Pourquoi faire?

Pourquoi faire ?

C’est une question qui revient souvent, tant pour mes clients que pour moi-même, vis-à-vis de ceux qui m’apprennent, me forment ou encore activent ma curiosité.

Alors je me suis dit : « Pourquoi me priverais-je de vous partager ma réflexion sur ce sujet ? »

Dans un premier temps, pour y voir plus clair, nous définirons les mots « pourquoi » et « faire » grâce au dictionnaire de l’internaute.
Dans un second temps, nous verrons les possibilités d’articulation de ces mots entre eux, leur(s) conséquences(s), puis nous en ferons une synthèse pour mieux comprendre comment cela fonctionne.


1. Définition du mot « pourquoi » et « faire » selon le dictionnaire de l’internaute.

« Pourquoi » est soit un adverbe, soit un nom masculin.
En tant qu’adverbe , il est un terme interrogatif que l’on emploie pour dire « pour quelle raison, dans quelle intention, pour quelle cause ».
Exemple : Je te le demande encore une fois : pourquoi m’as-tu menti sur un sujet aussi important ?

Quand il est utilisé en tant que nom masculin , il sert à évoquer la cause, la raison de quelque chose.
Exemple : Connaître le pourquoi du comment.
Synonymes : cause, motif, raison.

« Faire  » est un verbe ayant plusieurs significations
Sens 1 Causer, avoir pour effet.
Exemple : Faire rigoler.
Sens 2 Accomplir, effectuer une action.
Exemple : Faire un travail, faire l’amour, faire un nœud de cravate.
Sens 3 Réaliser, construire quelque chose.
Exemple : Faire construire, faire une cabane, faire un CV.
Sens 4 En mathématiques, il a le sens d’ « égaler ».
Exemple : Deux et deux font quatre.« 

Autres sens :
Verbe impersonnel : Il fait beau.
Verbe intransitif : il fait jeune.

 

Malgré ces deux mots qui paraissent simples à première vue, je me rends compte, en creusant un peu plus leurs définitions,  que leur sens est plus complexe qu’il n’en paraît.

Maintenant, nous allons donc réunir ces deux mots et voir ce que cela peut nous apporter de constructif. Car mon but ici est bien que vous puissiez en retirer un intérêt, sans quoi cela n’aurait aucun sens.

2. Les possibilités d’articulation de ces deux mots, « pourquoi » et « faire », et leur(s) conséquence(s)

Il est intéressant de prendre du recul par rapport à ces deux mots, parce qu’ils peuvent influencer ce que je peux émettre comme pensée(s) et recevoir (de la vie) en retour.

Tout un tas de questions peuvent en effet émerger lorsque je décide de faire quelque chose :
Est-ce que cela va marcher pour moi ?
Est-ce que ce que je propose est suffisamment bon ?Est-ce que je peux être encore plus concentré/focalisé/focus sur les objectifs que je souhaite atteindre ?
Comment développer, améliorer, renforcer ma productivité ?

Avec de telles questions, vous risquez de paniquer et de penser que ce n’est pas fait pour vous. S’en suivra vraisemblablement la fameuse question : « POURQUOI FAIRE ?! »

Bien que tout le monde passe par les mêmes envies et désirs (être heureux et éviter la souffrance), il y a une chose qui diffère d’une personne à l’autre : c’est le temps pour y parvenir.
Pour certains, il faudra peu de temps pour arriver à tel résultat. Pour d’autres, cela prendra plus de temps pour arriver à ce même résultat.

Cela peut sembler fou !

Quand nous sommes bébé,  cette question du « Pourquoi faire ? » ne nous effleure même pas l’esprit. Nous avons à ce stade une conscience bien différente de celle d’un l’enfant, et encore plus de celle d’un adulte.

Maintenant, si on prend le temps de comparer les résultats obtenus par un bébé et par un adulte, sur une même période de temps, il n’y a pas photo.

Les bébés ont une énergie débordante, leur permettant de réaliser des choses extraordinaires et ce sur une période très courte.
Ils ne savent apparemment pas qu’ils peuvent échouer et la notion de temps n’existe quasiment pas. Leurs parents les conditionnent (a minima ou complètement) dans un cadre dans lequel ils peuvent a priori grandir et évoluer.
Ils apprennent ainsi à se mouvoir, à s’exprimer, à émettre divers sons, ils découvrent leur langue maternelle, et tout va très très vite jusqu’à l’âge de 3 ans où commence l’école.

Pour un adulte, apprendre autant de choses dans le même laps de temps que cela prendrait à un bébé relèverait d’une complexité gigantesque. On aurait l’impression de toucher aux fondamentaux de ce qui nous définit à cet instant T, ou de ce que nous sommes ou croyons être à ce moment précis de notre existence :
Cela revient à remettre en question tout ce que j’ai appris jusqu’à maintenant : Alors pourquoi faire cela ?

La réponse est simple, tellement simple qu’elle est ignorée car nous ne sommes plus des bébés et ne voulons plus forcément penser comme tels, car à quoi bon ?

Ce monde nous est révolu et nous devons avancer.
Ce qui se comprend parfaitement ! D’ailleurs, les personnes qui pensent encore comme des bébés sont souvent considérées dépendantes et sont placées dans des régimes bien particuliers : maisons de retraite, hôpitaux, tutelles, curatelles et j’en passe.

Cela me paraît tout aussi intéressant que paradoxal. mais cela peut aussi se comprendre très facilement. Un bébé est « vierge » dans ses connaissances, il a donc de la place pour apprendre et emmagasiner des informations. Alors qu’un adulte lui, est plein de connaissances, trop peut-être. C’est ce qui fait qu’il est plus lent pour engranger de nouvelles informations.

Prenons une image pour illustrer cela, celle d’un ordinateur tout neuf et d’un autre déjà bourré d’informations.
Lequel est le plus productif ?
Lequel me sert le mieux ?
Lequel m’est le plus utile ?
Lequel va durer le plus de temps ?
Lequel est le plus performant ?
Lequel a le plus de mémoire ?

Tout un tas de questions qui mènent à réfléchir, car les deux ont des avantages et des inconvénients.
Avec le tout nouvel ordinateur, je suis tenté de consommer beaucoup et rapidement, car j’ai de la place pour stocker cela. Alors qu’avec mon ordinateur bourré d’informations, la place et l’organisation seraient des questions fondamentales pour savoir quoi prendre en plus ou de quoi me séparer ?

Qu’est-ce qui a le plus de valeur ? d’importance ?

L’un possède l’expérience et l’autre la fougue de la jeunesse.
Alors si l’un apporte à l’autre et l’autre apporte à l’un, les deux seront émetteurs et récepteurs, ce qui aura pour conséquence une alchimie optimale.

Hors, est-ce que les deux prennent le temps ?
Le temps de chacun est différent, alors comment mesurer deux temps différents s’il n’y a pas d’accord commun au préalable ?

3. La synthèse pour mieux comprendre le fonctionnement de « pourquoi faire? »

En faisant, j’accumule de l’expérience car celle-ci ne s’acquiert que par le biais de l’action, autrement dit par le « faire. »
Oui, « faire » vous fait prendre le risque de « mal faire » (faux pas) mais aussi le risque de « bien faire » (bons pas) !
Dans tous les cas, cela permet d’avancer vers soi, d’apprendre à mieux se connaître, de s’améliorer, de se réajuster et ainsi finir par trouver son chemin: « LE POURQUOI »
Alors que « Ne rien faire » vous fera à coup sûr prendre le risque de passer à côté de votre vie, ou simplement mener une vie où ne « survivre que pour exister. »

Et vous les amis ? Savez-vous pourquoi vous faites ce que vous faites ?

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