« Se plaindre » sont deux mots qui font suite à la communication et même entrent pleinement dans le cadre de celle-ci.
Simplement la forme et la résonance de ces deux mots ne sont pas toujours perçus et vus sous un bon oeil. Puisque « se plaindre » revient à faire part d’un blocage, d’une incompréhension menant à une absence de fluidité.
Ce qui a pour conséquences de rendre les choses complexes, denses, sensibles et même explosives au bout d’un certain temps.
Avant de nous pencher plus en profondeur sur ces mots que sont « se plaindre ». Nous allons définir ce groupe de mots grâce au dictionnaire de l’internaute pour dénouer cette densité, dans le but de fluidifier cette connotation négative qui peut se rattacher à ces mots.
« se plaindre, verbe
Sens 1 Exprimer à voix haute une douleur, un mal-être, un ressentiment, un mécontentement dans le but de rechercher l’écoute de quelqu’un, ses conseils ou sa compassion.
Exemple : Il s’est plaint toute la journée de maux de tête.«
Nous voilà prêt à plonger dans l’aventure de ce groupe de mot « se plaindre ».
La communication.
La communication est vaste comme le monde et existe sous toutes formes qu’elle soit visible ou invisible, elle est omniprésente.
Dès lors qu’il y a de la vie, il y a une forme de communication qui s’établie entre l’être qui la reçoit et la vie.
Un échange s’opère.
Qu’est-ce donc ce mot qui paraît tellement grand et complexe?
A vrai dire, la communication peut être grande comme petite, complexe comme simple.
Tout dépend de la communication qui y est employée, avec qui et quels en sont les moyens?
Beaucoup d’éléments varient et il suffit d’un rien pour que la communication devienne incompréhensible.
La communication peut s’apparenter à un art et à en arriver à en donner des chef d’œuvres.
Pour celui qui sait utiliser la communication et surfer dessus telle un surfeur sur sa vague, c’est un véritable plaisir, un véritable kiffe.
Un surfeur communique avec la vague, il lui répond à sa juste mesure pour pouvoir évoluer dessus.
Il y a une sorte de fusion et de compréhension de sens. Les deux vont dans le même sens, avancent au même rythme, se soutiennent l’un et l’autre donnant un spectacle grandiose.
La fluidité y est optimale.
Cela me fait penser aussi aux parades nuptiales des oiseaux pendant la saisons des amours où la communication y est à son comble.
Avant d’en arriver à ce niveau là, il est important de connaître quelques bases, je dirais même les bases incontournables à une bonne communication.
« Je ne comprends pas tout. »
« Je ne comprends pas tout » est une phrase que j’ai souvent entendu et qui par ricoché, a fini par s’intégrer dans mon vocabulaire.
Je voulais défier cette phrase pour tenter de comprendre ce que je ne comprenais pas.
Ce qui fait que je me la suis posée sur tout ce que j’avais conscience et en aucun cas sur l’essentiel que j’avais fini par perdre de vu.
Hors, cela je ne l’ai découvert ou redécouvert que bien tardivement, puisque j’ai été littéralement stoppé dans mon avancée, il fut une époque et temps. Car sans l’essentiel, je ne pouvais plus avancer. C’est à partir de ce moment là, que j’ai commencé à percevoir et ressentir les choses différemment pour arriver à un résultat plus proche de moi. Autrement dit à un résultat sur-mesure qui me convenait.
La colère revisitée,
Mon dernier article « Je suis en colère. » a été revisité par Ludivine et sincèrement j’apprécie puisque grâce à cela je peux voir, percevoir, sentir et ressentir une part de ma colère avec un angle de vu différent.
C’est un aspect super intéressant puisque grâce à cela, je me sens reconnu et entendu dans cette colère, ou tout simplement dans mon expression naturel, impulsive de mon humanité qui peut parfois me paraître si étrangère à moi.
Merci Ludivine.
C’est avec grand plaisir que je vous partage ce cadeau qui m’a été fait spontanément à la suite de la rédaction de ce dernier.
« Je suis en colère. »
Etre en colère : à qui cela n’arrive-t-il pas ?
Souvent, pour que j’en arrive à ce stade, à ce ressenti, à cette émotion, à cette sensation désagréable à vivre, c’est qu’il s’est passé une
ou plusieurs choses, des situations vécues, ou même des mots que j’ai entendus… J’ai alors besoin/envie de dépasser ma colère, pour
avancer.
Lorsque tout va bien, je ne me demande pas « comment gérer cette colère ? » puisqu’elle n’est pas là. Elle ne se manifeste pas et je ne
souhaite pas non plus la recevoir chez moi.
D’après les « on m’a dit », la colère n’est pas vraiment une bonne solution pour avancer dans la sérénité et la stabilité sur le long terme.
Pourtant, d’après ce que je remarque, beaucoup de personnes sont en colère. Alors pourquoi me dit-on de ne pas l’être ?
Est-ce un secret, la colère ?
Qui aime la colère ?
Comment gérer la colère ?
Où mène la colère ?
A quoi sert la colère ?
Pourquoi la colère ?
Pour quoi la colère ?
Pourquoi est-ce utile de se poser tant de questions sur la colère, alors que c’est quelque chose dont je ne veux pas ?!
Est-ce que la colère que je ressens et que j’exprime, m’aide à prendre ma place, dans la vie et dans ma vie ?
Si je ne fais que de me poser des questions sur l’origine de ma colère, je ne pourrais pas réussir à la dépasser et à avancer. Prenons
deux exemples de questions qui entretiennent notre colère :
- « Pourquoi est-ce qu’il (elle) m’a fait/dit/reproché cela !? » : on est en colère après l’autre, on rend l’autre responsable de notre colère,
on se dit que « c’est de sa faute ! » - « Pourquoi est-ce que j’ai dit oui/ça ?! » : on est en colère contre nous et notre incapacité à dire non.
Quand je suis en colère, je suis à la croisée de deux chemins : celui du « oui » et celui du « non ». Pour remédier à ma colère, je dois
donc prendre une décision, mais laquelle ?
Si je n’arrive pas à me décider, alors je me renseigne, je collecte et relève de nombreuses informations sur l’un comme sur l’autre : - « Si je dis « oui », ça fait quoi ? »
- « Si je dis « non », ça fait quoi ? »
C’est déstabilisant, car contrairement à ce que j’avais initialement imaginé (que les réponses seraient simples à trouver), je me suis vite
aperçu qu’elles étaient bien plus complexes que ça.
Utopie et/ou paradoxe, j’ai fini par prendre conscience que ma stratégie de prendre un maximum d’informations, dans le but de prévenir, de dépasser et de rejeter la colère, n’a en réalité fait qu’attiser ma colère.
- Mais que s’est-il réellement passé dans ce tour de passe-passe ?
Certains disent que « oui », la colère est utile et même indispensable, alors que d’autres vous diront que « non », elle est à rejeter, à
bannir et à exterminer.
J’ai alors mené ma petite enquête, et après avoir bourlingué entre l’une et l’autre, pour choisir, je me suis rendu compte que les deux
points de vue se valaient.
Maintenant, des nuances sont à mettre en avant, entre l’un et l’autre point de vue. Il n’est plus question pour moi d’être aussi radical
comme j’ai pu l’être il fut un temps.
Alors quoi choisir ?
Ludivine et moi-même avons abordé au cours de nos précédents articles, une approche tant sur le « choix » que sur comment percevoir
et ressentir cette sensation du choix qui est propre à chacun ?
Je vais tenter de vous transmettre ce que j’ai pu retirer de cette superbe expérience que Ludivine m’a permis de réaliser, en prenant tant la gestion de mes articles ainsi que leur rédaction. - C’est une superbe opération qui a été réalisée avec brio, puisque Ludivine a commencé au cours des semaines précédentes à prendre
de plus en plus sa place, jusqu’à finir par prendre sa place en passant par une certaine forme de colère. - Pourquoi, j’emploie les mots « forme de colère »?
Tout simplement car au cours de mes dernières expériences, j’ai découvert que la colère n’avait pas qu’une seule forme, mais qu’elle en avait en réalité une multitude ! - Je ne mets volontairement pas de nombre exact, car je découvre encore aujourd’hui de nouvelles formes de colères et c’est « wouah ! », c’est extraordinaire !
La colère peut être petite, grande, profonde, superficielle et nous pouvons même y mettre des couleurs. Celle qui ressort le plus souvent
est le « rouge » : « je vois rouge », « je suis rouge de colère… »
Lorsque je me trouve dans cet état de colère, mon attention n’est plus portée sur ce que je veux exactement au fond de moi, surtout si je
retiens cette colère.
Je créé quelque part un bouchon en moi pour contenir cette colère et faire comme si de rien était.
Maintenant, si vous changer cela, il est impératif de changer quelque chose pour obtenir un apaisement en vous. Oui vous pourrez
tenir un temps comme cela. Mais tôt ou tard cela finit par céder et être trop pour pouvoir contenir cette colère qui s’accumule.
Tout comme la poubelle chez nous, si nous ne l’a vidons pas régulièrement, elle se rempli et fini par déborder.
« Tout ce qui est réprimé est compulsé. »
Et oui à force de retenir à un endroit et dans un endroit, cela fini par péter et sortir ailleurs car les émotions, surtout celle de la colère doit
être gérée en temps et en heure, pour ne pas être submergée par un raz-de-marée de colère.
D’autant plus qu’une compulsion est difficilement maîtrisable et peut intervenir à n’importe quel moment et circonstance, cela ne prévient
pas.
Cela est plus fort que nous, ça sort et surtout ça a besoin de sortir.
Quelque part la nature reprend ces droits et une fois que cela sort, nous nous sentons mieux et apaisé dans le meilleurs des cas.
Autrement certains rencontrent l’incompréhension, la frustration.
Et de nouvelles questions arrivent: « pourquoi moi? », « qu’est-ce que j’ai fait? », « qu’est ce que je n’ai pas fait? »
Est-ce utile pour résoudre la colère qui vient de nous traverser?
Bien sûre que non, ce qui est « est ». C’est un fait et rien d’autre.
Tout le reste n’est qu’une histoire que l’on créé pour se donner un sens et une compréhension qui peut être erronée.
La meilleure solution que j’ai observée: vivre la colère et se laisser traverser par celle-ci du mieux que nous pouvons. Nous avons su
le faire enfant, alors nous serons le faire adulte en se l’autorisant.
Les résultats sont exceptionnels, essayez et vous verrez.
En s’autorisant la colère, elle est rarement grande, elle est simplement juste et à sa juste place. Contrairement à s’interdire la colère, car dans ces moments là, elle est absente pendant un long moment et apparaît subitement dans des mesures d’immensités.
Et vous les amis, comment gérez vous votre colère?