« L’appel. »
L’appel prend et à plusieurs sens, tout dépend de son contexte.
Pour y voir plus clair, nous allons nous rapprocher du dictionnaire de « l’internaute ».
Sens 1: Action d’appeler, d’attirer l’attention de quelqu’un par la voix ou par un geste.
Exemple : Un appel au secours. Un appel téléphonique.
Sens 2: Invitation, incitation à agir.
Exemple : Un appel à la raison. Un appel à l’action.
Sens 3: Action de convoquer des jeunes au service militaire. (la JAPD)
Sens 4: Action de nommer les personnes pour vérifier leur présence.
Exemple : Faire l’appel à la rentrée des classes.
Cela peut sembler étrange et pourtant l’appel est bien utile pour être inciter à passer à l’action.
Ce qui est intéressant à voir, ressentir, percevoir ou encore vivre, c’est pourquoi être appelé? Pour quoi être appelé? Pour qui être appelé? Par qui ou quoi sommes nous appelés?
A vrai dire se sont des questions que je ne me posais pas, je me contentais d’être présent et de répondre aux appels extérieurs à moi.
Je pensais qu’il ne s’agissait et qu’il n’y avait que ces sens là, pour le mot « appel ».
Au plus le temps avançait, au plus je répondais à des appels lié à mon environnement, au plus je réalisais des expériences.
Je grandissais ou du moins, c’est ce que je pensais.
Je me rendais bien compte avec le temps que je ressentais et percevais une différence entre les « appels » de mon environnement qui se faisaient de plus en plus nombreux et ce que « MOI », Jérôme pouvait fournir et faire.
Je ne comprenais pas grand chose, car je n’avais pas appris cette différence qui se manifestait de plus en plus en « MOI ».
Qu’était-ce donc?
Je n’en savais rien, ou plutôt je ne voulais pas entendre, ni même ressentir ce qui m’appelait.
C’était quoi ce sentiment, cette réflexion, ou encore cet appel qui pouvait être différent de ce que j’avais pu entendre, ressentir, percevoir avant?
J’avais besoin de comprendre. Alors pour ce faire, je me suis remonté les manche et me suis mis à poser encore plus de questions dans mon environnement.
Malheureusement, ces questions ne furent pas les bienvenues, car cela revenait à remettre en question un système tout entier et dans lequel j’étais.
Je ne comprenais pas et au moins je comprenais, au plus je me marginalisais.
J’avoue que cela pouvait me faire peur.
Avant, la peur me freinait et voir même me stoppait complètement. Je préférai me résigner et ne pas traverser ces peurs, pour reprendre et continuer à faire ceux pourquoi mon environnement m’appelait et me considérait.
Sauf que cette fois-ci, j’avais décidé de suivre, non plus les appels de mon environnement, mais bien cette sensation bizarre, étrange que je pouvais ressentir et vivre en moi.
Pour plusieurs raisons: les opportunités loupées, les expériences douloureuses, mes différentes nouvelles lectures, les nouvelles personnes rencontrées, les nouvelles citations lues et apprises.
« Sois le changement que tu veux voir dans le monde. » Gandhi
Cela me suffisait pour enfin me choisir, ne plus m’abandonner, avancer dans ma direction et ce vers quoi j’aspirais intérieurement.
Je savais que cela me demanderait beaucoup, car je ne savais pas comment faire au juste?
Et me l’avouer, c’était déjà énorme, un peu comme une tempête intérieure.
La tempête était due au fait que je me suis construis tout au long de ma vie, une image, une personnalité qui correspondait au mieux à « l’appel » de mon environnement et que moi, je ne passais toujours qu’en second lieux.
Il fallu un certain temps pour que cette tempête intérieure se calme, pour laisser place au beau temps et à une forme de sérénité.
Seulement, à partir de ce moment, j’ai pu y voir plus clair et me poser MES questions et non plus les questions que tout le monde se pose et dont personne ne trouve réellement la réponse.
Je me suis fais confiance pour une fois et me suis autorisé cette fois-ci, le droit à l’erreur, le droit de me tromper. Tout simplement car j’avais réalisé que je ne savais pas, que je débutais et que je ne pouvais pas tout savoir en un éclair.
J’avais conscience, que je devais apprendre, me tromper, m’en rendre compte, chercher une solution, l’appliquer et la mettre en oeuvre pour me réaliser.
Cette prise de conscience était pour moi la base de mon évolution.
Comme je sais par expérience que la théorie et la pratique sont deux choses bien distinctes qui réservent souvent des surprises et des complexités non prévues au préalables.
Il ne me restait plus qu’a expérimentait pleinement cette théorie, cette longue observation, ce ressenti, en passant à l’action et en allant sur le terrain pratiquer ce que j’avais pu ressentir comme bizarre, étrange.
Je me rend compte aujourd’hui que cela correspondait à l’appel de mon intérieur, de ce qui était important pour moi. Et que la différence occasionnée entre mon environnement et ce que je pouvais ressentir d’étrange n’étais que la conséquence et la manifestation de l’abandon que je témoignais envers moi.
Une fois avoir ressenti cet appel, c’est souvent la traversée du désert.
Un moment important dans notre vie, où nous nous découvrons et nous réalisons.
Nous nous ajustons au fur et à mesure que nous avançons.
L’élément indispensable à cette réalisation est comme le dit A. Einstein:
LA VIE, C’EST COMME UNE BICYCLETTE, IL FAUT AVANCER POUR NE PAS PERDRE L’ÉQUILIBRE.
Et pour une traversée du désert c’est vraiment, vraiment indispensable pour aller du point A, au point B.
Le point A étant notre point de départ et notre point B, notre lieu de destination.
Et vous les amis, avez-vous déjà ressenti cette sensation bizarre, étrange, dont il n’est pas évident de mettre de mots clairs et compréhensibles de tous?
Osez-être vous en passant à l’action.
Osez dire ce que vous n’avez pas encore dit.
Osez faire ce qui est important pour vous en vous choisissant.
Et vous, vous êtes prêts à quoi pour vous?