La patience.

La patience.

Ce mot voulait tout dire et rien dire pour moi.
Je pouvais le comprendre intellectuellement mais pas concrètement, puisque mon entourage ne me le montrait pas.
C’était donc qu’un mot parmi tant d’autres, que j’employai sans grande importance.
Pourtant il a sa raison d’être et je l’ignorais dans son sens et sa valeur.

A force d’entendre ce mot qui pour moi était évident, j’ai fini par me questionner et chercher à comprendre son sens et jusqu’à quelle mesure, il s’étendait.

Donc dans un premier temps, je me suis penché sur la définition du dictionnaire de Wikipédia: « La patience est l’aptitude d’un individu à se maîtriser face à une attente, à rester calme dans une situation de tension ou face à des difficultés, ou encore la qualité de persévérance. »

J’ai expérimenté cela pendant des années et la patience m’a amené à être plus spectateur de ma vie, qu’acteur.
Ce qui fait qu’au bout d’un moment, grâce à l’accident que j’ai connu au cours de ma vie, je suis retombé à zéro.
Et là, c’est alors manifesté en moi une forme d’impatience, qui en d’autre mot, est le contraire de patience. Ce qui veut dire que le champs de patience que j’avais cultivé en moi, je l’ai balayé.
Je voulais rattraper le retard que je pensais avoir accumulé au cours du temps, avec cette accident. Les « leaders » avancent lorsqu’il y en a qui se repose.
J’avais développé cet état d’esprit, tel un muscle.

Donc, je n’ai pas respecté mon corps et je lui imposais mentalement de brûler des étapes pour revenir au plus vite possible au niveau que j’avais atteint.
Mon mental et mon corps n’étaient plus alignés et n’avancés plus ensemble.

La patience est indispensable pour avoir de bons résultats de qualités.
J’avais perdu cette notion, car je voyais tout le monde foncer et comme je ne supportais plus être seul, je me forçais à foncer à une allure que je ne pouvais honorer.

Qu’est-ce qui s’est alors passé?
Ma patience a fini par se transformer en impatience.
Cette impatience à allumé un feu en moi, qui me consumai jours, après jours.
Je ne m’en apercevais pas, par contre mon extérieur, lui oui.
L’impatience avait fini par me rendre plus agressif, moins heureux car toujours insatisfait. J’en voulais toujours plus, pour assouvir, ce feu que j’avais déclenché. Je me devais maintenant, l’alimenter continuellement, pour avoir un semblant d’apaisement.

L’impatience est pour moi, une forme d’addiction.
Elle peut être appréhendée de plusieurs façons et pour savoir laquelle est la meilleure, il faut expérimenter, car d’un individu à un autre les résultats obtenus changent.

Dans les solutions que j’ai expérimentés, il y a:
– la volonté et la détermination,
– la méditation / lâcher prise,
– respirer,
– faire un plan d’action,
– persévérer,

Et ce qui est indispensable dans tout cela, c’est de se tenir un planning pour y voir plus clair. C’est à dire quoi faire et quand le faire, autrement, je me retrouve très vite, à la case départ. Et donc dans l’impatience, puisque je me mélangerais à nouveau et retomberais dans cette forme d’impatience,qui me brûle intérieurement.

Une graine, peut-elle être, arbre du jour au lendemain?
Pourquoi, devrais je m’imposer cela de moi?

D’autant, plus que lorsqu’un arbre a été coupé, il finit par repousser avec des « rejets » et ce à la même allure qu’il a poussé. Sauf, si son environnement change, ce qui est rarement le cas.
Dans le cas contraire, si son environnement est meilleure en terme de luminosité par exemple alors, oui il y a de chance pour qu’il pousse mieux.
Par contre, avec un environnement moins bien, il est possible que sa croissance soit moindre.

Maintenant, la patience, lorsqu’elle est respectée est comprise à sa juste valeur. Les résultats sont alors sensationnels.
Par contre, si la patience n’est pas respectée les résultats sont désastreux!!

Un oisillon qui n’attend pas d’avoir toutes ses plumes pour prendre son envol, à plus de chance de ne pas aller loin et risque par la même occasion de connaître plus de complications et un vie entachée de cette expérience.

Par ailleurs, si pour un séchage de colle, je suis impatient, je vais y toucher plus tôt ce qui perturbera le résultat, le rendant incertain voir nul.
Maintenant, si je mets toutes les chances de mon cotés, en respectant le temps de séchage avec la patience, alors j’agrandi le champs des possibles pour que le résultat escompté soit optimal.

Voilà, le message que je voulais vous passez:
« la patience à sa juste dose et valeur, fini par agrandir le champs des possibles. »
Il est important de connaître les ingrédients de la patience en terme de temps, de coûts et de connaissances pour être au top de ses performances.

J’étais patient par la force des choses, puis impatient et là je réapprends cette forme de patience qui me ramène humble car je rentre à nouveau en communion avec les éléments de la nature.
Je fais partie de cette nature, alors pourquoi aller contre nature et encore plus contre ma nature?

D’autant plus, qu’avec plus de patience, j’ai le temps de mettre plus de conscience dans ce que je fais ensuite.
Ce qui fais, qu’il y a moins d’erreur et donc un gain de temps et d’énergie.

La patience à plus d’avantage que d’inconvénient, par contre la patience est complexe à dompter et à apprivoiser.
J’ai appris grâce à mes expériences de vie, qu’il valait mieux s’en faire une amie, qu’une ennemie car autrement elle n’aura de cesse de vous narguez continuellement au travers des mots des autres personnes que vous côtoierez.

Et vous où en êtes vous avec la patience?
Mettez moi en commentaire, si elle est votre amie, ou votre ennemie?
Et comment vous y faite face?

2 réponses sur “La patience.”

  1. Très bel article qui comme chaque fois me donne matière à réflexion.

    Effectivement, si on était plus patient et si on avait davantage confiance en l’avenir et en ce que le temps peut nous amener, ça nous éviterait bien des inquiétudes.

    Quand faut-il patienter, et quand faut-il se remuer pour forcer le destin et amener notre barque là où on souhaite qu’elle aille, la limite n’est pas toujours facile à saisir.

    Bravo pour la pertinence des thèmes que tu traites dans tes articles

    Bisous

    Delphine

    1. Hello Delphine,

      Merci pour ton commentaire.
      La réflexion est un excellent outil pour croître, c’est pour cela qu’en l’entretenant et en le cultivant, tu finiras par y récolter d’excellents fruits qui seront les tiens.
      Tu sais Delphine, avec des « si », nous ferions tellement de choses. Apprenons déjà à faire avec ce que l’on a, il y a déjà tellement.
      « Quand faut-il patienter et quand faut-il se remuer? »
      Je dirai que c’est un peu comme la voiture, il y a des moments où tu dois freiner et d’autres accélérer pour tenir le cap et la route que l’on décide d’emprunter.

      Au plaisir Delphine et à très bientôt.

      Jérôme Coach de Vie ❤

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