Quel drôle de titre? Il paraît tellement évident ou pas en fonction d’où est-ce que nous en sommes dans notre vie.
D’ailleurs, où en sommes-nous? Au début, au milieu, à la fin?
Sommes-nous ouverts? Rigides? Prêts? Certains? Incertains? Dans le doute?
Les réponses vont différer d’un individu à un autre, pourtant les réponses devraient tendre à être les mêmes pour tous, à tout moment ou du moins complémentaires.
Cependant les diverses peurs présentent dans chacun et notamment la peur du regard des autres, la peur du jugement, nous mènent à des résultats bien plus complexes et parfois même incompréhensibles.
Tout part d’une « décision » et nous avons tous la possibilité de décider.
Décider quoi?
Décider de ce que nous voulons, décider d’Être, décider d’avancer, décider de changer.
Je peux décider:
– de m’ouvrir à de nouvelles idées,
– d’être flexible dans ma réflexion,
– d’oser de nouvelles choses,
Une idée, c’est déjà extraordinaire, alors en trouver une suite c’est toute autre chose.
Pourtant ce n’est qu’une continuité de côtés extraordinaires.
Alors pourquoi est-ce si difficile de mettre de la suite dans nos idées?
« Extraordinaire, n’est pas ordinaire ».
Jusque là je ne vous apprends pas grand chose.
« Ordinaire »
L’odinaire relève de notre « train-train » quotidien, de notre zone dite de « confort ». Autrement dit la zone que nous connaissons bien.
« Extraordinaire »
L’extrordinaire relève des choses, d’événements, de situations exceptionnels, donc quelque part tout ce qui fait appel à la rareté est souvent dit extraordinaire.
Comme tout le monde à plus ou moins peur du regard de l’extérieur la routine est souvent la même:
Une idée,
S’arrêter,
Demander l’avis à droite à gauche,
Se laisser influencer,
Se dissiper,
Perdre le fil conducteur,
Ne plus avoir de suite dans les idées et retour à la case départ.
Pourtant, les idées ce n’est pas ce qui manquent, alors que manquent-ils pour les découvrir et les vivres?
De la confiance, de l’insouciance, de la spontanéité, de l’envie, du désir, de la détermination.
Toutes ces traits de personnalité, nous les avons en nous, simplement tout cela se cultive et s’entretient comme un muscle, la santé ou encore un terrain.
Alors il vous suffit qu’à muscler vos traits de personnalité précité ci-dessus pour avoir accès facilement à des idées et à la suite dans vos idées.
Je vais vous partager une petite histoire de vie que j’ai transformé grâce à la suite dans mes idées:
J’étais en Australie avec mes parents, nous avions loué une voiture.
Les australiens conduisent à gauche, c’est mon père qui conduisait.
J’étais vraiment intrigué par la voiture et ce volant à droite.
Lors d’un week-end, nous étions partis pour un long trajet. Au bout d’un certain moment, mon père c’est arrêté pour faire une pause et prendre l’air sur un terrain quelque peu boueux, bref.
J’en ai alors profité qu’il soit descendu pour essayer cette voiture et faire demi-tour.
J’ai avancé doucement et paf la voiture n’avance plus, je m’étais embourbé. La foudre de mes parents me tombait dessus. Je restais calme car je me suis dis j’ai su faire ça alors, je vais trouvé une solution.
Mon père avait essayé de la sortir mais rien à faire, elle était embourbée, des habitations visibles au loin et nous étions le weekend, 18h passé. Niveau de complexité, cela promettait.
J’ai alors couru jusqu’au habitations pour demander une corde.
Oui je me disais qu’avec une corde et une voiture que je réussirai à arrêter au bord de la route, nous nous en sortirions.
Première maison, pas de corde, deuxième, une petite corde, troisième, alors là, se fut l’apothéose.
Je n’ai pas eut de corde, le monsieur avait un tracteur dans son garage, donc c’est avec son tracteur que nous avions regagné le lieu ou se trouvait la voiture et mes parents.
L’australien a sorti les chaînes, les a accrochées à la voiture et à ainsi gentiment sorti la voiture de la boue grâce à son tracteur.
Cette suite d’idées extraordinaires est née d’une idée extraordinaire en moi.
J’ai osé aller jusqu’au bout de mon idée quoi qu’il arrive, de rester calme et c’est passé avec quelques embûches je l’avoue.
Oui mon idée extraordinaire du moment, nous a mis dans une situation complexe à gérer par contre le sang froid que j’ai su garder, la confiance et ma détermination pour trouver une solution, nous a mené a un résultat extraordinaire. Aujourd’hui c’est un souvenir indélébile, avec quelque part une pointe de « magie », car trouver quelqu’un qui a un tracteur et qui puisse venir ainsi, c’est wouah!! C’est extraordinaire!!
Maintenant, ce coté extraordinaire, nous pouvons tous l’explorer dans notre quotidien.
Moi, j’attendais souvent de le faire lorsque je me retrouvais en vacances, car en vacances, je pouvais me lâcher un peu plus que les autres moments.
J’avais donc peu de place pour explorer ce côté qui me faisait sentir pleinement vivant, utile, heureux.
Je pensais que la vie était faite ainsi, de petits moments où nous pouvions nous lâcher à être nous et de grands moments nous devions nous contenir dans ce que nous ne sommes pas.
Aujourd’hui, les choses ont bien changé car j’ai appris à désapprendre pour apprendre ce qui me donne vraiment envie d’avancer sans avoir à me contenir sans cesse.
Je redécouvre ces moments simples, d’insouciances, de joies. Tous ces moments que je pouvais vivre pleinement enfant.
Et bizarrement, c’est à cet instant que de nouvelles idées et de la suite dans mes idées ont réapparues, c’est vraiment cool à vivre.
Redécouvrir son enfant intérieur est la clé pour avoir de la suite dans ces idées et ainsi vivre de nombreux moments extraordinaires.
Un enfant à la capacité de s’émerveiller devant tout, car au début tout lui est nouveau. Il essai de faire des connexions de créativités pour arriver à un résultat.
« C’est faire qui donne envie de faire » et c’est en pratiquant que nous devenons meilleur dans notre pratique.
Et vous les amis, avez vous des idées, de la suite dans vos idées?
Pouvez-vous voyager dans vos idées? Les construire?