La respiration va vous permettre de vous recentrer, de prendre le temps d’aller mieux et de vous sentir en vie.
Il arrive que cela soit difficile pour certaines personnes : elles n’arrivent pas à se poser par la respiration. « Ce n’est pas pour moi ! » disent-elles. Einstein incitait au changement d’habitudes en ces termes : « La définition de la folie, c’est de refaire toujours la même chose, et d’attendre des résultats différents. »
Tout cela pour dire que, si vous voulez que ça change, alors vous devez faire autrement que ce que vous avez toujours fait. Et donc, par extrapolation, cela veut vous inciter et vous encourager à tenter de nouvelles choses/techniques.
Une fois le calme réinstauré par cette phase de respiration, vous allez devoir remettre de l’intention au centre de vos préoccupations. Cela veut dire vous répéter, pour parvenir finalement à pleinement vous en convaincre, que vous avez vraiment envie de changer.
Ils sont encore trop peu nombreux les gens qui arrivent à faire cela ! Parce qu’il y a besoin de tout remettre à plat, de lâcher prise, éventuellement d’accepter d’être entouré(e) ou accompagné(e)…
Mais le plus important sera toujours de vous faire confiance, d’être convaincu(e) de pouvoir trouver LA solution en vous. Des activités comme le Qi gong, le yoga, la lecture d’ouvrages de développement personnel pourront vous aider également. Au final, c’est toujours vous qui aurez le pouvoir de créer du changement dans votre vie, pas quelqu’un ou quelque chose d’extérieur qui le fera à votre place, par miracle ou par magie.
Quand vous trouvez que c’est un moment compliqué, revenez dans le moment présent,. Ne partez pas dans le passé, ni dans le futur. Demandez-vous : « Qu’est-ce que je peux faire, là maintenant ? » et agissez, mettez-vous en mouvement !
Le mouvement, c’est le deuxième remède après la phase de reprise de son calme intérieur par la respiration.
Posez-vous et faites le point sur ce qui va bien, car il y a forcément du positif quelque part, cherchez-le. Si vous pensez que vous n’avancez plus, regardez le chemin que vous avez déjà parcouru, pas celui qu’il vous reste à faire.
On a cette tendance naturelle à voir en priorité ce qu’on n’a pas et à oublier ce qu’on a. Alors faisons une liste des choses que nous possédons et rappelons-nous de notre côté humain, de notre humanitude et du fait qu’il est normal de se tromper et de ne pas savoir tout faire.
Mais qu’est-ce que l’humanitude ? Un néologisme certes, mais un terme pour se rappeler qu’en tant qu’être humain, on ne peut pas tout faire et qu’il est important parfois de s’en souvenir… A force d’utiliser internet, on s’est habitué à ce que tout arrive vite et sans trop d’efforts, ni de patience pour rechercher l’information dont on a besoin. Un peu comme lorsqu’on va manger dans un restaurant chinois où les buffets sont à volonté, nous avons appris à nous « gaver » d’informations, on veut goûter à tout ! Mais ce n’est pas en goûtant et en mangeant de chaque plat qu’on risque de se sentir mieux. On risque même plutôt de frôler l’indigestion.
En fait, la première tendance qu’on adopte généralement est celle qui consiste à remplir son vide intérieur par l’activité (ménage, distractions diverses…) ou par autre chose (nourriture, cigarette…) Le vide fait peur, on veut le combler au plus vite, à tout prix.
On a le choix d’y mettre ce qu’on veut pour le remplir mais, pour bien ce faire et y arriver le plus rapidement possible, cela nécessite une certaine maîtrise. Reprendre le pouvoir, c’est ne pas se laisser embarquer par les nombreuses distractions qui s’offrent à nous.
Quand on ressent ce vide, on pense aussi inconsciemment : « Oh, j’ai perdu quelque chose… » On peut prendre l’exemple de la santé : « Je l’ai eue, mais je ne l’ai plus. Je voudrais donc la retrouver. » Mais pourquoi est-on aussi attaché(e) à ce qu’on avait avant ? Quand on repense à « comment c’était avant », on en devient généralement angoissé…
Pourquoi ne pas se dire plutôt que « Avant » vous a aidé à être qui vous êtes aujourd’hui, et qu’il peut vous aider à compléter ce que vous voudrez être demain ?
Le troisième remède pour vous libérer de votre sentiment d’emprisonnement, d’enfermement, est le suivant : il n’y a rien de mieux que de retrouver l’inspiration. Comment ? En se tournant vers soi !
Le problème me direz-vous, c’est qu’on n’a pas été suffisamment valorisé pendant notre enfance et qu’il est difficile de croire que nous avons en nous ce pouvoir, cette capacité à aller mieux, nous soigner, nous auto-guérir.
Prenez conscience que : « Vous ne pouvez savoir que ce que vous avez appris, mais également que ce que vous vous autoriserez à découvrir. »
Restez dans l’action, dans le mouvement, nous l’avons vu, est important. Vous pouvez même créer ce mouvement, mais pas n’importe comment. Ne vous lancez pas dans n’importe quelle action non plus. Faites des petites choses simples et à votre portée.
Faites-vous confiance.
Pour finir, le quatrième remède au sentiment d’enfermement est celui du contact avec la nature : Rapprochez-vous d’elle, ou bien de quelque chose de neutre, tel qu’un milieu où vous ne vous sentirez pas oppressé, où vous pourrez partager librement votre vécu, vos ressentis : auprès de vos amis, d’un groupe de parole, d’une association…etc
Pour conclure, Le Code de La Vie vous encouragera toujours, dans tous les cas, à toujours garder l’intention de rester « ouvert », c’est à dire de faire tout votre possible pour éviter de vous renfermer sur vous-même et vos problèmes. N’hésitez pas à me contacter en cas de besoin.