Nous vivons avec nous même 24/24 et nous pouvons être étranger à soi même.
Oui cela peut paraître être fou et pourtant c’est la réalité de beaucoup.
Avant d’être apprivoisé, que sommes-nous ?
Sauvage, nous répondons à nos instincts, à ce qui est naturel en soi.
Selon moi, les questions ne se posent pas et l’instant présent est, et y règne en maître.
A ce moment, nous sommes étroitement liés avec ce qui raisonne en nous, pour former et ressentir cette unité avec nous.
C’est marrant car à ce point précis, brouillard dans mon esprit, un peu comme si, c’est un sujet dont je ne dois pas aborder ou qui est tout simplement tabou ?
Qu’est-ce qui se passe lorsque nous sommes sauvages ?
Je m’aperçois que c’est un sujet que je veux parler et qui pourtant me laisse sans mot, mais avec des sensations désagréables en moi, pourquoi ?
Les » sauvages », sont souvent mal perçus car déjà et d’une différents et dangereux. Et donc pas ou peu fréquentables.
Alors comment apprivoiser quelque chose ou quelqu’un qui cumul tous ces points, qui peuvent très vite être surenchéri et donc encore plus mis à l’écart.
Ça va lorsqu’il s’agit d’animaux, mais qu’en est-il lorsqu’il s’agit de soi ?
Alors bien souvent le sentiment d’étrangereté est présent.
» Rien faire » peut-être insoutenable, désagréable et alors tout un tas d’ addictions voit le jour (la nourriture, la cigarette, le sexe, le sport, les drogues…) tout simplement pour créer une compensation, un équilibre bancal, une survie. Car ces compensations sont nocives pour le corps sur le long terme et ce côté additif créé souvent un accroissement des doses.
Et tout ça pourquoi ?
Parce que nous nous connaissons pas ou tellement peu que les mêmes peurs liés au côté sauvage s’éveillent et se consolident très rapidement car comme nous le savons, nous sommes 24h/24h avec nous. Donc nous répétons ces cotés qui nous éloignent de nous, accentuant ce côté sauvage en nous.
Ainsi l’écart entre soi et soi s’aggrandi dans la peur, la fuite, dans l’ignorance, la méconnaissance.
C’est pourquoi, il est important d’en prendre conscience le plus rami dément possible, dès notre naissance, serait l’idéal. Maintenant, si ce n’est pas le cas, rassurez-vous, l’outil pour y parvenir est le temps auquel vous devrez rajoutez de la patience, de ma bienveillance, de l’envie, de l’amour. Et nous pouvons encore en trouver tout un tas de sous-outils. Sauf que le plus important des outils ici est, le temps.
Combien de temps vous offrez vous à vous ?
Attention, je ne parle pas ici de temps de quantité mais bien de qualité. Alors qu’est-ce que cela veut dire?
Être dans un temps de qualité, c’est être à 100% avec soi. A se souper de toutes sources de distraction qui nous coupent de notre attention dans le temps.
Plus j’entre dans la simplicité, plus je peux m’offrir un temps de qualité, car ainsi les sujets de distraction se limite.
Plus je me mets au contact de ce que je suis, plus je m’aprivoise et il devient alors facile d’entrer à mon contact et me sentir bien car apprivoisé à moi et donc quelque part domestiqué de moi à moi.
Et je pense que c’est là, le plus beau du monde que chacun pourrait s’offrir sur terre.