L’avancée.
En décidant d’avancer, je me rends compte que mon entourage ne le veut pas forcément.
C’est alors là, où la fameuse phrase que mon prof de droit nous apprenait à l’école, prend tout son sens: « Je ne peux obliger quelqu’un, que part sa propre volonté. » Bien, entendu dans le meilleur des cas.
Car naturellement, on verra aussi toutes les exceptions possibles et connus à ce jour.
Dans ces cas là, bien souvent un dilemme se met en place.
Puisque je suis à la fois attiré pour aller vers ce qui me correspond et me fait vibrer.
Ou de l’autre côté, j’ai mon environnement qui ne veut pas me suivre, ni même m’aider pour cette avancée, car bien souvent, il n’y trouve aucun intérêt.
D’ailleurs, celui-ci ne me donne que des contres arguments et même interdictions suivant l’âge et statut que j’ai, pour ne pas sortir des ordres.
Alors, longtemps j’ai suivi les conseils de mon environnement.
Il en va de soit pour moi, que je suivais les conseils qui me semblaient digestes et acceptables.
Et en fait à chaque fois, je me raccrochais à mes bases, (mon éducation, la scolarité, la hiérarchie).
En d’autres termes je me raccrochais à tout sauf à moi.
J’ai beau eut retourner mes défis de vie dans tous les sens.
Je n’ai jamais trouvé de réponses satisfaisantes qui duraient dans le temps, en allant toujours chercher directement, tête baissé à l’extérieur de moi.
Pourtant, c’est comme cela que j’ai appris à la base.
Donc si la base est déjà comme cela, alors le restant ne pourra-t-être que similaire.
Il est alors important, voir incontournable de remettre en question son schéma de vie en question un jour ou l’autre.
Dans un but de voir et ressentir si l’on est aligné avec soi.
C’est donc ce que j’appliqué avec moi.
Il m’aura tout de même fallu, un grave accident de voiture avec coma et rééducation intensive, un burn-out, une séparation…, pour que je daigne me retrouver face à moi-même. Et enfin me remettre en question, sur ce qui pouvait « clocher » dans ma vie, puisque j’avais tout pour réussir, comme je n’avais de cesse de l’entendre.
C’était bien là où se trouvait toute la difficulté, car j’avais tout pour réussir pour mon entourage. Mais avais je tous les éléments dont j’avais réellement, besoins pour réussir, ce que moi je voulais.
Il y avait donc un dialogue de sourd et un rapport de force qui s’instauraient petit à petit.
Dans ces cas là, pour un enfant c’est difficile de tenir tête sur la durée.
De même, le fait que je ne me sentais pas forcément légitime de faire les choses que je voulais, alors je perdais. Puisque par dessus le marché, je m’autosabotais. Donc pour avancer, j’ai fini par me convaincre que c’était normal.
En conséquent, je niais tous mes propres besoins au profit de mon entourage.
Aujourd’hui, je vois la magie de la vie, car en écrivant cette article, je m’aperçois que la vie est vraiment généreuse. Elle a tout fait pour que je me retrouve face à moi-même et que je prenne enfin ma vie en main.
Alors suivant les personnes, cela peut se faire seul ou accompagné. Nous sommes tous uniques et donc tous différents.
Ce qui revient à dire que la solution des uns, n’est pas forcément la solution des autres.
Et à nouveau la phrase « Je ne peux obliger quelqu’un que par sa propre volonté. » prend tout son sens pour moi.
Ce n’est pas parce-que ton voisin à réussi en faisant ceci, que si je fais exactement la même chose, je réussis aussi.
Pour notre cerveau, ce n’est pas aussi aisé de le comprendre. Car voir quelqu’un qui réussi de nos propres yeux nous inspire.
Donc un schéma simpliste s’installe et forcément on aimerait le même résultat.
En fait, à ce moment là, je ne vois que la partie émergé de l’iceberg, « les avantages. »
Je ne vois que les bénéfices et pas les pertes. En conséquent c’est un fantasme.
Si, je ne remets pas en question ce schéma d’apprentissage, alors tous mes apprentissages se déroulent et se dérouleront ainsi.
Je ne verrais que les avantages et pas les inconvénients. Puis le jour où surviendra les inconvénients et bien, je serais dépassé, voir même anéanti, tellement la « baffe » est grande.
Lorsque je suis allé à l’école et bien c’est l’école qui m’a appris ce que je vais pouvoir faire en fonction de mes résultats et non en fonction de mes envies.
Alors comment faire progresser un enfant, si l’on ne se base que sur des résultats? Et non sur ses envies?
D’autant plus, que les résultats ne révèlent pas forcément la personnalité d’un enfant.
Tout comme l’arbre, cachant la forêt, on se focalise sur les résultats et on oublie tout le reste.
Si l’enfant à de mauvais résultat, ce n’est peut être pas de sa faute à proprement dit. Il y a certainement quelque chose de bien plus grand qui se cache.
Pour me construire,
j’ai d’abord été chercher au fond de moi, par le biais de respirations, de méditation, d’écoute et d’observation de la nature, quels étaient réellement mes besoins.
Puis j’ai fini par m’aventurer petit à petit dans la vie en allant faire mes « courses » où je trouverais satisfaction.
C’est alors, qu’en avançant, j’ai découvert tout un tas de chose que je ne connaissais pas. Et qui pourtant, coulait de source avec moi. C’était réellement, ce dont j’avais besoin.
Donc petit à petit, je remonte ma pente en prenant le temps de m’écouter et ainsi pouvoir me diriger vers ce dont j’ai besoin pour être en harmonie avec moi et vous partagez cela.
C’est pour cela que j’ai mis en place ce blog, je souhaite sensibiliser le maximum de parents pour instaurer un échange constructif basé sur la confiance. Puisque sans confiance, la construction familiale à savoir le noyau de la famille ne durera pas de manière pérenne.
Construire sur des bases instables ne peut qu’amener à de l’instabilité et jusqu’à un « clash ».
Si vous arrivez ou êtes au moment de ce « clash » profitez en pour vous remettre en question, pour savoir qu’est ce qui fait que je connaisse une telle situation et pourquoi?
Si vous avez besoin d’une personne sujette à vous comprendre, vous orientez, vous conseillez, je suis là.