Ma Re-naissance : la naissance

Ma re-naissance : la naissance

En ce moment je me sens re-naître à qui je suis vraiment, à ce que j’aime, à mes aspirations, à mon chemin de vie.

C’est un grand courant d’air dans ma vie, comme un re-set.

Avant de parler de ce que je sens en ce moment, de ce que je vois et de ce qui m’attire (le nouveau moi), je tiens à parler de là d’où je viens, de ce que j’ai été, des élans où je n’ai pas été moi et que j’ai dû transformer / me débarrasser.

Car oui, à la naissance : je me demande si on est neutre ! Si on est soi neutrement.

Ou si déjà on s’est drapé dans du faux-self, et qu’on agit en partie avec du faux-self.

Mais là n’est pas la question, il s’agit pour moi aujourd’hui de RACONTER.

Petite enfance

Je suis né dans les Ardennes, une terre que j’adore (les forêts <3 la Meuse <3) le 17 Décembre 1984 à Charleville-Mézières.

Enfant intrépide et « motivé » :-), j’ai le souvenir de moi comme d’un aventurier. Petit, je ne savais pas encore marcher que je sortais de mon parc à barreaux la tête en bas, en prenant les barreaux avec mes gros orteils.

Mes parents m’ont retrouvé sur le toit de la maison au dessus du deuxième étage également, me déplaçant à 4 pattes. Une échelle avait été laissée, j’ai eu envie d’explorer la hauteur !

J’ai grandi avec des loups de Sibérie. En effet mes parents ne sont pas très conventionnels : un père instituteur féru d’électronique, d’informatique, d’animaux sauvages / une mère institutrice échappée d’une famille de catholiques intégristes dans laquelle on lui a fait comprendre qu’elle était un poids (mysoginie, fausse bourgeoisie, paraître un maximum).

Quand je raconte que j’ai grandi avec des loups, certains peinent à me croire. Mais j’ai des anecdotes. Et les élèves de mes parents s’en souviennent car loups, renards, corneilles venaient en classe avec eux : une autre époque ! (c’était avant de goudronner 100% des cours d’écoles, d’avoir peur de la moindre bactérie)

J’ai le souvenir de ne pas avoir été compris par ma parents.
Ma fougue a trouvé une réponse : un jour j’ai tartiné mes cheveux avec une motte de beurre (fun !), et mes parents n’ont rien trouvé de mieux que de me laver avec un produit qui m’a brûlé.
Ça a stoppé certains élans de fougue. Mes parents se sont félicités, mais moi au fond j’ai mis quelque chose de moi en suspens.

Petit, je disais à mon grand frère qu’il était un froussard car il ne sautait pas les murs de 1,5m comme moi. Je le trouvais peureux et réservé sur certaines choses 🙂

Ensuite j’ai commencé à aller à l’école. Je n’ai pas tous les souvenirs car j’ai gardé peu de souvenirs de ma petite enfance, mais plusieurs m’ont profondément marqués :

  • maternelle petite section ou maternelle moyenne section : la maîtresse que j’avais passait son temps à me dire que j’étais nul, que je ne serai jamais un génie comme mon frère (qu’elle a eu 3 ans avant), me volait mes jouets, me dénigrait constamment, m’a même mis du scotch de déménagement sur la bouche pour que je la ferme.

Ça s’appelle de la maltraitance. Mais petit, je ne savais pas ce que c’était, je ne savais pas qu’il fallait en parler. J’en ai parlé vers mes 25 ans (?) à mes parents, choqués, qui m’ont demandé pourquoi je n’en ai pas parlé avant. Mes parents m’ont toujours défendu à l’école quand un prof était injuste avec moi.

  • je faisais exprès de faire l’inverse de ce que cette maîtresse me demandait. Je le faisais consciemment. Pour la faire ch**r. Conscient que je maîtrisais ce qu’elle me demandait, et une partie de moi consciente que je n’allais pas plier devant sa déviance et son abus d’autorité. Je déteste toujours aujourd’hui que des profs abusent de leur position pour la faire à l’envers à leurs élèves, au lieu de les aider à s’élever eux-mêmes, à mieux se connaître, à mieux vivre ensemble ET à maîtriser des compétences (éducation).
  • En maternelle et début d’école primaire, je pleurais tous les matins pour aller à l’école. Mes parents ne savaient pas quoi faire. Comme j’étais dans la même école qu’eux, ils se sont arrangés pour que je ne les ai pas en classe, de peur que j’associe école (que visiblement je n’aimais pas) et parents. J’ai donc été enseigné par différents professeurs et seulement en CM2 j’ai eu ma mère en classe, prof à temps partiel (je ne sais pas comment ça s’appelle, ce sont les profs qui complètent l’emploi du temps du prof titulaire, ma mère gérait plusieurs classes et niveaux, mon maître principal une seule classe mono-niveau)

J’étais brillant en classe. J’aimais beaucoup la matière intellectuelle, j’avais envie d’être le meilleur. Je ne supportais pas de ne pas savoir. Je me rappelle être fasciné par les mathématiques, je faisais des exercices sans relâche à la maison de mon propre chef, des arbres d’addition. J’aimais ça. Je dormais habillé pour gagner du temps le matin, et le soir dans ma chambre je faisais des arbres d’additions 🙂

Enfance

Timide, réservé, j’avais une tête de premier de la classe. Gauche avec mon corps, je n’aimais pas trop le sport à l’école. Et je ne faisais pas de sport de manière extra-scolaire.
Extra-scolairement : je jouais aux jeux de société, je jouais à l’ordinateur (mon père était parmi les très rares possesseurs d’un ordinateur à cet époque. J’ai appris un anglais basique dans les jeux !). Pas d’activité extra-scolaire : on a inventé toutes nos activités avec mon frère. On était toujours ensemble <3

La scolarité avance. Je suis un mélange de timidité, de provocation, de rebéllion, de colère, de grande tristesse, d’intelligence mentale.
J’ai toujours eu des amis, qui je crois m’aimaient pour mon côté « premier de la classe mais rebelle avec du sarcasme ». À la fois un mécanisme de survie et du sabotage de qui j’étais vraiment je crois (mais je n’en avais pas conscience, c’est maintenant que je dis ça).

Je ne faisais mes devoirs que quand j’en avais envie (quand j’y repense : c’est du grand n’importe quoi de se taper 7h de cours le cul assis PUIS d’avoir des choses à faire à la maison. C’est du gavage, et du temps passé à passer à côté de sa personnalité. Posture d’accueil mais quasi-jamais d’expression de soi).
Mes parents ont toujours fait un deal avec moi : si j’ai des bonnes notes (je crois que c’était 15/20 mini), ils ne me demandent jamais si j’ai des exercices à faire ni si je les ai fait.
Je ne leur ai jamais montré mon cahier de texte (et au fond de moi je n’en avais rien à foutre du système scolaire, même si j’aimais apprendre de la matière intellectuelle).

Adolescence


Collège : je m’habille pas mal en noir. Je découvre le métal (la musique) grâce à mon grand frère qui ramène à la maison une cassette d’Iron Maiden (album que j’écoute encore !) puis une autre de Sepultura. Je m’endors en écoutant du Sepultura. À l’époque je trouve ça normal. Ça devait correspondre au taux de colère que j’avais en moi sans le savoir.

Collège : mon niveau baisse. Ma rebéllion augmente. Je ne suis plus le premier de la classe, d’autres sont meilleurs que moi et font religieusement leurs exercices. Moi j’ai envie de plus défier le système et les profs que je n’aime pas. Je travaille moins mais je travaille quand-même. J’ai de très bons résultats. Je crois que plusieurs profs me disent que je peux aller plus loin, mais pour quoi faire ? Je n’ai pas envie d’être un mouton.

Collège : ma prof de Français en 5ème ou 4ème (je m’attache à une période, pas une date) s’inquiète car ma poésie est « sataniste », destructrice, dépressive et désespérée.
Je m’habille en noir.
Au fond de moi : j’ai envie de tout brûler mais je n’en ai même pas conscience.
Je n’avais pas conscience de la rage qui sommeillait en moi, cette grosse force de vie qui voulait sortir.

Je joue énormément avec mon Boglins. Avec lui je me sens bien. Je me sentais seul (sans le savoir) mais avec lui on était 2 et on se marrait !
(Le Boglins était un genre de marionnette de gentil monstre en latex)
Mes parents ont même eu peur que je devienne bizarre tellement j’étais tout le temps avec.

Lycée : orientation scientifique, j’aime les sciences, je suis super cartésien.
Globalement bon élève, bons résultats scolaires, chaque fois des séries de perte de confiance en moi (avec par exemple des séries de 7, 7, 7 dans les 3 matières les plus importantes : maths, physique, sciences de la vie et de la terre)

Fragile psychologiquement, je fais une FAC et non une prépa.
Doublé du fait que je ne vois pas l’intérêt de passer sa vie sur un bureau à gratter du papier !

Diplôme de DEUG.

Intégration de l’école des Mines de Douai. Je ne pensais pas que c’était possible, et pourtant : comme d’habitude aux oraux de motivation j’arrache tout.

Grosses difficultés dans certaines matières essentielles. Excellent en sciences humaines et psychologie (mineur dans ce cursus !).
Je découvre la vie sociale, que je n’ai jamais eu avec mes copains en dehors de la classe. C’est génial ! Je vis comme une grande auberge espagnole pendant 3 ans ! (et ça m’inspire encore !)

Période très difficile avec mon père. Beaucoup de colère en moi envers lui.
Je me rappelle m’être bloqué le dos pour ça.
Ça a fini par couper les ponts pendant quelques mois après la sortie de l’école. Salutaire à l’époque, ça nous a permis de parler, chose que j’avais peur de faire (et peut-être qu’on avait peur de faire)

J’ai failli arrêter l’école. J’ai failli abandonner, me sentant largué dans certaines matières. Et puis au final : ça passe !
Certains se sentaient bons et se sont rétamés.

Ma mère m’a confié récemment que tout petit déjà, j’étais persuadé que je ne saurai jamais lire. Mais que dixit moi ce n’était pas grave puisque je demanderai à mon frère de lire pour moi <3
Elle m’a dit que depuis tout petit il y a des endroits où je suis persuadé que je ne suis pas capable, alors qu’en réalité je sais le faire déjà. J’ai appris à lire seul en regardant des livres et écoutant les adultes, avant d’aller à l’école.

Jeune adulte


Premiers entretiens d’embauche : non. Non. Non. Non. 100% de refus.

Ça ressemble à mes relations avec les filles à l’époque. À part la soeur de la copine de mon frère quand j’avais 16 ans : le désert amoureux. J’aimais des filles, mais je n’étais pas assez « bad boy » pour elles. Je ne comprenais rien aux codes de la séduction, j’étais le meilleur pote de plein de filles dont je rêvais. Mais jamais leur mec. Jusqu’à mes 22 ans.
J’ai fait l’amour pour la première fois à 22 ans et j’en ai beaucoup complexé jusque là !

Une entreprise me dit OUI : je prends le poste.

Je travaille 6 mois dedans. J’apprends la vie sur certains points. Je démissionne. Ces valeurs ne sont pas les miennes.

Là je fais un truc monumental : je déménage d’Alsace pour rejoindre ma copine de l’époque près de Aix-Les-Bains. Ce sera Lyon !

Dans les cartons, elle me largue.
Je n’avais plus de travail.
Je déménageais dans une ville que je ne connais pas.
Je voulais trouver un job.
J’étais fâché avec mes parents donc pas de caution solidaire et pas de job !

J’ai réussi (émoji biceps !)
J’ai trouvé un logement !
J’ai trouvé un job de travailleur à la chaîne en usine pendant la crise de 2008.
J’ai trouvé un job de cadre pile comme je voulais, super intéressant, le pied !

J’ai changé d’appart : centre ville de Lyon.

BRAVO à moi !
Il y a eu des périodes de doutes durant ma naissance, où je ne croyais terriblement pas en moi.
Et des périodes où j’avais une confiance sans faille et que j’ai réalisé des grandes choses ! Impressionnantes !

2.5 ans à mon poste. Je veux changer pour un job d’ingénieur commercial. J’en ai marre de bosser beaucoup pour 2000€, autant bosser beaucoup et avoir des grosses primes 🙂

Je change donc d’orientation.

1 job, 2 jobs, c’est hard.
Je n’ai pas envie de vendre pour vendre aux prospects. J’ai envie de leur offrir ce qui me semble juste et intelligent pour eux.
On doute de ma capacité à vendre (associé de mon chef).
Un formateur commercial dira justement après ma démission que j’étais un profil exceptionnel pour vendre. Car justement je voulais aider les gens, et non pas faire du chiffre. Et c’est ce qui créé les relations les plus long terme, la confiance, et la prospérité mutuelle.

Mon dernier job d’ingé commercial est très difficile pour moi.
Boulot de rêve, collègues de rêve, boîte de rêve.
Pourtant tous les mois je pleure.
Ma copine me soutient et m’aide à me relever.
Mais ça arrive de plus en plus fréquemment. TROP souvent.

Je me suis hyper dépassé.
Mais là je craque. Je déprime. Je rêve d’arrêter.

J’arrête.

Je réaliserai plus tard que c’était si dur parce que je n’étais pas sur mes traces à moi ! En dehors de moi. J’ai fait le caméléon, j’ai dit ce que les gens avaient besoin ou envie d’entendre, mais je me suis suradapté et non pas développé et challengé.

Je quitte l’industrie.
Je mets un terme à ma carrière d’ingénieur.

Je vis en parallèle une relation magnifique amoureuse que la vie m’a servie sur un plateau d’or et de platine.
Marjolaine de son prénom : 6,5 ans ensemble, complicité, connivence, communication.
Avec toi j’ai découvert qu’on peut être amis et amoureux !

J’ai été très soutenu par Marjolaine qui croyait en moi.
Comme moi je croyais en elle <3

2 ans de chômage.
QU’EST-CE QUE JE FOUS SUR TERRE ?
C’est soit je trouve / soit je me tue. Il n’y a pas d’entre deux.

Après 4 mois : je trouve !
La santé naturelle : j’en parle tout le temps, c’est un ami qui me fait remarquer ça. Je ne m’en rendais pas compte ! Je fais un rêve avec une araignée géante très tranquille qui me dit « ah bein ça y est t’as trouvé ce pour quoi t’es fait ! »
Naturopathie.

Je fais énormément d’expérience sur moi, Marjolaine aussi. On remet nos conditionnements et habitudes en questions. On analyse et décortique « tout ».

Je me forme à la naturo.
Je trouve mes profs mauvais, avec peu de savoir et peu compétents.
Certains, quand je leur pose une question : ne savent pas me répondre + me parlent très mal. Je déteste ça. Je ronge mon frein.

Les 2 dernières années j’ai dévoré quelques 20.000 pages de livres divers et variés sur le sujet de la santé humaine, l’alimentation, la permaculture, l’énergie, l’aura, la lumière, des publications scientifiques sur PubMed, le naturel, les rythmes, la symbolique, les revendications des médecins généralistes de France, les scandales sanitaires et chimiques, l’anthropologie, la psychologie sociale.

Durant mon année de naturo, j’ai entrepris un parcours en géobiologie avec Florent Gallet également.
C’est lors de ce fabuleux parcours que j’ai découvert que j’avais un bon ressenti de l’énergie et la capacité à en parler. J’ai vécu des moments formidables de « visions » sur les sites dits sacrés en méditation.

J’hésite à arrêter mon année de naturo au milieu. Je trouve que mes profs sont un scandale, je n’ai pas envie d’être associé à des gens qui ne maîtrisent pas ce qu’ils enseignent.
Marjolaine me dit d’y aller jusqu’au bout, peu importe si certains de mes profs sont cons ou pas.

Je finis par aller jusqu’au bout et obtenir mon certificat privé.

Ensuite on part en Asie. Vietnam, Indonésie. Mon intuition (je me fiais beaucoup beaucoup à mon intuition à cette époque !) m’a soufflé d’aller en Asie. C’était très fort.

En Asie, je vis un enfer. Je pleure et j’ai envie de rentrer après 4 jours. Je ne comprends pas le Routard et le Lonely Planet qui décrive une vraie joie des habitants. Je ne sens que du charnier à l’intérieur.
Dans un temple bouddhiste, je demande de l’aide aux énergies du temple. On me répond de persévérer.
Comme je suis touché par les énergies, que je les aime et ai confiance : je sais que je « dois » persévérer.

Et je découvre que je suis trèèèès empathique ! Et que je ressens le mal-être des gens !
À une époque où en Occident ce n’est pas si courant que ça. (c’est exponentiel, c’est juste le naturel de l’humain et notre ère je crois !)

Dès que j’ai capté ça, j’ai envie de m’exercer consciemment à ressentir ce que je sens chez les gens. Faire du troc pour explorer ça avec les gens volontaires. Observer, ressentir, méditer sur des sites énergétiques pour ressentir.

Restera marqué une captation d’une partie de la vie de Vishnu le dieu hindou, sur un site touristique, où clairement je ne peux pas avoir déjà vu ces informations de manière subliminale ! Je n’aime pas spécialement les religions 🙂 je ne me suis pas documenté sur le sujet. J’étais choqué en rentrant à l’hôtel et en vérifiant de retomber sur des informations donné dans des écrits appelés « le Baghavad Gita ». La claque !

J’explore à fond mon ressenti, le champ vital des aliments, le mien, celui de ceux qui veulent explorer avec moi.

Rentré en France, mes consultations de naturopathie se transforment en thérapie intuitive.
Les gens viennent pour des problèmes, je sens que la cause est ailleurs.
Problème d’alimentation ? Reflet de la relation à […]
C’est comme si les gens me parlaient sur 2 niveaux : le niveau normal de tous les jours, et au fond de moi je ressens des choses et vois des images qui m’indiquent de quoi ils ont besoin.

Je progresse dans ma pratique. Les gens ont de bons résultats et sont reconnaissants.

Je poursuis le récit de ma re-naissance plus tard, pour terminer la naissance et parler du processus en cours.
Je vais publier tous les jeudi jusqu’au 28/02/2022.

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