Qui a la vérité?

Qui a la vérité?

C’est une bien grande et belle question, qui m’ a, à la fois fait avancer, freiner et voire même stopper. Pourquoi donc?

Etant donné que nous sommes tous uniques, nous avons tous une vision des choses bien spécifiques. Un peu comme si chacun vivait avec un filtre, lui amenant à percevoir son propre monde.

D’un individu à un autre, se trouvant dans un même lieu, les droits et obligations généraux restent les mêmes, seuls les détails diffèrent.

Pour expliciter cela, je vais passer par l’exemple des couleurs:
Bleu lagon: Pleine forme
Bleu-gris: forme acceptable
Gris foncé: déprime
Si l’on se trouve dans un milieu, ex: Tahiti où le « bleu lagon », domine et qu’un jour ou l’autre je me retrouve avec un bleu-gris, alors je resterai toujours dans un niveau de bleu acceptable.

Cependant, si mon bleu change trop et se dirige vers le gris foncé, alors il est beaucoup plus facile, grâce à la couleur de base du milieux (Tahiti), de retrouver un niveau de bleu viable, car se sont les bases du milieu dans lequel, j’ai évolué.

Par contre d’une culture à une autre, on ne parle plus de détails de couleurs car les différences sont nombreuses.
Pour revenir à mon exemple des couleurs, on se trouve avec une couleur de base différente en fonction du lieu d’origine.
Et grâce à la suppression des frontières, cela est devenu courant et donc on y découvre d’autres couleurs qui ont toutes leurs importances, mais que l’on ne connaît ou soupçonne pas.
Et on se rend compte que la superposition de certaines couleurs ne donnent pas le résultat escompté.
Encore faut-il le savoir et le connaître à l’avance. Malheureusement, cela n’est pas toujours possible, il faut alors en faire l’expérience, en voyant par soi même.

C’est pour cela qu’il est indispensable de connaître la propre couleur que l’on est, étant donné qu’il est plus facile d’obtenir un mélange que l’on souhaite lorsque l’on connait sa propre couleur et la couleur du milieu que l’on côtoie.
Si l’on se dirige vers la bonne couleur et que l’on ne sait pas quelle couleur on est ou que l’on a, alors le résultat ne sera qu’aléatoire.

Ainsi des clans et communautés de couleurs se créent car chacun restent sur leurs points de vus. Sauf certains qui se démarqueront pour comprendre et évoluer.

Comme on le dit si bien, « les goûts et les couleurs ne se discutent pas ».
Effectivement, par ailleurs, si l’on ne peut pas en discuter on reste fermé à des opportunités et occasions de découvrir ou redécouvrir des couleurs qui nous font du bien intérieurement.

Donc qui a raison?
Tout le monde et personne.
Il faut de tout pour faire un monde.

La superposition de toutes les couleurs (les unes sur les autres) forme la couleur blanche, qui est la couleur de la « paix ».

Que faut-il pour trouver cette couleur blanche?

La réponse aujourd’hui semble simple:
– trouver un point commun,
– un but commun,
– une vision commune,
Afin de s’assembler et ainsi d’avancer vers une destination commune. Si il n’y a rien de commun alors le défi n’est que plus grand pour avancer et continuer à être.
Le point commun se trouve en instaurant une communication, un dialogue, c’est pour cela que dans mes articles précédents, j’abordais le « dialogue » comme l’une des clefs fondamentales.
Dans tous les cas nous évoluons, car c’est en cherchant que l’on finit par trouver.
C’est à nous de le savoir et nous pouvons le trouver.
De plus, il n’a jamais été aussi facile aujourd’hui d’apprendre à se connaître et se reconnaître grâce à l’ouverture des frontières et des communications (téléphone, internet…).

Tout a démarré par une pensée, puisque la pensée est source de création.
C’est grâce à mes pensées que je peux concevoir des choses.
Au plus mes pensées sont claires, au plus les choses qui en découleront le seront aussi.
Si je laisses parasiter mes pensées, alors celles-ci n’en sortiront que moins claires.
La pensée est ensuite matérialisée par la parole pour finir par une action.
Et de la pensée à l’action, il y a du chemin et donc de nombreuses embûches possibles, qui peuvent à la longue empêcher la réalisation de pensées exceptionnelles.

Trouver un but commun pour avancer dans la même direction

Dans un premier temps, il est vraiment important de se connaître, pour savoir ce à quoi ou plutôt ce à qui l’on correspond réellement.

La réponse est impossible tant que l’on n’en prend pas conscience.

Et cette prise de conscience passe par cf: la remise en question.

2 réponses sur “Qui a la vérité?”

  1. Le monde est bien réel. Or la perception que nous en avons nous est bien propre et évolue au fil de notre cheminement de Vie.
    Quand l’objet de mon analyse concerne l’être, les choses sont! Une pierre est une pierre, c’est un fait. C’est réel et vrai.
    En revanche, quand l’objet touche la connaissance, le langage, je ne peux saisir qu’un pâle reflet de la réalité qui est parfaite dans l’absolu.
    Comme le dit si bien Saint Augustin, « le monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n’en lisent qu’une page »…

    1. Merci pour ce très bel échange, je trouve que tu as une très belle vision qui peut éclairer encore un peu plus la notre.
      Comme me le disait une amie « c’est lorsque que l’on échange, communique, parle, que la lumière jaillit ». 😉
      Bravo et encore merci pour la valeur ajoutée.
      Jérôme

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