« Ce n’est qu’un détail. »
Les pierres misent en équilibres forme une structure éphémère (le tout).
Il ne faut qu’un détail (vent, pression, vague, oiseau…) pour venir perturber l’équilibre de ce tout.
Nous allons voir:
1 – Définition du mot « détail » selon l’internaute.
2- Le sens que peut prendre dans le psyché, suivi de ses conséquences.
3 – Comment faire et les choix possibles qui s’ouvrent à moi.
4 – Conclusion.
1 – Définition selon le dictionnaire de l’internaute:
détail , nom masculin
Sens 1: Vente par petites quantités, par opposition à la vente en gros.
Sens 2: Élément particulier d’un ensemble.
Sens 3 Énumération précise de quelque chose.
Sens 4 Élément secondaire, peu important.
2 – Le sens que peut prendre dans le psyché: « ce n’est qu’un détail. »
Quelle phrase destructrice!? Et pourtant ce n’est qu’une phrase et donc un détail à l’échelle de notre vie.
Cette phrase, je l’ai souvent entendu peut-être trop, ce qui fait qu’avec le temps, j’ai fini par m’éloigner complètement de ce que j’étais au profit de ce que je n’étais pas vraiment.
Ce qui a eut des conséquences et quelles conséquences?
Une perte de confiance de soi et d’estime de soi. Autrement dit: « il ne reste pas grand chose du bonhomme. »
Quand dans une embarcation, il n’y a plus personne à la barre pour diriger le bateau, les choses se complexifient très rapidement, puis-qu’à la merci de la nature et surtout à la dérive.
Si je ramène cela à la vie humaine, je peux ressentir diverses choses, symptômes et états désagréables. Et bien souvent cela se matérialise en « maladie », « accident ».
Ou bien, a un moment de ma vie je peux me sentir complètement seul, désemparé, sans ressource intérieur et extérieur, perdu, sans aucun sens, ou direction dans ma vie.
Tout cela, car j’ai délaissé tous les détails qui m’animaient au profit de ceux qui ne m’animaient pas et qui pourtant étaient donnés pour mon bien me disait-on.
Il est clair que lorsque nous resentons en nous l’appel et que nous commençons à nous écouter, alors de nombreux détails arrivent en masse.
Il faut être paré à les accueillir, sans quoi c’est un peu la tempête intérieur.
Je vous invite à lire les deux articles précédents si ce n’est pas déjà fait pour y apporter un meilleure compréhension et ainsi éviter les ambiguïtés .
Au plus je vais me rapprocher de ce que je suis et au plus je serais moins compris de l’extérieur. Naturellement, puisque nous sommes unique.
A ce moment là, les détails qui me heurtent encore pour l’instant ne peuvent être compris et entendu de tous.
3 – Comment faire et les choix possibles qui s’ouvrent à moi?
Plusieurs possibilités s’offrent à moi, encore faut-il que j’en prenne conscience et que je les connaisses, car comme je l’ai dis dans mes précédents articles « je ne peux savoir, que ce que j’ai appris. »
Si je n’ai pas connaissance de ces choix, comment puis je penser que je suis libre de choisir. Je me sens alors imposé.
. Première possibilité: Je ne change rien de ce que je sais et connais déjà.
Je me contente de ravaler l’incompréhension de ce détail.
Autrement dit ou pensé, je me dis que « ce n’est qu’un détail », et bien d’accord je l’entends, le conçois et finis par le laisser tomber.
Cependant, je le laisse tomber où? Pour qui? Pour quoi? Et pourquoi?
Je vais essayer de répondre à ces questions du mieux que je peux:
. Je le laisse tomber où? En moi ou dans le néant si je n’ai pas encore conscience de mon « MOI ».
. Je le laisse tomber pour qui? Mon environnement, car moi je veux comprendre ce détail, mais ne prends pas suffisamment de responsabilité pour mettre ce détail en lumière.
. Je le laisse tomber pour quoi? C’est là, ou cela devient intéressant, car c’est pour du « vide », une absence de réponse concrète ou encore un rejet, une fuite.
. Je le laisse tomber pourquoi? Car cela me demande un véritable effort, une véritable envie et donc un véritable investissement pour assouvir ma curiosité. Tout cela pour un simple détail, comme j’ai pu l’entendre et le retenir. Et donc je l’abandonne et m’abandonne inconsciemment par la même occasion.
. Deuxième possibilité: Je pose les questions et persévère pour comprendre ces détails.
Je cherche à braver les silences, les rejets, les refus.
J’agis comme cela car « l’appel » et « l’écoute » interne ont été suffisamment forts et intenses pour que je les comprennent et en prennent conscience, pour cette fois-ci ne pas m’abandonner et être présent avec moi.
Il est clair que cette possibilité est la moins aisée à accomplir, car là se trouve bien souvent « la traversée du désert. » Cette traversée est redoutée car c’est l’inconnu à tout point de vu. Seul le titre nous donne une information qui varie selon le vécu de chacun.
Une fois entamée, mon environnement proche ne me comprend plus ou très peu, ce qui fait que les refus et rejets s’accentuent.
Et c’est alors en me choisissant que je pourrais continuer d’avancer.
. Troisième possibilité: Une remise en question à double sens sur le détail qui coince, afin continuer d’avancer ensemble, sans quoi, il y a rupture.
Cette rupture ne doit pas être perçu, comme une sanction mais plutôt comme une libération, car il y a eut un détail portant à confusion.
Et donc plutôt que de laisser envenimer et perdurer les choses, les deux parties ont mis du sien pour trouver une solution, un terrain d’entente pour répondre à ce détail.
Et comme aucune issue favorable pour continuer d’avancer ensemble, n’a été trouvée, il y a rupture d’un commun accord.
Celle-ci est plus rare et a pour chance d’exister.
4 – Conclusion:
Les formes de choix s’obtiennent avec le temps et l’apprentissage.
En fusionnant les deux, j’acquière l’expérience.
Un détail est peut-être rien pour vous et pourtant, ce même détail peut faire toute la différence dans votre vie.
Et vous les amis où en êtes vous dans vos détails et avec vos détails?
Que faites vous avec tout cela?