Se plaindre,

« Se plaindre » sont deux mots qui font suite à la communication et même entrent pleinement dans le cadre de celle-ci.
Simplement la forme et la résonance de ces deux mots ne sont pas toujours perçus et vus sous un bon oeil. Puisque « se plaindre » revient à faire part d’un blocage, d’une incompréhension menant à une absence de fluidité.
Ce qui a pour conséquences de rendre les choses complexes, denses, sensibles et même explosives au bout d’un certain temps.

Avant de nous pencher plus en profondeur sur ces mots que sont « se plaindre ». Nous allons définir ce groupe de mots grâce au dictionnaire de l’internaute pour dénouer cette densité, dans le but de fluidifier cette connotation négative qui peut se rattacher à ces mots.

« se plaindre, verbe
Sens 1 Exprimer à voix haute une douleur, un mal-être, un ressentiment, un mécontentement dans le but de rechercher l’écoute de quelqu’un, ses conseils ou sa compassion.
Exemple : Il s’est plaint toute la journée de maux de tête.« 

Nous voilà prêt à plonger dans l’aventure de ce groupe de mot « se plaindre ».

Si je parlais « d’aventure », c’est bien parce que « se plaindre » et le début d’un renversement ou non d’une situation qui s’avère déséquilibrée.
Tout dépend comment nous décidons d’appréhender les choses car d’un point de vu personnel, se plaindre, est une action qui vise à retrouver un équilibre futur. C’est un moyen, un outil présent pour aboutir à cet équilibre.

Son origine peut-être aussi la source d’une prise de conscience car lorsque je prends conscience que quelque chose ne va pas, j’entre dans une forme de réaction qui souvent peut-être perçue comme dérangeante. Car le sens ou encore la fluidité habituelle change au cours du temps et fini par amener à la longue un incident, d’autant plus si rien n’est mis en place pour rétablir l’ordre.
Dans tous les cas, une envie consciente ou non stimule bien cette action de « se plaindre ».

Cette action est une forme de communication qui vise à mettre en lumière quelque chose qui ne va pas. Cela peut-être une douleur, un mal-être et même un ressentiment.

Plusieurs cas de figures sont possibles:
. Dire les choses calmement dès que quelque chose interfère dans le bon déroulement des situations quotidiennes pour laisser la fluidité de mise.

. « Se plaindre à chaud »:
La fluidité des situations connaît des interférences. Je me sens alors quelque part dans un danger et je décide de me plaindre pour rétablir l’équilibre.
Cette forme de plainte est très peu construite voir pas du tout.
Elle se vit avant toute chose.
Elle est plutôt instinctive et se fait dans la réactivité, du tac au tac.
Cette action demande un minimum de confiance en soi car cela demande de s’exposer en direct pour faire entendre son point de vu et se faire respecter.
« Respecter » est certainement le mot le plus important ici, car c’est certainement cette absence de respect qui a mené cette forme d’action « se plaindre ».

Est-ce que le respect se construit à chaud?

. « Se plaindre après avoir pris du recul et donc à froid »:
Cette forme de plainte et souvent plus construite que celle à chaud.
Elle passe plus par le ressenti et la forme de communication pour réitérer les faits.
Et souvent avant de dire quoi que ce soit, je prends du recul et me dis qu’il y a pire que moi et je laisse passer. Par contre est-ce que je suis là entrain de me respecter? Est-ce que je suis entrain de respecter qui je suis?

Est-ce que le respect se construit à froid?

Maintenant, au plus j’attends, au plus je vis avec ce qui aurait du sortir le plus tôt possible de moi, pour ainsi me respecter au mieux de ce que je peux. Cela entraîne des conséquences dans son corps et dans sa vie. Certes cela ne se voit pas rapidement, il ne se constate qu’avec le temps, puisque tout ce qui n’est pas exprimé est imprimé dans le corps. Et par ailleurs, tout ce qui est réprimé est compulsé.

Donc qu’est-ce qui ferait que je puisse mieux être compris et entendu?
L’ouverture est une clef indéniable pour découvrir ce que je ne connais pas encore.

Toutes les actions et situations que nous vivons sont des opportunités qui visent à un mieux être. Maintenant, il n’est pas question de s’engluer dans cette action de « se plaindre » continuellement de la même manière.
Prenons une image pour rendre cela plus clair.
Admettons que je suis dans la mère au milieu de vaguent qui ne cessent pas de me déferlé dessus.
Il est clair que dans ces conditions, je perds l’orientation, ma respiration est saccadée et entrecoupée par chaque vague qui me tombe dessus.
J’ai le choix, de batailler contre vagues, vents et marées ou je peux entrer en observation pour trouver le meilleur moyen de sortir de cette situation.
Et entrant dans une observation précise tant sur les éléments que ma respiration, je finirais par trouver une forme de fusion.
Dans ce cas précis, je trouverais le moment opportun pour trouver quand mettre deux coups de bras pour me donner une impulsion et ainsi surfer avec ce qui était mon plus gros problème.

Si je ne suis pas entendu dans ma première action de me plaindre, c’est très certainement que les moyens mis en place et ou les personnes ne me comprennent pas.
Ma plainte est un premier indicateur pour moi.
C’est un peu comme si que ma boussole intérieure ou encore mon enfant intérieur se manifestaient en moi.

Dans ces cas là, je suis heureux de me plaindre car ceci veut dire que ressentant cette envie de me plaindre je ressens quelque chose de fort en moi. Quelque chose de tellement fort que je veux entrer en réaction avec l’extérieur.
Maintenant, plutôt que de diriger tout cette énergie vers l’extérieur pour un résultat plus qu’aléatoire, je peux décider d’utiliser cette énergie pour moi et me poser tout un tas de questions pour changer en ne subissant plus ma vie et bien en devenant MAÎTRE.
OUI MAÎTRE et RESPONSABLE DE MA VIE.

En conclusion, il est important d’expérimenter un maximum de possibilité pour entrer dans l’action de « se plaindre » pour nous donner le choix de construire sur mesure ce que nous ne voulons pas, afin d’affiner ce que nous voulons. Puisqu’il est à rappeler qu’ainsi nous nous rapprochons de notre boussole intérieure, ou enfant intérieur.

Alors les amis je vous invite à tenter d’entrer dans l’action de « se plaindre », en faisant un mixe entre l’observation, l’action à chaud et à l’action à froid et ensuite ajuster pour enfin tenter de surfer avec les éléments.

Comment voyez-vous ou ressentez-vous cette action?


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.