Le stress selon le Dictionnaire Hachette encyclopédique nm inv : Perturbation provoquée par des agents agresseurs variés (émotion, froid)
Plus le stress apparaît tôt et plus des troubles, tels que celui du sommeil, le manque d’appétit, l’anxiété, l’agressivité, l’irritabilité, le repli sur soi, les maux de ventre répétés et j’en passes, naissent et grandissent.
Jusqu’à en devenir des troubles chroniques. Des troubles que l’on apprend à vivre avec car ils restent présents en nous, coût que coût.
Et cela sans réellement en avoir pris conscience.
Tout ces troubles sont de plus en plus apparent chez les enfants, donc oui:
tout petit, les enfants connaissent déjà le stress. Et cela s’observe dans de nombreux cas avec l’apparition des troubles énoncés ci-dessus.
D’où provient le stress chez les enfants?
Comment y faire face et comment le prévenir?
Quand est-il nécessaire de s’en inquiéter?
Comment aider les enfants à grandir dans les meilleures conditions et ainsi d’épanouir pleinement?
L’enfant est tout comme l’adulte vulnérable au stress, si celui-ci n’est pas paraît à le surmonter, bien entendu à son échelle.
Et son échelle varie selon la vie qu’il a. On y retrouve bien souvent:
– la vie familiale avec les exigences parentales plus ou moins importantes,
– les divers problèmes familiaux (conflits, divorce, garde alternée, accidents, maladies…)
– les contraintes de l’école, (règlement intérieurs, devoirs…)
– les activités extra-scolaires (activités sportives, musicales…)
– les challenges environnementaux (bruits, transports, les appareils technologiques…
Et bien souvent, avec ces emplois du temps surchargés, les enfants se sentent débordés et finissent par craquer.
Il est important de savoir que le stress n’est en rien une manifestation normale chez l’enfant. Car au plus il apparaît hâtivement chez l’enfant, au plus les répercussions sur sa vie se feront ressentir.
Alors le stress est susceptible d’altérer directement son développement physique, affectif, social et intellectuel.
Et des symptômes divers et variés apparaîtront de manières croissantes pour alerter d’une disharmonie intérieure à l’enfant. Tels que l’agressivité, l’agitation, les insomnies, les difficultés de concentrations.
Et ce n’est pas tout, car à cela peut s’ajouter des manifestations somatiques: bégaiements, crises d’asthme nerveuse, maux de tête, maux de ventre…
Tout ce qui n’est pas exprimé est s’imprime dans le corps, donc essayons de comprendre. Au plus tôt, le « nœud » (symptômes, maux, comportement…) est compris, au plus vite l’enfant peut grandir sans ce stress inutile pour sa croissance.
Et la première des choses à faire est de prendre en considération ce que l’enfant a à dire, prendre le temps de l’écouter, connaître ses difficultés, ses peurs, lui donner de l’attention.
Autrement dit, lui donner son pouvoir d’être, pour vivre sa vie pleinement et dans l’harmonie.
Autrement, on retrouve par la suite les enfants et adolescents dans les cabinets de médecins, pédiatres, psychologues et autres, pour gérer leurs stress et angoisses.
Donc au plus, on laisse traîner la difficulté de l’enfant, au plus les symptômes croîtront dans le temps. Ce n’est qu’une question de temps pour que le message puisse passer et être compris.
Si tel n’est pas le cas alors, on peut connaître des challenges beaucoup plus conséquents, voire des drames.
C’est pour cela que l’apparition de stress chez l’enfant n’est pas à prendre à la légère. Et ce stress là est bien souvent, la résultante de difficultés perçues en amont.
Et des études récentes montrent que 60% des enfants d’âge scolaire ont de sérieux problèmes de stress. Et ce phénomène inquiète car les enfants qui y sont touchés sont jeunes, voire très jeunes.
Aujourd’hui, une grande partie des parents mise tout sur la réussite sociale et professionnelle pour leurs enfants, ce qui fait que parfois la barre est trop haute pour ces derniers.
Puisqu’ils doivent être le plus intelligent, le meilleur dans tout ce qu’il fait et entreprend. Ce qui fait que ces exigences peuvent être les mêmes pour toutes les activités extra-scolaires.
A ce rythme là, le constat est unanime: imposer trop d’activités à son enfant nuit à son développement.
Puisqu’un enfant à besoin de repos, il ne peut endurer continuellement une journée assis en classe, faire ses devoirs, assurer son cours de football finit par craquer.
La fatigue et le stress retentissent sur son équilibre, en conséquent il craque car il s’épuise physiquement et psychologiquement. Cela finit par se ressentir sur les notes, le comportement, le repli sur soi. Et pour les plus fragiles on retrouve la dépression et les tentatives de suicides.
C’est pour cela qu’il est vraiment impératif, d’observer ce qui se passe chez les enfants sans pour autant les étouffer. Un juste milieu est à trouver et il se trouve grâce à une communication et dialogue familiale, honnête et sincère.
A force d’en demander toujours plus à son enfant, on arrive à lui miner sa confiance en lui pour tous les domaines. Ils arrivent ainsi à douter d’eux mêmes, en arrivant à une peur d’échec et ainsi décident de ne plus s’investir dans leur apprentissage.
En conséquent, ils renoncent avant même d’avoir commencé, puisqu’ils ne se sentent pas à la hauteur.
Cette barre trop haute à bien souvent pour origine la projection d’un rêve d’un des parents pour leur enfant.
Alors là, l’enfant se retrouve dans une vie qui n’est pas pleinement la sienne. Il se retrouve avec tous les espoirs et les projections des parents, car là où ils ont échoué, il réussira.
Ce comportement, cette envie qui part peut être dans un premier temps, de plein de bons sentiments est lourd de conséquences pour la construction de la personnalité de l’enfant.
Puisqu’il est prisonnier des désirs de ses parents en conséquent, il n’a plus le temps de réfléchir à ce qu’il est, à ce qu’il aime et ce qu’il souhaiterait réellement faire.
Ce qui s’avère être complètement destructeur et incompréhensible. Malheureusement, ces cas de figures sont perçus que bien trop tard et donc tout est à refaire, pour construire la personnalité de l’être.
Tout enfant est unique et c’est là, leur principale richesse.
Alors il est grand temps de les prendre dans leurs globalité avec leur forces et leurs faiblesses d’origines, sans y créer de déséquilibre.
Car tôt ou tard, il y aura un clash.
Je trouve que de laisser et apprendre ou réapprendre à s’octroyer des temps de liberté à « ne rien faire » est indispensable aussi bien pour nous adultes, que pour nos enfants et adolescents.