Le Kangourou qui devient Oiseau.

Le Kangourou qui devient Oiseau.

Quel titre!?
Ce titre m’est venu lors d’un coaching.
J’aime bien raconter des histoires pour dévoiler des messages utiles à mes coachés afin qu’ils puissent être impactés et ainsi la retenir plus facilement.
Alors là, j’ai décidé de vous partager cette petite histoire.

Lors de sa naissance, ce petit être bougeait beaucoup, il allait dans tous les sens. Il avait soif de découverte et de savoir.
Cependant, son espace était restreint, il était dans un nid, il ne pouvait sortir que sous la surveillance de ses parents qui pour lui, de ce qu’il avait pu comprendre, appris et interprété sont des kangourous. Et donc ce qui fait qu’il en ait un lui aussi.

Pour se mouvoir, il n’apprit qu’à utiliser ses pattes pour se déplacer, ce qui fait qu’au plus il avancer au plus, il fortifiait ses pattes.
Son énergie était débordante, il sautait de plus en plus haut et pourtant n’arrivait pas à aspirer à ce qu’il voulait être au fond de lui.
Il ne se connaissait pas suffisamment et les échanges avec ses parents étaient pauvres.
Comme si qu’ils fuyaient des sujets de toutes leurs importances, à savoir certainement:
QUI SUIS-JE?
QUI SOMMES-NOUS?
SOMMES-NOUS CE QU’ON NOUS A DIT, APPRIT?
QUE POUVONS NOUS FAIRE D’AUTRES QUE NOUS SAVONS DÉJÀ FAIRE?

Ce qui fait qu’il ignorait, qu’elles étaient réellement ses ressources, ses forces propres. Oui, il savait faire certaines choses, mais simplement les choses qu’on lui a apprises et même obligées à faire. Lorsque la parole lui était laissée et bien cela dérangeait .

Il pensait alors avoir fait le tour de ce qu’il avait à savoir sur les kangourous, donc sûr de lui, il s’aventurait un peu plus loin, se donnait de plus grand défi, de plus grands challenges, bref toujours dans le « plus ».
De ce fait, il rencontrait du « monde » qui le regardait, l’observait, le jugeait, car ils voyaient bien qu’il était différent de ce qu’ils pouvaient voir dans leur quotidien.

A force de rencontrer du monde, il rencontra quelqu’un qui lui parla du royaume des kangourous.
C’est alors qu’il s’est intéressé avec grande attention à ce royaume et à la direction qu’il fallait prendre pour s’y rendre.
Il inscrivit tout sur un carnet et s’y rendit en suivant les indications qu’ il’avait écrites et même apprises par coeur, tellement que cela lui tenait à coeur.

Le trajet, était long, très long.
Sur la route, il rencontra du monde, beaucoup de monde, de toutes sortes, de toutes races, de toutes les couleurs. Ce qui éveilla en lui des ressentis insoupçonnés jusqu’à présent.
Il s’y rendait car il était sûr d’apprendre beaucoup plus de chose sur lui, qu’en restant de là où il venait.
Au cours, de ce trajet, un doute naissait en lui, puisqu’il fatiguait, échangeait, communiquait de tout et de rien avec ceux qu’ils rencontraient.
Et à chaque fois, on lui disait qu’il perdait son temps de vouloir se rendre là-bas, car il n’était pas un kangourou aux yeux des autres.
Certes, il sautait tel un kangourou et il n’avait que ça comme point commun.
Il avançait bien et vite pour la moyenne de ceux qu’ils rencontraient vers son résultat, qu’est le royaume des kangourous.
La différence était, qu’il n’avait en rien de la carrure d’un kangourou. Il n’était pas très grand et surtout avait des ailes atrophiées sur son dos.
Donc un doute planait en lui. Qu’importe, il était sûr d’avoir des réponses une fois à la destination.

Bien plus tard, il arriva au « royaume des kangourous ».
Et au premier abord, il se dit: « mais c’est ça des kangourous, ce n’est pas réellement ce que j’ai appris. Bon, ok ils sautent comme moi et bien plus haut donc j’ai encore à apprendre, je vais m’y mettre ».

C’est alors qu’il essaya d’entrer en contact avec d’autres kangourous, mais ils n’avaient pas de temps à lui accorder.
Il persévéra et finit par renconter un petit kangourou qui voulu bien lui accordait, du temps, de l’attention et de l’écoute.
C’est alors qu’il exposa ses questionnements.
Calmement le petit kangourou lui expliqua, ce qu’était la vie des kangourous. Et que ces derniers n’avaient pas d’ailes sur le dos.

Donc qu’est-ce que c’est? Ils y mirent tous deux de l’attention et du temps pour comprendre, ce qu’étaient que cela.
Il s’informèrent dans un premier temps chacun de leur coté pour en savoir un peu plus sur le sujet. Et c’est alors qu’ils trouvèrent des plumes au sol et à force d’en trouver et d’avancer, ils rencontrèrent des oiseaux de toutes les tailles et avec la même chose sur le dos qu’avait le soit disant « kangourou » venu au « royaume des kangourous ».

A force d’avoir essuyer les peurs et les rejets d’oiseaux. Leur persévérance fini par payer.
Ils purent avoir accès directement à une crèche d’oisillons où étaient enseignés les bases rudimentaires pour un premier vol d’oiseau.
Il y était enseigné comment déployer ses ailes, comment les refermer, comment les utiliser, comment les entretenir, jusqu’au premier cours pratique.

Il eut beaucoup de mal à s’intégrer dans la crèche d’oisillon, car c’était un adulte et donc un oiseau.
La force de ses pattes lui permettait de sauter très haut et il ne lui restait plus qu’à déployer ses ailes pour avoir les premières sensations de planer.

Ta Dam!!
C’est alors que le kangourou devint un oiseau.
Pourtant était ce le cas?

Les autres oisillons devaient prendre leur élans, sans grands résultats.
L’oiseau adulte riche de son expérience de kangourou, put alors transmettre des astuces inédites chez les oisillons, grâce à sa pédagogie, sa patience et sa persévérance.
En  procédant ainsi, il put apporter confort et réconfort chez les oisillons.

Une fois s’être instruit suffisamment et avoir intégré tout ce qu’il avait appris en lui.
Il retourna chez ses parents avec beaucoup moins de temps, qu’il ne lui a fallu pour parcourir la même distance. Car maintenant, il savait qui il était et quelles étaient ses forces et ressources propres.

Maintenant, il peut expliquer à ses parents, si ces derniers le souhaitent, que ce ne sont pas des kangourous et bien des oiseaux.
Et faire la même chose avec tous les kangourous qui sont dans cette case par défaut et qui ne sentent pas à leur place.

Il connait le processus pour savoir où trouver quoi et où trouver qui?

Si le kangourou n’avait pas bougeait de chez lui, de son confort de naissance et bien il n’aurait jamais pu explorer le ciel qui est à l’origine son terrain de jeu et son épanouissement.

Si cette histoire raisonne en vous, mettez moi un commentaire. Et si elle ne raisonne pas en vous, je suis preneur aussi puisque vous avez tous une valeur en vous que vous ignorez peut-être encore et qui ne demande qu’à Être.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.