Pourquoi pensons-nous?

Quelle question bizarre me diriez vous certainement, moi même c’est ce que je me dis en me la posant, l’écrivant. Pourtant, tout le monde pense, à quoi? A partir de quoi? Et pourquoi?
C’est bien parce que tout le monde pense qu’il est important de se poser cette question, pour voir, pour comprendre ou du moins essayer de comprendre puisqu’il faut d’abord essayer avant de réussir.

Si nous essayons rien, qu’est-ce qui change?
Si nous essayons tout, qu’est ce qui change?
Si nous essayons de décider ce que nous pensons, qu’est ce qui change?

Penser reviens avant tout à se poser dans un endroit qui nous est optimal, que nous choisissons et que nous voulons explorer sur le long terme. Hors quand le faisons-nous?

– Soit nous le faisons tous simplement pas pour « X » raisons et là chacun à ses raisons, pas le temps, je n’y pense pas, je ne veux pas, bref tout un tas d’excuses,

– Soit en essayant et en n’y arrivant pas, car le manuel d’emploi est absent et alors l’abandon pointe le bout de son nez,

– Soit pour construire et donner son avis,

– Soit lorsque nous nous ennuyons et cela arrive bien plus souvent que nous pouvons l’imaginer, car combien de chose faisons-nous avec une réelle envie? Je ne parle pas des envies parasitées, influencées, ou encore des croyances limitantes imposées et subies,

– Soit lorsque nous le décidons et là, souvent une complexité apparaît et intervient. Car lorsque nous le décidons, les pensées viennent plus difficilement car normalement dans la société tout est déjà présent, il n’y a qu’à suivre.
D’ailleurs cela commence dès notre naissance, avec ce que l’on nous dit, ce que nous portons, nous commençons alors à intégrer un programme de fonctionnement qui continue et s’affine avec l’école.
A l’école, il y a un programme à suivre et une note minimale à avoir pour passer dans une autre classe pour ainsi évoluer vers un avenir dit généralement « plus grand » et « meilleur ».
J’appuis sur cette notion de programme que nous suivons en définitive par la force des choses,

– Soit lorsque cela nous est imposé, car ce qui est imposé et exposé pour montrer un paraître,

– Soit lorsque nous dormons. Et là, notre inconscient est présent à coeur joie pour s’exprimer et tenter de nous éveiller vers notre liberté. Cependant, la conversation entre le conscient et l’inconscient est souvent complexe pour soi et en soi, ce pour quoi nous tentons de le masquer grâce à divers stratagèmes, tels que les médicaments, les drogues, des intervenants extérieurs pour réguler notre intérieur,


Maintenant, si tout était aligné avec notre envie profonde serions-nous entrain de penser ? Et aurions nous cette capacité?
Connaissons-nous nos envies profondes?

C’est bien souvent parce que nous ne connaissons pas nos envies profondes que cela ne correspond pas pleinement à notre vie sur mesure et donc des pensées, ou encore des pensées parrasitantes interviennent de manières incongrues dans notre esprit. Et vous savez pourquoi ?

Tout simplement pour nous rééquilibrer, nous inciter à changer quelque chose en nous, à entrer en action. C’est un processus interne en nous qui nous pousse à interagir et non plus à réagir simplement.

La réaction n’est que la part issue de nos émotions, or sommes qu’une émotion?
Et non, nous sommes bien plus, nous sommes un tout comprenant un grand nombre d’éléments tels que, les émotions, le néocortex, le cerveau reptilien, les neurones, les cellules, tous les autres organes, le foie, l’estomac… Et la peau, les cheveux, les membres, les bras, les jambes…
Il y a de nombreuses parties en nous qui nous sont encore insoupçonnées inconnus et à qui nous n’avons pas laissé pleinement la place et leurs places. Pourtant, ils ont bien une place qui doit être entretenue et respectée.

Ce qui se passe à l’intérieur de nous, se passe aussi à l’extérieur de nous puisque chaque choses à sa place et chaque place à sa chose.

Lorsqu’une chose, élément, où tout autre prend une place qui n’est pas la sienne, il en convient aisément que quelque chose ne va pas pour celui ou celle qui n’a plus sa place.

Nous pensons à partir de ce que nous ressentons, voyons, vivons.

C’est important de prendre conscience de ce à quoi nous pensons, sans y être un juge pour autant.
Dans un premier temps, « être observateur » pour simplement savoir à quoi nous pensons de manière consciente. Afin de mettre de la conscience où il n’y en avait peut-être pas. Cette action a pour objet de faire remonter ce que l’inconscient nous envoie. Et dans un second temps, devenir dans un observateur actif, en prenant des notes par exemple ou tout simplement en se disant « tiens, je fais telle action, dans quel but et pourquoi? »
Le fait de poser ces questions amène le cerveau à fonctionner différemment sur le long terme. Oui il n’est pas question d’essayer une fois et d’abandonner ensuite car c’est pour vous que vous le faites.
Plus vous le ferez et plus vous construirez une « autoroute neuronale » en vous et pour vous.

Le fait de penser est une liberté qui est propre à chacun et Florent Pagny le montre merveilleusement bien dans sa chanson « ma liberté de penser ».

Pourquoi pensons nous?
Avec ce qui a été vu dans cet article, moi je dirais que que nous pensons pour nous donner la possibilité de reprendre notre liberté, de reprendre notre pouvoir intérieur et de le réactiver.
Hors l’extérieur nous programme à penser selon une certaine façon en nous l’imposant et pour se faire, en utilisant différents stratagèmes comme l’éducation, les publicités, les nourritures…
Et avec qui passons nous plus de temps?
Avec ceux que nous connaissons le plus et qui nous connaissent le plus.

Apprenons à nous déprogrammer pour nous reprogrammer en fonction de nos envies profondes.

Et vous les amis, selon vous, pourquoi pensons-nous?

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