Les articles de Fantômas : déconnecter pour s’en aller, ou pour se connecter à autre chose ?

Le droit à la déconnexion c’est cool, c’est rare, car le grand manège à la con nous happe et nous conditionne, jusqu’à nous faire oublier que nous aussi on l’a, ce droit.

Le tout est de bien l’utiliser. Jérôme, toujours là dans le coin, pas bien loin, pour nous rappeler à l’ordre, tu dis qu’un gros dodo n’est pas forcément la solution. Non, ce n’est pas la solution, si, comme la belle au bois dormant on se réveille 100 ans plus tard, car en effet, on risque d’avoir loupé quelques trucs et de ne plus rien capter. Et là hop on a qu’une envie, boum, ben on se rendort…

Après tout, on a bien le droit de se rendormir, si on a plus d’espoir. On dit que l’espoir fait vivre, alors quand y’en a plus ben y’en a plus, point barre et bonne nuit (ultra longue du coup, vous l’aurez compris !).

Mais il est vrai que l’option de Jérôme laisse une porte ouverte qui mérite qu’on s’y attarde. Bon les emmerdes, épreuves et compagnie, il appelle ça routine lui… Drôle de définition de la routine. Moi j’appellerai ça plutôt le quotidien, le monde concret quoi, là où c’est dur là où on en chie, grave. Tout le monde passe par là, le quotidien, on y a tous droit et on est, quoi qu’on en dise, tous dedans, tous obligés de subir des contraintes.

A nous de faire en sorte, quand c’est possible, de nous les alléger autant qu’on le peut. Oui, alléger le fardeau, c’est réalisable. Faire le point entre ce qui n’est vraiment plus supportable et ce que l’on peut encore accepter. Car changer radicalement, avoir une vie meilleure, on en rêve tous. Mais déjà il faut le vouloir, et ensuite se donner les moyens. Par contre, une fois le bilan fait : qu’est ce que je ne supporte plus ? quelles sont les contraintes, que, quoi que je fasse je serai obligé de conserver ? (oui, faut pas rêver, quoi qu’on fasse, il faut garder les pieds bien sur terre- c’est moi, un fantôme, qui dit ça ! mdr !!- car des contraintes on en aura forcément, ça fait partie de chaque aventure).

Dans ce contexte là, qu’est ce qu’il est possible de faire ? et là, tranquillou bilou, on commence à y voir plus clair dans le merdier et pas à pas, on met en place des fondations différentes. C’est important de mettre en place des fondations, que la base du changement souhaité soit solide. Car on sait tous que si une maison, aussi magnifique soit-elle, est bâtie sur aucune fondation, elle ne tient pas et finit par s’écrouler.

Alors, avant de faire n’importe quoi, de se dire j’en ai marre de cette vie de merde, il me semble que les questions à se poser avant de tout foutre en l’air (dommage quand on a déjà bâti certains trucs qui ont de la gueule et qui tiennent la route !!) sont :

  • qu’est ce qui est vraiment insupportable ?
  • qu’est ce que je peux changer pour m’alléger le fardeau ?
  • vers quoi j’ai envie d’aller et quels moyens je dois mettre en œuvre pour y arriver ?

Le tout c’est d’avoir des envies, des projets, avoir une raison de se lever le matin. Même si on vit au présent, car c’est très important de savourer chaque bon moment en mode CARPE DIEM, il ne faut pas oublier que DEMAIN NOUS APPARTIENT. Mais il nous appartient à partir du moment où l’on sait ce qu’on veut, ce que l’on ne veut plus, et comment on va s’ y prendre dorénavant.

et surtout, un jour à la fois.

eh oui Paris ne s’est pas fait en un jour, même si c’est une expression ringarde de vieux con eh ben figurerez vous que quoique vous en pensez elle a du sens !

Oui je sais ça fiche mal ce concept dans le monde actuel où tout le monde veut tout tout de suite.

Mais quand on y pense, quand on a tout et tout se suite, qu’est ce qu’on fait après, on s’emmerde ou bien ?

ou alors on en veut encore plus…

bim, le piège, car parti comme ça, eh ben vous savez quoi, on est jamais content si on tombe là dedans. Et on ne va pas bien quand on est jamais content.

Alors, un peu de patience, des gros dodos si nécessaire, et on se réveille avec un joli plan d’action. Et UN JOUR A LA FOIS on le met en pratique.

et vous avez quoi aussi ? Quand vraiment tout fait chier et que certains jours on ne subit que des contraintes ? et ben on lâche un peu de lest et on fait un truc cool qui nous plait ad onf, un truc rien que pour nous, et on prend l’habitude dans le merdier du quotidien de se faire plaisir aussi, ça mange pas de pain (encore une expression de vieux… lol) et n’attendez pas que le bien être vienne systématiquement des autres, parce que là, y’en a qui sont morts à attendre comme ça…

Donc, Jérôme, déconnecter pour aller vers autre chose de la manière décrite dans ta réaction à mon dernier article est vraiment très très inspirant, alors merci, c’est cool. Je m’inspire, ensuite je mets à ma sauce, et, qui vivra verra !!

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