La recette pour changer ses habitudes.
Je suis heureux, en cette fin d’année, de vous présenter une « recette », pour changer ses habitudes.
Une « recette » qui vous permettra de démarrer cette nouvelle année 2019 sur de nouvelles et solides bases. Il s’agit de celle de Mlle Ludivine Lesénéchal, coach de français :
« Je voudrais un bonhomme de neige »
Je viens d’écouter ce titre de la Reine des neiges, ce dessin animé que je n’ai jamais eu la chance de voir, n’ayant pas encore eu d’enfants.
J’avais entendu dire que les parents n’en pouvaient plus de « Libérée, délivrée ! ». Personnellement, c’est un titre que j’ai aimé entendre et chanter à gorge déployée chez moi, après ma séparation et à mon retour de voyage au Québec (fin juin 2018) J’en ai oublié les paroles précises, mais il suffirait que je les réécoute une fois ou deux pour me rappeler de ce que cela avait provoqué en moi !
Aujourd’hui, c’est plutôt de « Je voudrais un bonhomme de neige » dont je voudrais parler.
Jérôme, mon coach, a repensé à ce titre hier pendant notre séance. Il m’a dit de le noter pour l’écouter plus tard si j’en avais envie. Je suis plutôt curieuse, alors je l’ai écouté ce matin. Face à mes impressions, je me suis dit : pourquoi ne pas écrire sur cette chanson et surtout sur ce que j’en ai ressenti ?
Le clip en question
Voici donc ce qu’on voit dans le clip (dessin animé) : Ana est petite et on comprend qu’elle est la petite sœur d’Elsa (la Reine des neiges)
Ana a envie de jouer avec sa sœur qui elle, est enfermée dans sa chambre. Ana joue et chante en même temps à sa sœur qu’elle voudrait un bonhomme de neige. L’image fait des allers-retours entre le couloir où joue Ana et la chambre d’Elsa. Dans la chambre, on s’aperçoit que quand Elsa touche le rebord de la fenêtre, celui-ci se transforme soudainement en glace. J’ai alors compris qu’Ana savait l’existence de ce pouvoir chez sa sœur, et qu’en lui demandant un bonhomme de neige, elle souhaitait le lui faire utiliser. Mais on s’aperçoit très vite qu’Elsa n’est pas à l’aise avec son pouvoir, elle en a peur, elle veut même le cacher. « Cache tes pouvoirs, n’en parle pas ! » lui ont même inculqué ses parents (c’est l’une des scènes d’après.)
Les années défilent et on voit la petite Ana grandir. Elle passe toujours devant la porte de la chambre de sa sœur et demande à la voir, à jouer avec elle. Elle veut encore et toujours « un bonhomme de neige »…
Un jour, leurs parents doivent s’absenter pour quinze jours. Ils ne reviendront jamais.
Ana se demande ce qu’elle et Elsa vont devenir, elle lui chante toujours à la porte qu’elle a peur, qu’elle a « besoin de nous ». Le titre se termine ainsi : Ana se laisse glisser et s’assoit, le dos contre la porte de chambre. Elsa est elle aussi adossée à la porte de sa chambre, côté intérieur et elle pleure.
Pourquoi je raconte tout ça ? Ce titre a provoqué différentes émotions, ressentis, prise de conscience, et c’est de cela dont je vais parler dans les lignes qui vont suivre.
Les émotions et impressions ressurgies en moi
Ce qui m’a d’abord interpellé, c’est la persévérance dont fait preuve Ana au fil des ans : elle veut un bonhomme de neige, un point c’est tout ! Elle sait que sa sœur a ce pouvoir de lui en créer un, elle va alors naturellement chercher la personne dotée de la ressource dont elle a besoin pour assouvir son besoin de jouer, s’amuser et passer du bon temps. Ana est une enfant, et les enfants savent très bien où aller chercher ce dont ils ont besoin. Et tant qu’ils ne l’ont pas obtenu, ils persévèrent ! (Et très souvent ils gagnent, car les adultes finissent par leur donner ce qu’ils réclament la plupart du temps.)
Ai-je moi, cette faculté de persévérer dans ce que je veux ? Très sincèrement, je crois que j’ai perdu un peu de cette qualité ces derniers temps, surtout en ce qui concerne mon activité professionnelle. J’ai fait beaucoup d’actions, beaucoup d’efforts au cours de ces deux dernières années et demi pour la créer, mais ils n’ont pas donné les résultats que j’espérais. Je me suis découragée et j’ai comme qui dirait, un peu laissé tomber… Techniquement, tout est en place et opérationnel pour fonctionner, mais les clients n’arrivent pas encore.
Le souci avec l’espoir, c’est que…
Il y a peu de temps, j’ai travaillé sur l’espoir, celui notamment de voir les clients arriver. J’ai pris conscience d’un certain côté négatif de l’espoir, en ce sens qu’il vous projette tout le temps dans le futur : « Ca ira mieux quand… » Il vous fait ainsi quitter le moment présent, qui est pourtant le seul sur lequel vous pouvez agir, ou décider d’agir.
Mais attention, cette prise de conscience, que j’étais encore à espérer que quelque chose de bon m’arrive enfin, n’a pas pour autant facilité en moi le fait de passer concrètement à l’action ! Il m’a fallu l’intervention bienveillante et cash de Jérôme mon coach, pour me montrer que :
- Je voulais, mais que ce que je voulais n’avait rien de concret (claque dans la gueule n°1 !). Je n’avais utilisé que des grands mots imprécis : Je veux « rayonner », « vibrer »…etc, sans expliciter le « comment faire pour être dans tout ça ? »
- Je voulais, mais que je ne voulais ni me mettre la pression, ni agir instantanément (claque dans la gueule n°2 !). Parce que J’AI PEUR ! Peur de ne pas obtenir de résultat (encore cet espoir que les choses adviennent enfin !) Peur de déranger, de prendre ma place, de ne pas plaire …etc, bref des peurs issues de mon vécu de petite fille que je me traîne encore.
L’importance de passer à l’action au moment présent
Alors aujourd’hui, mon passage à l’action va consister à écrire cet article. Je l’ai décidé. Alors je dis : « Bravo Ludivine ! » Oui oui, il faut que je me félicite de tout ce que je fais pour moi ! Faites-le aussi, car j’ai lu quelque part que c’était très bénéfique ! Donc, et même si je ne sais pas encore où cela me mènera, je dois être fière de ce que JE FAIS, parce que FAIRE, c’est ça l’essentiel !
Si je ne fais rien, rien ne se passera ! Si je n’essaie pas, rien ne se passera non plus !
Le passage à l’action, bien que difficile parce qu’il me demande de surmonter mes peurs, est donc plus qu’important : il est essentiel, vital. Il me permet de me sentir vivante.
Revenons maintenant à nos deux sœurs des neiges…
Ana et son bonhomme de neige
Je n’ai pas vu le film, alors je ne sais pas si à un moment Ana finit par faire seule son bonhomme de neige ? Et pourquoi pas, à la limite, de le faire juste sous la fenêtre de sa sœur, en se disant que peut-être celle-ci aurait un peu de compassion et viendrait finalement l’aider ? J’ai conscience qu’ici, je ne fais que projeter ce que j’aurais certainement fini par faire à la place d’Ana, avec ce besoin que j’ai identifié en moi d’être soutenue et accompagnée vers ce qui me permet de me réaliser, parce que je manque de confiance… Mais n’est-ce pas humain ?
En tout cas, c’est un besoin qui parfois me fait souffrir, en ce sens que je me perçois comme dépendante d’un autre pour devenir plus épanouie et donc heureuse …
Elsa et son super pouvoir
Quand j’ai écrit les lignes suivantes, je me suis dit : « Elsa, on dirait trop moi en fait ! » :
L’impression qu’elle m’a donnée dans cet extrait du film, c’est qu’elle avait d’abord peur de son pouvoir, qu’elle ne cherchait pas (encore) à le découvrir, à l’apprivoiser, à apprendre à l’utiliser. Elle se cache dans sa chambre pour fuir sa réalité.
Mais j’ai aussi eu comme envie de lui dire : « Eh Elsa, jusqu’à quand tu vas te cacher ? Que te faudrait-il pour te réveiller ?? »
Je n’ai pas vu le film, mais j’imagine qu’au moment où elle chante « Libérée, délivrée ! », il y a un truc qu’elle a compris ! Si vous l’avez vu et que vous pouvez mettre un commentaire pour nous expliquer d’où lui est venu son déclic, je suis preneuse ! En plus, on pourrait peut-être extrapoler son expérience (même si c’est un dessin animé) avec nos vécus respectifs ?
Les questions, les leçons que j’aimerais retirer de l’écoute de cette chanson seraient :
- Eh Ludivine, quel est ton pouvoir magique, ta force ?
- Comment tu pourrais maintenant l’utiliser ? Histoire que ça profite à tout le monde !
- Pourquoi tu t’es recachée, alors que tu aimes quand ta lumière brille, et que tu sais qu’elle apporte aussi aux autres ?
Affaire à suivre… »
cette chansonnette t’a inspiré de bien belles réflexions… mais on en revient finalement au thème suivant : LA CONFIANCE EN SOI (sachant que les parents ont un rôle primordial à jouer les premières années)
« Libérée, délivrée
Je ne mentirai plus jamais
Libérée, délivrée
C’est décidé, je m’en vais
L’hiver s’installe doucement dans la nuit
La neige est reine à son tour
Un royaume de solitude
Ma place est là pour toujours
Le vent qui hurle en moi ne pense plus à demain
Il est bien trop fort
J’ai lutté, en vain
Cache tes pouvoirs, n’en parle pas
Fais attention, le secret survivra
Pas d’états d’âme, pas de tourments
De sentiments
Libérée, délivrée
Je ne mentirai plus jamais
Libérée, délivrée
C’est décidé, je m’en vais
Et me voilà !
Oui, je suis là !
Libérée, délivrée
Le froid est pour moi, le prix de la liberté
Quand on prend de la hauteur
Tout semble insignifiant
La tristesse, l’angoisse et la peur
M’ont quittées depuis longtemps
Je peux enfin respirer dans ce désert de neige
Adieu le printemps et l’été
Je préfère mes sortilèges
Libérée, délivrée
Je ne mentirai plus jamais
Libérée, délivrée
C’est décidé, je m’en vais
Et me voilà !
Oui, je suis là !
Libérée, délivrée
Le froid est pour moi, le prix de la liberté
Ici je vis la vie que j’ai choisie
Je suis partie pour reconstruire ma vie
C’est dit, c’est ainsi
Libérée, délivrée
Je ne mentirai plus jamais
Libérée, délivrée
C’est décidé, je m’en vais
Me voilà !
Je suis là !
Libérée, délivrée
Le froid est pour moi le prix de la liberté
Libérée !
Libérée, délivrée, oh !
Délivrée »
bises ma Lu !
Hello « TVT »,
Merci pour ce commentaire.
Nous sommes d’accords, nous revenons bien sur le sujet de « LA CONFIANCE EN SOI ».
Les parents ont un rôle important pour que « cette confiance en soi » voit pleinement le jour.
Maintenant, tout ne dépend pas d’eux.
« Je ne peux pas te donner plus que j’ai. »
Bien-souvent, ils font ceux qu’ils peuvent avec ce qu’ils ont et ce qu’ils connaissent.
Après, il est libre à ceux qui le souhaitent et qui s’en donnent les moyens de changer la trajectoire qu’ils ont eut, en expérimentant de nouvelles choses.
Au plaisir et à bientôt.
Jérôme Coach de Vie ❤
absolument d’accord !
à partir du moment où l’on a compris le « mécanisme » à nous de changer la donne au lieu de ruminer sur la responsabilité des parents (les pauvres !)
cordialement et bonne année
Superbe article. Merci Ludivine pour ce partage
Hello Déborah,
Super, merci pour ce retour qui lui plus que mérité.
Au plaisir et à bientôt.
Jérôme Coach de Vie ❤