Le nouveau est issu de quoi? de où? Et surtout comment?

« Il est donc indispensable de faire quelque chose de nouveau, quoi? »
« Nouveau » selon le dictionnaire Hachette Encyclopédique est :  .1″Qui n’existe que depuis peu; apparu récemment. »
.2″Neuf, original. »
.3″Qui vient après, qui remplace. »
.4″Qui est tel depuis peu. »

Le point n°3 est intéressant à décortiquer « Qui vient après, qui remplace. »
Qui vient après quoi? Il semblerait qu’il soit intéressant de faire un état des lieux ou encore un inventaire, sur ce que l’on a déjà et qui perturberait notre bien être, pour ensuite avoir à le remplacer.
Car il n’est pas question de remplacer des éléments qui nous sont bénéfiques pour notre épanouissement.

Alors une remise en question avec comme élément moteur « le pourquoi? » est un bon début, tel que:
Pourquoi, je fais ça et pas autre chose? Dans quel but?
Pourquoi, je reste ici?
Pourquoi, je me contrains?
Pourquoi, je m’épanoui avec ça et pas ça?
Pourquoi, j’en arrive à de telles situations?
Pourquoi, je sens que quelque chose manque à mon bien être?
Pourquoi, je n’arrive pas à l’exprimer?
Pourquoi, je ne cesse que de me restreindre?

Qui mieux que soit peut répondre le plus justement à tous ses pourquoi?

De plus en se penchant sur ses « pourquoi », je m’aperçois que ce n’est que le fruit de notre apprentissage.
Nous ne pouvons savoir que ce que nous avons appris, en conséquent comment savoir ce que l’on n’a pas apprit.
Alors, je me disais que ce n’est pas de ma faute, si je ne sais pas.
Par contre, il est bon à savoir que tout le monde n’est pas en mesure de le comprendre et de l’accepter, pourquoi?
Car ce qui est évident pour l’un ne l’est pas forcément pour l’autre. Et vice-versa.

Quelque chose d’évident est difficilement explicable puisque cela fait partie des habitudes et dès lors que quelqu’un n’a pas les mêmes habitudes que la majorité, cela dérange.

Donc consciemment ou inconsciemment, on se dirige en fonction de ce que l’on a connu et appris. Or dans notre apprentissage, nous n’avons pas que le meilleur, certaines choses nous marques à un point que l’on peut y rester bloqué. En d’autres thermes, on est quelque part passif, car dépendant de ce savoir, de cette mémoire qui semble nous jouer des tours.

Ce n’est pas non plus de la faute de nos parents, ou de notre entourage, puisqu’ils ne peuvent nous transmettre que ce qu’ils savent.

Bizarrement ce que j’observe chez les enfants, qui commencent à découvrir la vie, c’est que c’est leurs questions favorites sont « pourquoi ci…, pourquoi ça…? »
C’est une question que grand nombre de parent doivent entendre à longueur de journée.

Je m’aperçois qu’il y a toujours des limites et que les parents ne connaissent pas tout sur tout. De plus le stress quotidien qui est traduit bien souvent par la routine, n’arrange pas vraiment la gestion des questions, dont on ne connait pas forcément la réponse.

Alors pour ne pas avoir à montrer cette méconnaissance sur le sujet, l’échappatoire est nécessaire (vite!! papa, maman sont au-retard, on verra cela plus tard, ça c’est un sujet pour les grands, ça ne te regardes pas…)
Au final, l’enfant, se retrouve avec une question en suspend ou avec une réponse erronée, hasardeuse et même sans suite.

En cas de réponse incomplète, l’enfant finira par se convaincre que c’est ainsi, qu’il y a des limites et que tous les pourquoi ne pouvaient pas avoir de réponses.
Ce qui amènera probablement à de fausses croyances, de la frustration, de la tristesse, et le limitera. Car ce qu’on ne sait pas aujourd’hui et bien on pourra le savoir demain.
Cela est visible dans de nombreux domaines tels que: la santé, la technologie, l’énergie…

Il est primordial, voir même indispensable de construire sur de bonnes bases pour ne pas avoir à faire à de mauvaises surprises.

Il est donc indispensable d’amener des explications à nos enfants et surtout de prendre le temps de le faire. Même si ce n’est pas aujourd’hui cela pourra être plus tard.
Mais ne laisser pas un enfant sans explications, fixez vous des jeux de paroles à des dates bien déterminées et surtout tenez vous-y, pour montrer ainsi à votre enfant à quel point, la parole et le dialogue sont importants pour se faire comprendre.

Un jeu que j’ai expérimenté dont j’ai entendu parlé par un ami et qui fonctionne bien si tout le monde est d’accord pour une meilleure harmonie:

Outils:
. une cuillère à soupe
. un chronomètre
Consignes:
. Pour commencer le jeu, chaque participant à 5 minutes de crédit en sa possession avec la cuillère à soupe.
A voir, par la suite pour augmenter le crédit. Dans tous les cas, il doit y avoir une égalité du temps pour chacun.
. Ce crédit est à utiliser en une seule fois, si il y a des blancs, je respecte.
. Tout ce qui est dit lors du jeu restera ici, par exemple pour concrétiser cela, vous pouvez prendre une boite que vous ouvrirez lors du début et que vous refermerez à la fin du jeu.
. Lorsque le chronomètre sera déclenché et que j’ai en ma possession la cuillère à soupe, je peux dire:
– tout ce dont je souhaite parler et qui me pèse.
Si je n’arrive pas à l’exprimer justement, je dirai des mots qui résonnent en moi, amenant ainsi à éclaircir la difficulté rencontrée.
Ce temps de parole est là aussi pour dire ce qu’il y a de bien, d’appréciable, d’important pour soi…
– les 5 minutes écoulées, j’arrête même si je n’ai pas fini, pour passer la cuillère à quelqu’un d’autre.
– une fois que tout le monde est passé, 10 minutes est utilisé pour faire un point et répondre aux éventuelles questions. Alors ce dernier doit être fait, toujours avec la cuillère à soupe.

Naturellement, tant que je n’ai pas la cuillère à soupe, je n’ai pas le droit d’intervenir. Par contre j’écoute pleinement.

Ce jeu apporte et renforce les liens d’une famille.

En conclusion,
Le nouveau viendrait de nous, de cette envie qui ne demande qu’à jaillir.
Nelson MANDELA, disait: « Cela semble toujours impossible, jusqu’à ce qu’on le fasse. »
Si, on ne change rien aujourd’hui, alors rien ne changera si ce n’est que l’usure du temps.
Pour savoir comment changer, inspirons nous de ceux qui réussissent, car tout le monde peut y arriver, nous sommes tous humains.

 

Les besoins conduisent le choix

Un besoin se ressent bien souvent par un manque.

Nous avons tous des besoins différents et plus ou moins important d’un être à un autre. Or connaissons nous réellement nos vrais besoins ou contentons nous de répondre à nos besoins, en fonction de ce que nos parents, amis, patrons ou encore société, nous « dictes ».

Connaître ses vrais besoins et savoir les affirmer à l’heure d’aujourd’hui, est un véritable challenge pour l’adulte. Tellement la diversification est présente, que ce soit entre les envies, les préférences, les caprices, les goûts et les couleurs.
On perd très vite la notion de « vrais besoins ».

De plus, à cela vient s’ajouter l’influence, le regard des autres, la comparaison…
Et comme tout, va toujours plus vite, tous les jours, de nouveaux produits sortent disant, que c’est le produit « miracle ».
Est-ce le cas, lorsque l’on voit le résultat dans le temps?

Alors nos besoins restent incomplets et insatisfaits.
Pourquoi selon vous?

Car si déjà en tant qu’adulte, nous ne connaissons pas nos vrais besoins, alors comment pouvons nous répondre pleinement à ceux de nos enfants?
De plus, si cette méconnaissance de ceux-ci croit depuis plusieurs générations, alors je vous passe les détails du boulot à faire.

« Connais-toi toi-même »  Socrate

Si, tout le monde se connaissait réellement alors, on éviterait bien des problèmes.

Je sais qu’il y a bien souvent dans nos vies, des zones d’ombres, ou bien celles dont on ne veut pas parler, du fait que cela nous touche au plus profond de nous.

Je comprends que cela soit délicat car chacun n’est pas en capacité de comprendre, surtout d’amener une solution sur mesure à ces difficultés et impasses.
Ce qui fait que l’on préfère vivre avec.

Pourtant si rien est fait, alors on évolue dans le temps avec ce manque et par la même occasion on s’affaiblit considérablement. Ce qui fait que l’on meurt à petit feu chaque jour, sans jamais réellement comprendre pourquoi au juste? Etant donné que l’on ait accepté de vivre avec ce manque.

Accepter, sans en comprendre le fonctionnement, la finalité, revient à ne pas être pleinement soi.

Il est donc indispensable de faire quelque chose de nouveau, quoi?

 

 

Tout est une question de choix

Le choix selon le dictionnaire Hachette Encyclopédique est : n.m « pouvoir, faculté, liberté de choisir. »
Et cela nous l’avons tous. Or, le savons-nous ? Savons-nous l’utiliser à profit ? Savons-nous être responsables à 100% de nos choix ?

Il est important de savoir qu’il n’y a pas de bon, ni de mauvais choix. Seules les conséquences diffèrent. Dans l’une, on obtient, satisfaction et dans l’autre on en tire un apprentissage, une « leçon constructive ».
Comment pouvoir être satisfait, lorsque le prix engagé à savoir, la santé, la monnaie, le temps sont bien souvent plus importants que le résultat ?
Pour cela, il est indispensable de savoir se remettre en question, au bon moment et choisir comment réagir face à cela, avant qu’il ne soit trop tard.

Y-a-t-il une façon de procéder pour effectuer un choix ?
Très certainement. Car certains, décident en une fraction de seconde, d’autres un peu moins vite, d’autres mettent longtemps, voire très longtemps et d’autres jamais.
Encore est-il, qu’il est important de rester sur son choix, une fois que celui-ci est fait, pour consolider notre estime. Car si nos bases, pour faire nos choix sont trop faibles, alors il y a de fortes chances pour que celui-ci change, pour diverses raisons (peu d’estime pour soi, l’influence de notre environnement…).

Comment rester sur sa position, une fois le choix fait ?
S’encourager, en parler à des personnes qui sont sur la même longueur d’ondes que nous et ainsi se motiver les uns, les autres.

Pour ma part,
C’est bien souvent à cause des conséquences possibles, que je ne veux plus faire de choix. En d’autres mots, je ne veux pas être responsable de cela.
Pourtant dans les choix, je prends conscience qu’il n’y a pas que des conséquences négatives. Malheureusement c’est ce que je croyais, dû à mes expériences passées.
En conséquent, mes choix se limitaient et restaient fermés. Alors qu’au fond de moi, j’ai cette soif d’apprendre, cette envie d’aider.
De plus, le fait que je n’ai pas su développer et consolider les bases du choix, elles restèrent faibles, voire inexistantes, car j’avais maintenant la trouille de sortir du « chemin » pour vivre ma vie.
Donc je suivais un chemin, qui n’était pas le mien et c’était un choix, que j’avais fini par implanter en moi.
Oui, j’y trouvais un certain confort dans cet inconfort. Car je pensais ne pas choisir.
Et je me suis rendu compte, qu’il y avait des inégalités, des abus sur ce principe. Il y a très souvent une différence entre ce qui est dit et ce qui est fait.
Et comme : « les conseilleurs ne sont pas les payeurs »
Je ne choisissais pas consciemment, par contre lorsqu’il y avait des conséquences négatives à mon encontre. Je devais me défendre, sinon devoir en payer pleinement et entièrement le prix, du fait qu’en tant qu’adulte je suis responsable.
Lorsque j’étais enfant, les responsabilités étaient moindres, car il y avait là, encore toute une part qui reposait sur mes parents.
Alors qu’aujourd’hui, je m’aperçois qu’en choisissant un minimum, ou en suivant la majorité, pour justement ne pas avoir à être responsable des choses que je ne maîtrise pas, m’amène dans des situations délicates à dépasser.
Cela est une erreur, car en m’effaçant dès le début, en suivant ou en me manifestant peu. Je ne suis pas en capacité, d’avoir une argumentation solide me permettant de sortir aisément, ou sans trop de difficulté de cette situation.
Et donc je subi ce non choix.

Lorsque l’on est enfant, le cercle familiale est un cercle fermé et sûr pour l’enfant. Alors, il est nécessaire et je dirais même indispensable qu’il y ait une communication qui soit mise en place dans ce cercle.
Afin d’instaurer un dialogue constructif sur les bonnes choses et aussi les difficultés qui sont ou qui peuvent se rencontrer au cours de la croissance de l’enfant. Tout ce qui sera vu, ne sera plus à voir par la suite, cela sera des acquis. Le cerveau de l’enfant, n’est pas encore parasité de ceux que nous, adulte avons pu traverser et connaître. Alors instaurons en nos enfants, des bases solides pour leurs apprendre à faire des choix éclairés.