Bonne Année 2019, les Amis.

Je profite de ce premier jeudi de l’année 2019 pour vous souhaiter tous mes vœux les meilleurs. A savoir, ceux que vous avez au fond de vous et qui ne demandent qu’à sortir pour s’épanouir.

Encore faut-il être en mesure de les recevoir, de les ressentir pour les verbaliser, les écrire et les réaliser ?

C’est le minimum que je vous souhaite.

Autrement dit, nous revoilà repartis pour une nouvelle année.

Se souhaiter des bons vœux pour la nouvelle année peut paraître rengaine, alors je vais vous dire : Pour certains oui, pour d’autres non. D’autres encore n’y prêtent même plus attention, jusqu’à ce qu’on les leur souhaite…

Pour la plupart, nos vœux ont été prononcés il y a bien longtemps, dès notre plus jeune âge. Oui, nous avions des vœux, des souhaits qui venaient de nos désirs profonds et sincères. Ils étaient dépourvus de faussetés. Autrement dit, ils étaient purs.

Cependant, tout cela n’a duré qu’un temps, puisque tous ces vœux et ces souhaits ont été revisités par l’extérieur. Petit à petit, ils ont devenus moins sûrs, moins solides et donc plus friables.

Je me rappelle lorsque j’étais petit et que je souhaitais mes vœux à mes grands-parents et à mon arrière grand-mère (oui j’ai eu cette chance de connaître mon arrière grand-mère, merci la vie !)

Je leur souhaitais principalement ce qu’on m’avait appris à leur souhaiter, à savoir une bonne santé, l’amour, la joie, la prospérité, l’argent. Je ne comprenais pas grand-chose, car mes préoccupations d’enfant étaient toutes autres.

Et oui, vous savez lorsque vous n’êtes pas encore un adulte, un « vieux », que vous n’êtes encore qu’un enfant, même un jeune. Vos intérêts sont tout autres, du moins dans le peu de ceux que j’entrevoyais à cette période de ma jeunesse.

Moi, je courais à droite à gauche, je montais aux arbres…etc. J’étais tôt ou tard rattrapé, et plus c’était tard, plus les sanctions étaient conséquentes. C’était le jeu, vous me direz.

J’ai fini par arrêter d’attendre trop tard, ou sinon je jouais avec l’extrême limite du trop tard pour profiter un maximum de mon enfance.

D’autant plus que j’avais toutes les raisons de chercher à en profiter de cette enfance ! Car apparemment une fois adulte ou « vieux », la santé, la joie, le bonheur et l’argent finissaient par disparaître…

J’avais fait de cette pensée une généralité, alors qu’il n’en était pas comme cela pour tout le monde.

Lorsque j’en ai pris conscience, cela a été une révélation pour moi, et je l’avoue : une sacrée claque aussi, car je devais revoir mon mode de pensée.

C’était pour moi à l’époque incommensurable et pourtant, je n’étais qu’au début de mes surprises et de mes remises en questions.

Découvrir que sa construction mentale, à un certain âge de vie, est limitée et en plus erronée, ne facilitent en rien la transition, le changement, l’adaptation.

Oui, notre mental, notre égo, nous disent quelque chose de ce style là : « Non, ne touches pas ! Nous avons mis des années à construire cela, alors tu vas nous faire plaisir de ne pas changer cela et continuer ta vie tranquille pépère. »

Lorsque j’ai découvert que j’avais la possibilité de changer pour aller vers autre chose que ce que mes adultes et mes « vieux » me disaient, et bien j’ai dit « oui » !

Bon là, une autre histoire commençait, car il n’y avait plus grand monde de présent, à part moi, mes souhaits et mes vœux.

J’avais l’impression d’être seul au bord de la route, avec mon baluchon à faire du stop et à conquérir le monde. Pour tout dire, cette impression s’est réalisée. Sauf que sur ma route, je me suis rendu compte que ma famille, mes adultes, mes « vieux » me manquaient. Donc je suis retourné chez moi, du moins c’est ce que je pensais.

(Je ne sais pas si vous avez déjà expérimenté de prendre un poussin à une poule ? Et bien lorsque vous le lui rendez, elle le rejette car il y a l’odeur d’humain dessus. Je vous le dis car c’est ce que j’ai expérimenté petit.)

J’ai découvert qu’il y avait un écart entre nos façons de penser et que je ne pouvais plus faire machine arrière. Ils disaient des choses qui n’avaient plus de sens pour moi. Alors j’essayais de leur dire ce que j’avais découvert, mais je n’arrivais pas à leur retranscrire ce que j’avais compris.

Alors je m’efforçais et m’épuisais, en tentant de leur apprendre ce qui m’aidait dans ma nouvelle vie.

Je savais d’où je venais et j’avais envie de rendre la vie des miens un peu plus digne, avec en prime moins de souffrances.

Bien évidemment, je ne savais pas encore la résultante de tout ça, elle se cachait encore. Si je l’avais su, je ne me serais jamais jeté corps et âme dans cette envie d’aider ma famille, mes adultes, mes « vieux ». Mon attention et mon intention premières étaient de bien faire.

J’étais en train de réaliser et d’accomplir ma fin avec ma famille, mes adultes et mes vieux. Autrement dit, je n’avais pas conscience que de vouloir aider coûte que coûte, c’était ma fin que j’orchestrais.

Vous savez, c’était un peu comme L’allégorie de la caverne de Platon.

L’allégorie de la caverne est une allégorie exposée par Platon dans le Livre VII de La République.

Pour Platon, nous sommes tous prisonniers d’une caverne.

Cette caverne dans laquelle nous sommes pris au piège, c’est l’illusion. Platon affirme que nous vivons tous dans l’illusion. Nous sommes prisonniers de nos jugements, de fausses idées reçues, de croyances… Et tout cela nous empêche de vivre dans la vérité ; puisque ce que nous croyons savoir est faux, notre rapport avec le réel est donc complètement erroné.

Si vous voulez en savoir plus, je vous invite à lire l’explication donnée ici : https://www.institut-pandore.com/philosophie/caverne-platon/ ou bien sur Wikipédia.

J’ai eu la chance de me rendre compte de cela avant ma fin.

Maintenant, je préfère donc laisser chacun se souhaiter ce qu’il veut pour son présent et son futur.

Je tiens juste à vous dire que ce n’est pas parce que votre passé n’a pas été comme vous le désiriez, qu’il n’en sera pas autrement demain.

Je vous souhaite encore une excellente année 2019.

J’emploie là volontairement le mot « encore » car la répétition vous permet, à la longue, de venir à bout de vos schémas neuronaux, pour ainsi arriver à vivre ce que vous souhaitez au plus profond de vous.

Voilà ce que je vous souhaite pour cette année 2019 !!

Maintenant les amis, si vous souhaitez nous partager ce que vous désirez mettre en place, vous êtes les bienvenus.

Avant de changer quelque chose, il est important de faire un état des lieux, pour savoir quoi changer et où changer, autrement c’est complexe.

Alors commençons par le début, c’est à vous maintenant ! 😀

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