Attention les Ami e s, « vous cherchez quoi? »

C’est une question de base et indispensable à se poser.
Pourquoi?

Car autrement, vous allez trouver quoi?

A travers cet article, j’ai pour intention d’assumer ce que j’ai fuis inconsciemment et ce que je continuais à faire inconsciemment, grâce à mon égo, à mon mental qui ne veulent pas mourir pour donner place à une nouvelle personnalité. Alors pour ce faire, ils sont passés par différentes stratégies et stratagèmes bien complexes pour me perdre encore un peu plus et rester dépendant de ce que je ne suis pas au fond de moi.
D’où la présence d’un mal être.

M’ont-ils mené à ce que je veux? A cet épanouissement intérieur? A ce bien être?
Pour être franc, ils m’ont apporté des débuts de réponses. Mais derrière, ces dernières m’ont apportées aussi tout ce qui ne marchait pas dans cela. Donc, je ne persévérais que si mon extérieur me le demandais et je me sentais obligé de m’exécuter à ses souhaits.

Je restais penché, branché et addict à cette illusion qu’ils m’apporteront, ce que je veux, sans savoir au juste ce que mon fort intérieur voulait clairement pour moi.
D’ailleurs, je ne prenais pas le temps pour cela.
Pour moi, l’extérieur savait mieux que moi ce qui était bon et juste pour moi et pour eux. Et puis ce que je voulais à cette époque, je n’en savais rien au juste, si ce n’était « qu’il faut avancer dans la vie, apprendre, se remettre en question, foncer… »
Vous savez peut-être, mais il n’y a pas de bon vent pour celui qui ne sait pas où il veut aller.
Alors tous les vents étaient bons pour me mener je ne sais pas où.

Je misais tout sur l’extérieur car c’est comme même lui qui m’a conçu et qui m’a ramené à la vie, lorsque j’ai eu l’accident en 2006.
Alors pourquoi j’allais trahir l’extérieur, pourquoi j’allais rechercher à créer à nouveau la roue. J’ai fait ce qu’ils me demandaient en temps et en heure.
Mon attention restait tournée vers l’extérieur et vers tout ce qui ne fonctionnait pas. C’était bizarre d’ailleurs comme sensation car je ne pouvais tout simplement plus voir, sentir, ressentir, entendre, goûter tout ce qui fonctionnait en moi.
J’avais perdu ce goût le seul goût clair qu’il me restait, c’était celui de tout ce qui ne fonctionnait pas, tant aux niveaux douleurs, émotionnels, les failles, les imperfections et j’en passe.

Pourtant dans mon fort intérieur raisonnait « une petite voix », vous savez un petit bruit de fond qui peut-être dérangeant, qu’on ne peut éteindre sur commande et qui n’a pas vraiment de sens, car incompréhensible, un peu comme les acouphènes.
Cela créait en moi de la frustration et de la colère car dès lors que l’extérieur communiquait avec moi, je ne comprenais pas tout et encore plus fort je n’entendais pas tout ce qui avait été dit ou encore je demandais que l’on me le répète. Comme si, il me manquait des morceaux de compréhensions pour justement accéder à la compréhension optimale.

Alors pourquoi? Est-ce que mon corps veut me dire des choses? M’orienter? Me guider?
Je ne sais pas, alors je m’efforçais à écouter l’extérieur pour répondre à ce qu’il faut faire dans l’espoir d’aller mieux.

Or tout excès est défavorable pour le bon fonctionnement de soi.
A tellement vouloir me tourner dans la compréhension de l’extérieur, je me suis rejeté, oublié et même humilié de ne pas suivre le rythme de l’extérieur.

Ce petit bruit de fond était le signe d’une interférence avec l’audition et la compréhension car mon attention se divisait inconsciemment en deux et même plus avec les distractions qui apparaissaient.
Je n’étais en rien, « focus », j’étais simplement partout et nul part.
Avec tout cela, mon attention sur cette petite voix, n’était plus que de quelques pourcents.

Ce qui me permettait de revenir le bain et le rythme de l’extérieur était mon énergie enfouie et réprimée au fond de moi. J’arrivais à l’utiliser avec les grands moyens de torture, aux travers de multiples engagements, des échéances, des contrats, un langage intérieur affreux en moi et envers les autres, un niveau d’exigence extrême par rapport à mon passé.
Je pensais que c’était comme cela que je réussirai ma vie car c’est ce que j’en avais décodé.

Or le code trouvé pour réussir ma vie, me vider de l’intérieur et me remplissait de l’extérieur, je me sentais au plus mal.
Il n’y a donc plus 100% d’attention et d’énergie sur ce que mon mental et mon égo veulent entendre pour me dépasser et réussir dans ma vie.
L’illusion qui me procurait de nombreuses attentes et donc frustrations et colères commence à laisser transparaître des faiblesses donnant plus d’attention, d’énergie et donc de pouvoir à cette petite voix.

Et une question claire apparaît en moi: « tu cherches quoi Jérôme? »
Wouah, quelle question?

A partir de cette question « Tu cherches quoi? », tout un « mindmap » ou autrement dit une carte mentale s’opère dans ma tête. A la condition bien sûr de me poser et de saisir cette carte qui peut-être ou paraître farfelue. Voir même aller à contre courant de ce que j’ai appris.

La saisir « oui », mais pas dans le but de la ranger ou la mettre à la poubelle car c’est mon fort intérieur qui s’exprime en moi de manière plus prononcée.
Cette carte est présente et restera présente toute ma vie, cependant plus je vais avancer et suivre ce qui ne me convient pas et plus je vais y mettre du superflu, jusqu’à un point où je ne me retrouverai même plus car j’aurais perdu le sens, ce sens que je cherche et que tant cherche, pourquoi?

Dès lors que j’arrive à mettre un sens dans ma vie, tout prend forme. Je comprend alors pourquoi je vis telles souffrances et telles plaisirs que je rencontres et vis. C’est d’ailleurs comme cela que j’ai réussi me remettre plus rapidement de cet accident survenu en 2006.
Il y avait un sens et une raison que je me retrouve dans telle situation. Maintenant, la raison de cet accident est restée un mystère aux yeux de l’extérieur.

La souffrance ne se passe et ne s’observe qu’en soi.
Pour certains, il n’y a pas de souffrance ressentie, alors que pour d’autres la souffrance est horrible, voir intenable et donc des actions se présentent pour équilibrer ces souffrances.

Pourquoi certains sentent cette souffrance et d’autres non?
La perception que nous en faisons et l’angle de vu que nous avons par rapport à nos connaissances et expériences de vie, forme et renforce nos croyances qui nous aident à continuer d’avancer. Et ceux qui sont aux commandes de cela, c’est principalement notre égo, notre mental, notre inconscient, notre subconscient.

Notre corps, notre mental, notre ego recherchent du plaisir pour éviter les souffrances.
Et des fois nous souffrons tellement que nous recherchons des moyens pour éviter cela et de la, naissent les compensations, les addictions, les dépendances, les fuites, tout cela pour ne pas voir et assumer notre propre blessure qui ne demande qu’à être panser.

Grâce aux différentes béquilles que nous avons déployé inconsciemment, nous nous donnons la possibilité, un jour, de nous prendre par la main et faire les démarches, les actions nécessaires pour un jour arriver à cet épanouissement et ce bien être intérieur.

Voilà les Ami e s, cet article est une page qui se tourne en moi pour que prenne place une nouvelle page, avec l’apparition de cette personnalité qui désire assumer qui il est au fond de lui.
Autrement dit, je mets l’intention pour que mon fort intérieur puisse s’exprimer.
Ainsi, je vais l’accompagner avec cette intention de bienveillance pour structurer cela dans la matière aux travers les actions que je vais organiser et mener.

Je me redresse pour assumer et le départ est lancé dans le présent et le futur reste ouvert.

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