Combien de fois l’ai-je entendu?
Et à cela, s’ajoute, « C’est important, si gardes-le. »
Et au cas ou je ne l’aurais pas compris, » C’est important, si gardes-le. . Tu verras quand cela va te servir, tu seras bien content. »
Et pour enfoncer le clou, » C’est important, si gardes-le. . Tu verras quand cela va te servir, tu seras bien content. Et tu diras merci à qui? »
Oui, c’est important, mais pour qui et pour quoi?
Dire que c’est « important », cela éveil un « warning » à l’intérieur de soi et donc logiquement plus d’attention y est mis pour cette chose soit disant importante. Et donc moins sûr le reste.
Maintenant, lorsque tout devient « important » et que tout le monde y met sa « sauce » pour attirer et capturer encore plus d’attention, pour que leur « chose » soit disant si « importante » soit marquante et marquée dans votre esprit, les stratagèmes n’y manquent pas.
Oui car plus c’est « important » et plus l’attention et l’intention y sont présents pour entrer et rester dans les clous.
Comme je le disais au début, c’est important pour qui et pour quoi ?
Si cela n’est pas important pour moi, est-ce nécessaire que j’y mette et porte autant d’attention qu’espérée ? Car toute l’attention que je vais porter sur ce sujet quoi qu’il arrive, va créer de l’attachement et donc de la souffrance. Car la souffrance née de l’attachement.
Plus je m’attache à quelque chose ou quelqu’un consciemment ou inconsciemment, plus la souffrance y est présente. Et la pire attache et celle inconsciente, car cette attache se fait inconsciemment. C’est-à-dire dire que je ne m’en rend même pas compte.
Cette attache me fait du bien sûr le court terme, voir plutôt très court terme, car je reçois un shoot de chimie dans mon corps me disant que je suis bien et en sécurité, alors oui je m’attache à cette sensation et la recherche encore et encore. Par contre, lorsque je m’aperçois et sens bien que quelque chose ne va pas, ou ne tourne plus aussi rond en moi. Et bien souvent, lorsque j’en arrive à ce constat, il est trop tard pour faire demi tour. C’est à dire que j’ai loupé la sortie que je devais prendre, car je me suis laissé convaincre que ce n’était pas la bonne. Maintenant, je dois apprendre à faire avec les directives présentes, sans perdre la sensation de cette sortie loupée.
Car cette sensation, de cette sortie loupée est emplie et remplie de ce que j’ai envie, de ce qui est important pour moi et qui est dépourvue de peur.
Sauf qu’il y a un » mais », comme je n’ai pas pris la sortie directe vers ce qui est important pour moi et sur ce que j’ ai vraiment envie.
Et bien mon inconscient a enregistré que ce qui est important pour moi est ce que je ne veux pas consciemment, autrement, je l’aurais pris directement ce trajet qui est important pour moi. Et comme je ne l’ai pas fait de suite, mon inconscient a enregistré et validé ce trajet.
Alors, je suis en conflit avec mon inconscient, une partie de moi que je ne comprends que très peu. Mais qui lui sait y faire.
Alors est-ce important de garder ce que je ne veux pas ?
Alors oui, ça l’est pour celui qui me le demande, mais ça ne l’est pas pour moi, car je ne veux pas. Ça c’est dans le meilleur des cas, car si je ne sais plus ce que je veux et ce que je ne veux pas et bien, je mélange tout.
Je me retrouve alors à dire que ce que je ne veux pas, je le veux. Et ce que je veux, je ne le veux pas.
Oui vous l’aurez bien compris, cela devient du grand n’importe quoi.
Fantômas ne pouvait manquer de réagir alors hop me voilà ! Est vraiment nécessaire de prêter de l’attention quand on te répète que c’est important ? Toi seul sait ce qui est important pour toi, alors coupe avec les bavardages inutiles et fais ta sauce !
Dire stop quand les choses ou les personnes deviennent invasives, sinon on va droit vers des relations toxiques !
Comme les chats, il est nécessaire de marquer son territoire (bon, pas forcément en pissant partout, c’est un peu crado…) et donner un coup de griffe quand ça empiète ! Les miens font ça à merveille, zont tout compris les matous !!
Apprendre à faire les choses en conscience au lieu d’écouter son robot intérieur. Sinon on reste prisonniers de notre inconscient et de nos conditionnements dus à notre éducation et à la société.
Clairement non, selon moi, ce n’est pas important de garder ce que tu ne veux pas. Un coup de griffe à tous les chieurs, chieuses, choses, qu’ils se mêlent de leurs oignons et l’horizon va s’éclaircir.
Peu à peu le robot va arrêter son bavardage intérieur, on est tous capables de sortir de nos conditionnements, en tous cas c’est nécessaire sinon c’est le bordel et on n’avance pas.
Enlever le superflu et ne garder que l’essentiel, c’est toi même qui le dis Jérôme, alors la réponse tu l’as déjà en toi (comme la plupart du temps d’ailleurs !).
Les chats, c’est quand même plus sympa que les robots !