Que donne l’arrivée d’une remise en question?

Que donne l’arrivée d’une remise en question?

A l’heure d’aujourd’hui, dès que l’on me dit ce que je dois faire, je me retrouve dans une situation complexe.
Puisque j’ai une part en moi, qui veut servir en donnant mon maximum,
Et aussi une part, qui veut s’affirmer pour enfin « être ».

Alors je me rends bien compte que les deux parties de moi on raisons.
Et pourtant quelque chose ne colle pas, puisque je n’arrive pas à complaire ces deux parties. Pourquoi?
Certainement, parce que l’ordre n’est plus adapté pour la situation d’aujourd’hui. Il fut excellent un temps pour que je puisse en arriver jusque là.

Ce qui revient à dire que seul l’ordre de ces deux éléments: servir et être soi est à inverser, en être soi et servir.
Je dis « seul « , en pensant que j’avais trouvé une réponse simple et rapide à mettre en place.
Or, je m’aperçois que le challenge est à une hauteur que j’avais sous estimée.

Pour inverser cet ordre, je dois prendre le temps de me connaître, alors que je suis plutôt du style à dire « je n’ai pas le temps« .
Naturellement, puisque je n’avais jamais eut l’occasion, ni même appris à le faire.
En conséquent, j’évoluais sans jamais « être ». J’étais tout, sauf « moi ».

Et pourquoi, je ne m’en étais jamais rendu compte?
Avant, je n’avais pas à me poser cette question et d’ailleurs même si je me la posais et l’exprimait, la réponse était la même:
« c’est comme ça et pas autrement, ce n’est pas toi qui commande. »
Alors à quoi bon me la poser, si c’est la norme?
Je me suis alors implémenté et conditionné au fait que l’ordre est de « servir sans être moi ».

Pour que le « moi », naisse et fasse suffisamment de bruit pour que je le ressent, il m’a fallu 10 ans de cheminement rocambolesque.

Comme le dit Steeve Job: « C’était le médicament le plus douloureux de ma vie, mais le patient en avait besoin »

Sur ce chemin, je courrais à vive allure en pensant que je l’avais enfin trouvé. Or, ce chemin n’était pas le mien, il n’était que celui que l’on me proposait lorsque je demandais ma route.
. Sachant que le « on » correspondait à mon environnement de l’époque (les parents, les amis, les spécialistes dans tout types de domaines).
A ce moment là, je n’étais pas en mesure d’entendre d’autres choses et réflexions accessibles.
Alors, je m’y suis engagé tel un cheval fougueux pour croquer la vie à pleine dent.
Sauf qu’à force de servir sans « être moi » pleinement. J’ai laissé beaucoup de plumes.

Donc aujourd’hui, je me retrouve face à moi même, avec des douleurs que j’ai encaissées, emmagasinées en moi pendant des années.
Sans jamais su et pu les évacuer complètement, car je n’avais jamais pris le temps de le faire en temps et en heure.

Je préférais servir autrui et leur faire plaisir, au détriment de « moi ». Alors que pour durer dans le temps et ainsi aider un maximum de personne. Je dois apprendre à me connaître et me faire plaisir en premier, pour être solide et durable.

Je ne le savais pas, donc oui, pendant longtemps j’ai dis que c’est de la faute de… mais cela ne me servait à rien si ce n’était que me desservir.
Et je ne comprenais pas, donc je continuais toujours avec la même démarche, tout en pensant que je m’en sortirais ainsi.

Pour A.Einstein: « La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent. »

Je n’avais pas compris que le monde n’avait que faire des personnes qui se « plaignent », même si la raison est justifiée pour le faire.
J’avoue, que lorsque l’on vit une situation délicate, le soutient, le réconfort, les conseils, l’aide sont les bienvenus.
C’est d’ailleurs ce que j’ai cherché pendant ces 10 dernières années pour ainsi souffler un petit peu.

Je ne me rendais pas compte de la difficulté que j’occasionnais, car mes nombreuses questions n’avaient pas forcément de réponses à ceux, à qui je posais. Et maintenant, je le comprends car qui mieux que moi peux me comprendre?

L’environnement que j’ai côtoyé pendant ces 10 dernières années, m’a orienté, conseillé, aidé à la hauteur de ce qu’il pouvait faire pour moi, avec les éléments qu’ils avaient à leurs dispositions.
Et c’est parfait, car même si je ne le voyais et ne le comprenais pas, ils m’ont aidé à grandir et en procédant ainsi j’ai réussi à trouver mon déclic.
Je ne dis pas non plus que tout est gagné, car derrière je dois me bouger pour prendre soin de mon corps et ainsi retrouver toutes les « plumes » que j’ai laissées sur mon chemin.
Grâce à toutes les personnes que j’ai rencontrées sur ce chemin, j’ai enfin pu trouver et comprendre, toutes mes difficultés en posant des mots dessus.

Maintenant, je vois à quel point la vie peut être magique et généreuse. Je ne le comprenais pas, car il m’arrivait tuile sur tuile et je peux vous dire que si je cumule mes 10 dernières années de tuiles et bien je peux construire, un super toit et abriter beaucoup de monde.
Maintenant, si vous aussi, vous avez des tuiles de vie (parentalité, accident, burn-out, handicap, maladie) alors nous pourront voir ensemble ce que nous pouvons et pourrons faire ensemble pour agrandir ce toit.

Je ne peux pas trop faire du général, lorsque je vois que l’on est tous unique et que nous avons tous notre histoire de vie.
Nos tuiles ne demandent qu’à être employées pour servir.

C’est du sur mesure, d’ailleurs pour la construction d’un puzzle, chaque pièce à sa place. Et à force de construire des puzzles qui n’étaient pas les miens et bien j’ai acquis grâce à cela un grand nombre de capacités et pu comprendre beaucoup de choses.

L’objectif est d’aboutir à un abri colossale et résistant à tout type de défi.

Je vous souhaite, le meilleur et le courage de mettre vos tuiles en avant, car petit à petit mon réseaux se développe.

« Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin » [proverbe africain]

 

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