Pourquoi, je reviens sur ce titre d’avancer lentement?
Je m’aperçois que j’avance lentement et que pourtant je fais beaucoup de choses.
C’est là, contradictoire et même complexe, pourquoi donc est-ce que j’en arrive à cette pensée?
Car le constat est là.
Pour chaque chose que je fais, je veux aller plus vite que la musique et cela me joue bien des tours, car jouer plus vite que la musique revient à changer le rythme.
Pour réguler ce rythme, j’entame de nouvelles choses ce qui fait que je respecte le fait d’avancer lentement. Car lorsque je fais autre « chose » je n’avance plus sur la « chose initiale ».
Et dès lors que j’avance trop sur la nouvelle chose démarré, je m’arrête pour en entamer une nouvelle et ainsi de suite.
Admettons que je me limite à 100 choses/activités et que pour chacune d’elles, j’avance à hauteur de 1%. Cela rempli, les 100% de mon avancée et pourtant en prenant du recul, je n’est avancé que de 1% au global.
Avec ce principe, j’acquiers de l’expérience, beaucoup même et mon cerveau tourne à 3000 à l’heure. Ce qui naturellement, finit par entraîner une surchauffe, d’où cette envie de nouveau pour se changer les idées et se donner l’impression de ralentir. Cependant, cela n’est qu’un leurre.
A ce rythme là, mon attention part dans tous les sens et le comble de tout cela, c’est que je le vois. Je sais maintenant par expérience qu’entamer une nouvelle activité, n’est pas opportun et que même cela me dessert.
Alors, je ne comprends pas pourquoi j’en arrive à rester dans ce processus qui me dessert.
J’ai bien conscience que le processus optimal est de choisir un projet/une activité/une chose et ce contenir à cela même au risque de se planter. Et c’est là où le bas blesse chez moi, je ne veux plus me planter ou du moins je ne veux pas me planter car j’ai peur de ce que cela risque d’amener.
Alors je fais mon maximum pour ne pas me planter sur les 100 choses/activités que je mets en places, le comble c’est que j’y arrive, mais à quel prix?
La santé, oui ma santé en paye le prix fort.
Avant, je faisais ce processus de manière complètement inconsciente et je m’étonnais du résultat et même l’extérieur s’en étonnait.
Oui, car en se retrouvant dans ce processus, nous voulons tous prendre à notre charge et ne rien laisser transparaître. « Je vais bien, tout va bien. » Alors qu’en on chie.
Je pensais que c’était un fonctionnement normal, mais normal par rapport à quoi? Par rapport à qui?
Pas par rapport à moi.
Je suis fier Aujourd’hui de noter cela, je dirais même « ENFIN », tel un accouchement ou une fin de constipation.
Oui enfin, je capte une information qui passe à 3000 à l’heure dans mon cerveau pour me dire comment mieux me sentir en moi. Cette information, je n’arrivais pas à la saisir, encore à la verbaliser pour vous l’offrir en un « bouquet de mots » qui à du sens pour moi, qui a ce sens tant recherché et qui pour autant me fait une peur bleu.
Ben oui, j’ose vous dire comment ça se passe en moi et surtout, c’est grâce à toi car tu m’aides à m’offrir ce temps, tu m’aides à saisir ce que je ne faisais pas, par peur d’où cette peur bleu qui remonte.
Cette peur fait partie de moi, je l’accueille et je vais même l’accompagner.
Oui, je l’ai déjà expérimentée, c’est clair que cela demande de l’attention, de la persévérance, de la patience et surtout de la volonté.
Voilà, les ingrédients principaux. Après chacun ajuste à sa convenance.
Oui, plus vous vous rapprochez de vous et plus les détails sont importants.
A la seule différence, c’est que maintenant, ce qui était présent dans ma tête à 3000 à l’heure, n’est plus aussi abstrait, puisque maintenant cette présence c’est concrétisée en un « bouquet de mot ».
J’ai un projet en cours, qui est important et qui mérite toute mon attention, ma patience et surtout ma présence. Je vais arrêter de fuir cette présence qui n’est rien d’autre que ce que je suis.
Pourquoi avoir peur de ce que je suis? Puisque je suis ce que je suis.
Je vais faire 100 pas de 1% chacun pour arriver à mon allure de croisière tant dans mon coté perso, que dans mon coté pro.
Cela veut dire quoi concrètement?
C’est tout simple, plutôt que d’entamer une nouvelle activité encore et encore, je n’en entame plus. Je finis celles en cours ou encore en suspends.
Je prends une décision pour chacune d’entres elles, afin de ne plus être dans la dispersion de ce que je suis et plutôt dans l’unification de ce que je suis.
Je vais épurer le « trop plein » dans le but de m’alléger et d’avancer lentement dans la destination que je choisis et que j’affine au cours de chaque pas.
Voilà, l’étape:
– de la pensée est faite,
– de la concrétisation en écrit est faite,
– de l’action en 100 jours est en-cours. « Chasse encours » A partir d’Aujourd’hui le, 24/09/2020.