Que puis-je te dire pour te respecter ?
Comment pouvons nous trouver un terrain d’entente pour collaborer ?
Comment pouvons-nous, nous épanouir chacun de notre côté dans nos vies respectives ?
Comment te donner ce que tu as besoin, tout en me rappelant qui je suis ?
La communication est un outil magique pour être.
Pourquoi la communication est un outil magique?
La communication est un outil magique pour se comprendre, se faire comprendre, échanger, collaborer, essayer, ajuster, se soutenir, s’entraider.
C’est magique et « Fantomas » m’a permis de m’approcher de cette magie à un autre niveau.
Je ne savais pas que ce niveau existait, je le découvre, du moins je découvre un sous-niveau, un passage secret.
J’ai emprunté de nombreuse fois ce niveau et rien, rien de visible, rien de perceptible jusque là.
Je m’explique :
Les articles de Fantomas : Quand on n est pas vraiment soi ou le faux self,
Quoi de plus naturel et de plus épanouissant que d être vraiment soi. Mais ce n’est pas le cas en permanence, car à certains moments on s’abrite derrière une autre face.
Continuer la lecture de « Les articles de Fantomas : Quand on n est pas vraiment soi ou le faux self, »Les articles de Fantomas : la peur ou syndrome d’abandon
Me revoilà aujourd’hui pour aborder l’un de ces thème qui me tient à cœur, la blessure d’abandon : souffrance psychique causée par un sentiment d’insécurité permanent, lié à une peur d’être quitté, donc abandonné.
On a beau avoir conscience que l’on manque d’estime de soi, de confiance en soi, on répète souvent les mêmes schémas dans nos vies. Ce manque de confiance bien ancré nous prive de bien-être, car quand il est profond, on a tendance à chercher sans cesse un regard extérieur. Comme un puits sans fond, on éprouve un besoin de sans cesse être rassuré, parfois à l’extrême. Cela peut révéler qu’il y a tout au fond de nous, bien enfoui dans l’inconscient, la peur continue d’être abandonné. Cette blessure, car c’est bien d’une blessure dont il s’agit, nos conduit à donner libre cours à ce manque et à réclamer toujours plus d’attention, de compliments, d’amour jamais rassasié. Les relations sont biaisées par ce syndrome installé depuis l’enfance. En effet, tout au long de notre développement, nos parents, partenaires, etc, auxquels nous étions ou sommes attachés, nous ont blessé, sans le vouloir. En effet, les parents ont pu être émotionnellement absents ou indisponibles, trop occupés ( présents, mais nous ont accordé peu d’attention). Nous ne sommes pas rassurés sur leur permanence dans nos vies et cette peur de l’abandon va se projeter sur nos relations affectives. Cela créé un chaine de souffrance entre nous et cet entourage.
On peut éprouver des sentiments contradictoires et notre vie affective est complexe. Rechercher toujours plus d’attention est révélateur de ce syndrome qui nous plonge dans une grande souffrance (cela peut expliquer que l’on puisse être infidèle par exemple car jamais en paix, avec un besoin obsessionnel de plaire).
Quand ce syndrome est enfin identifié (à l’aide d’un bon thérapeute), on peut travailler pour y remédier. C’est un travail de longue haleine, on ne s’en sort pas facilement. C’est important d’y faire face, car les blessures d’abandon émotionnelles vont conditionner nos choix , orienter notre comportement et déterminer notre schéma affectif. La manière dont nous aimons et voulons être aimés est liée à nos souffrances enfouies à l’intérieur.
Pour se soigner, surmonter ce syndrome, il faudrait commencer par :
– améliorer la confiance en soi et croire en ses qualités,
– apprendre à aimer la solitude,
– améliorer l’image qu’on a de soi,
– apprendre à mieux gérer ses émotions,
– avoir confiance en l’autre et en ses sentiments
J’ignore si on s’en défait totalement, mais cela vaut le coup de travailler dessus pour enfin vivre mieux et épargner aussi ceux que l’on aime pour se sentir plus en harmonie avec eux. Mais ce qui compte surtout, c’est d’être enfin plus en paix avec soi, afin que cette paix rayonne à l’extérieur de nous pour nous apporter cet équilibre affectif qui nous fait terriblement défaut.