Il y a des jours avec et des jours sans.

Que veut dire cette phrase ?
Qui se l’est déjà posée ?
Que met-elle en avant ?

Il y a des jours avec,
« Avec » fait état essentiellement des conditions intérieures comme extérieures, elles souvent dites optimales ce qui fait qu’elles vont dans notre sens, elles nous portent plus aisément sur notre chemin, un peu comme si nous avions le vent dans le dos.

C’est aussi une sensation, un ressenti où tout va bien.
Nous nous sentons épanouis, motivés, avec une superbe énergie.
C’est le moment de se lancer à faire de nouvelles choses, car l’état d’esprit est optimal et nous avons l’impression que tout nous sourit, vous savez par exemple lorsque nous nous levons de bonne humeur, le ciel bleu, les oiseaux qui chantent, notre partenaire qui nous prépare un bon repas, tous les feux sont au vert pour aller au boulot. Nous avons le sourire intérieur et extérieur.
Et le fait de se sentir aussi bien, joue sur notre entourage, nos collègues qui apprécient tout autant.
Les jours avec, sont à entretenir, à observer, à apprécier pour pouvoir ressentir des détails reconductibles et reproductibles par soi même sans avoir besoin de l’extérieur pour enclencher ces sensations, ces ressentis. Autrement dit pour retomber dans ce cercle dit vertueux.

A l’opposé nous avons les jours sans,
Vous savez ces jours que nous nous passerions volontiers, la nuit passée, affreuse avec tout un tas de bruit au cours de celle-ci, un levé sur les « rotules », des douleurs de partout, notre partenaire qui fait la tête, un temps de pluie, tous les feux au rouge, la voiture qui tombe en panne, nos collègues antipathiques comme jamais.
Dans ces moments là, bien souvent nous entendons dire: « j’aurais mieux fait de rester au lit ou de ma casser une jambe pour ne pas avoir à vivre cette journée. »

Les jours avec et les jours sans, ont tous les deux leurs charmes, leurs points positifs et leurs points négatifs.
Il est important de ne pas tout voir en blanc, ni tout en noir.
Je vous avoue que c’est tentant de le faire, c’est d’ailleurs ce que je faisais régulièrement dans mes débuts. Sauf qu’en vivant cela à plusieurs reprises et de manière de plus en plus prononcées, vous savez comme lorsque l’extérieur veut vous montrer quelque chose et que vous ne voyez pas. Et que ça finit par « gueuler » de plus en plus en plus fort jusqu’à ce que plus personne ne comprend plus personne, entraînant plus de complexité pour résoudre le challenge du départ. Car des blessures, des frustrations, des incompréhensions se sont crées ou tout simplement réveillées.

Dans tous les cas c’est une bonne nouvelle car cela nous montre où nous avons encore à évoluer et à apprendre de la vie. Car d’une personne à une autre les actions, les réactions, les mots, les maux seront différents.
Maintenant, ces différences qui sont aux premiers à bord invisibles, ont eu besoin de temps pour croître et s’apercevoir que quelque chose n’allait pas et des fois même beaucoup de temps.
Tout le temps pour lequel ces différences n’ont pas été respectées à leurs justes valeurs ont créés un challenge, un défi, une subluxation se manifestera.
Il faudra alors le résoudre et agir non pas dans la précipitation, chose que nous faisons bien souvent dès les premières douleurs.

Par la suite et bien plus tard, je découvrirai que la douleur ressenti, n’est en réalité qu’un doux leur qui m’a amené dans bien des chemins qui ont endurci toutes mes douleurs ou tout simplement les ayants déplacées.

C’est pour cela que lorsque vous êtes dans les jours avec, profitez-en, observer les détails et ressourcez-vous, pour que lorsque les jours sans arrivent, vous soyez en mesure de reprendre plus aisément et calmement la maîtrise afin de ne pas confondre vitesse et précipitation.

L’idéal, c’est de rester sur le tranche des jours avec et des jours sans, sans y être complètement dans l’un ou dans l’autre.
Prendre conscience rapidement dans quel jour nous sommes, « avec ou sans », nous permet d’agir efficacement pour rééquilibrer au plus vite le léger déséquilibre rencontrer et non plus attendre le déséquilibre complet pour réagir, car il est souvent trop tard.
Maintenant, avant d’en arriver là, cela demande de l’entraînement.

Allez-les amis, profitons en pour observer de manière active et non plus passive si nous sommes dans un jour « avec » ou « sans » pour savoir comment fonctionner et agir en conséquence. Par exemple, faire un point sur un carnet de comment a été ma journée et quelle en a été son évolution.

D’ailleurs les jours « avec » et les jours « sans » sont là pour nous amener à évoluer, sinon tout serait monotone.

A bientôt les amis.

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