L’avancée.

L’avancée.

En décidant d’avancer, je me rends compte que mon entourage ne le veut pas forcément.
C’est alors là, où la fameuse phrase que mon prof de droit nous apprenait à l’école, prend tout son sens: « Je ne peux obliger quelqu’un, que part sa propre volonté. »  Bien, entendu dans le meilleur des cas.
Car naturellement, on verra aussi toutes les exceptions possibles et connus à ce jour.
Dans ces cas là, bien souvent un dilemme se met en place.
Puisque je suis à la fois attiré pour aller vers ce qui me correspond et  me fait vibrer.
Ou de l’autre côté, j’ai mon environnement qui ne veut pas me suivre, ni même m’aider pour cette avancée, car bien souvent, il n’y trouve aucun intérêt.
D’ailleurs, celui-ci ne me donne que des contres arguments et même interdictions suivant l’âge et statut que j’ai, pour ne pas sortir des ordres.

Alors, longtemps j’ai suivi les conseils de mon environnement.
Il en va de soit pour moi, que je suivais les conseils qui me semblaient digestes et acceptables.
Et en fait à chaque fois, je me raccrochais à mes bases, (mon éducation, la scolarité, la hiérarchie).
En d’autres termes je me raccrochais à tout sauf à moi.

J’ai beau eut retourner mes défis de vie dans tous les sens.
Je n’ai jamais trouvé de réponses satisfaisantes qui duraient dans le temps, en allant toujours chercher directement, tête baissé à l’extérieur de moi.

Pourtant, c’est comme cela que j’ai appris à la base.
Donc si la base est déjà comme cela, alors le restant ne pourra-t-être que similaire.
Il est alors important, voir incontournable de remettre en question son schéma de vie en question un jour ou l’autre.
Dans un but de voir et ressentir si l’on est aligné avec soi.

C’est donc ce que j’appliqué avec moi.
Il m’aura tout de même fallu, un grave accident de voiture avec coma et rééducation intensive, un burn-out, une séparation…, pour que je daigne me retrouver face à moi-même. Et enfin me remettre en question, sur ce qui pouvait « clocher » dans ma vie, puisque j’avais tout pour réussir, comme je n’avais de cesse de l’entendre.

C’était bien là où se trouvait toute la difficulté, car j’avais tout pour réussir pour mon entourage. Mais avais je tous les éléments dont j’avais réellement, besoins pour réussir, ce que moi je voulais.
Il y avait donc un dialogue de sourd et un rapport de force qui s’instauraient petit à petit.
Dans ces cas là, pour un enfant c’est difficile de tenir tête sur la durée.

De même, le fait que je ne me sentais pas forcément légitime de faire les choses que je voulais, alors je perdais. Puisque par dessus le marché, je m’autosabotais. Donc pour avancer, j’ai fini par me convaincre que c’était normal.
En conséquent, je niais tous mes propres besoins au profit de mon entourage.

Aujourd’hui,  je vois la magie de la vie, car en écrivant cette article, je m’aperçois que la vie est vraiment généreuse. Elle a tout fait pour que je me retrouve face à moi-même et que je prenne enfin ma vie en main.

Alors suivant les personnes, cela peut se faire seul ou accompagné. Nous sommes tous uniques et donc tous différents.
Ce qui revient à dire que la solution des uns, n’est pas forcément la solution des autres.
Et à nouveau la phrase « Je ne peux obliger quelqu’un que par sa propre volonté. »  prend tout son sens pour moi.
Ce n’est pas parce-que ton voisin à réussi en faisant ceci, que si je fais exactement la même chose, je réussis aussi.

Pour notre cerveau, ce n’est pas aussi aisé de le comprendre. Car voir quelqu’un qui réussi de nos propres yeux nous inspire.
Donc un schéma simpliste s’installe et forcément on aimerait le même résultat.
En fait, à ce moment là, je ne vois que la partie émergé de l’iceberg, « les avantages.  »
Je ne vois que les bénéfices et pas les pertes. En conséquent c’est un fantasme.

Si,  je ne remets pas en question ce schéma d’apprentissage, alors tous mes apprentissages se déroulent et se dérouleront ainsi.
Je ne verrais que les avantages et pas les inconvénients. Puis le jour où surviendra les inconvénients et bien, je serais dépassé, voir même anéanti, tellement la « baffe » est grande.

Lorsque je suis allé à l’école et bien c’est l’école qui m’a appris ce que je vais pouvoir faire en fonction de mes résultats et non en fonction de mes envies.
Alors comment faire progresser un enfant, si l’on ne se base que sur des résultats? Et non sur ses envies?
D’autant plus, que les résultats ne révèlent pas forcément la personnalité d’un enfant.
Tout comme l’arbre, cachant la forêt, on se focalise sur les résultats et on oublie tout le reste.
Si l’enfant à de mauvais résultat, ce n’est peut être pas de sa faute à proprement dit. Il y a certainement quelque chose de bien plus grand qui se cache.
Pour me construire,
j’ai d’abord été chercher au fond de moi, par le biais de respirations, de méditation, d’écoute et d’observation de la nature, quels étaient réellement mes besoins.
Puis j’ai fini par m’aventurer petit à petit dans la vie en allant faire mes « courses »  où je trouverais  satisfaction.
C’est alors, qu’en avançant, j’ai découvert tout un tas de chose que je ne connaissais pas. Et qui pourtant, coulait de source avec moi. C’était réellement, ce dont j’avais besoin.
Donc petit à petit, je remonte ma pente en prenant le temps de m’écouter et ainsi pouvoir me diriger vers ce dont j’ai besoin pour être en harmonie avec moi et vous partagez cela.

C’est pour cela que j’ai mis en place ce blog, je souhaite sensibiliser le maximum de parents pour instaurer un échange constructif basé sur la confiance. Puisque sans confiance, la construction familiale à savoir le noyau de la famille ne durera pas de manière pérenne.
Construire sur des bases instables ne peut qu’amener à de l’instabilité et  jusqu’à un « clash ».
Si vous arrivez ou êtes au moment de ce « clash » profitez en pour vous remettre en question, pour savoir qu’est ce qui fait que je connaisse une telle situation et pourquoi?

Si vous avez besoin d’une personne sujette à vous comprendre, vous orientez, vous conseillez, je suis là. 

 

Que donne l’arrivée d’une remise en question?

Que donne l’arrivée d’une remise en question?

A l’heure d’aujourd’hui, dès que l’on me dit ce que je dois faire, je me retrouve dans une situation complexe.
Puisque j’ai une part en moi, qui veut servir en donnant mon maximum,
Et aussi une part, qui veut s’affirmer pour enfin « être ».

Alors je me rends bien compte que les deux parties de moi on raisons.
Et pourtant quelque chose ne colle pas, puisque je n’arrive pas à complaire ces deux parties. Pourquoi?
Certainement, parce que l’ordre n’est plus adapté pour la situation d’aujourd’hui. Il fut excellent un temps pour que je puisse en arriver jusque là.

Ce qui revient à dire que seul l’ordre de ces deux éléments: servir et être soi est à inverser, en être soi et servir.
Je dis « seul « , en pensant que j’avais trouvé une réponse simple et rapide à mettre en place.
Or, je m’aperçois que le challenge est à une hauteur que j’avais sous estimée.

Pour inverser cet ordre, je dois prendre le temps de me connaître, alors que je suis plutôt du style à dire « je n’ai pas le temps« .
Naturellement, puisque je n’avais jamais eut l’occasion, ni même appris à le faire.
En conséquent, j’évoluais sans jamais « être ». J’étais tout, sauf « moi ».

Et pourquoi, je ne m’en étais jamais rendu compte?
Avant, je n’avais pas à me poser cette question et d’ailleurs même si je me la posais et l’exprimait, la réponse était la même:
« c’est comme ça et pas autrement, ce n’est pas toi qui commande. »
Alors à quoi bon me la poser, si c’est la norme?
Je me suis alors implémenté et conditionné au fait que l’ordre est de « servir sans être moi ».

Pour que le « moi », naisse et fasse suffisamment de bruit pour que je le ressent, il m’a fallu 10 ans de cheminement rocambolesque.

Comme le dit Steeve Job: « C’était le médicament le plus douloureux de ma vie, mais le patient en avait besoin »

Sur ce chemin, je courrais à vive allure en pensant que je l’avais enfin trouvé. Or, ce chemin n’était pas le mien, il n’était que celui que l’on me proposait lorsque je demandais ma route.
. Sachant que le « on » correspondait à mon environnement de l’époque (les parents, les amis, les spécialistes dans tout types de domaines).
A ce moment là, je n’étais pas en mesure d’entendre d’autres choses et réflexions accessibles.
Alors, je m’y suis engagé tel un cheval fougueux pour croquer la vie à pleine dent.
Sauf qu’à force de servir sans « être moi » pleinement. J’ai laissé beaucoup de plumes.

Donc aujourd’hui, je me retrouve face à moi même, avec des douleurs que j’ai encaissées, emmagasinées en moi pendant des années.
Sans jamais su et pu les évacuer complètement, car je n’avais jamais pris le temps de le faire en temps et en heure.

Je préférais servir autrui et leur faire plaisir, au détriment de « moi ». Alors que pour durer dans le temps et ainsi aider un maximum de personne. Je dois apprendre à me connaître et me faire plaisir en premier, pour être solide et durable.

Je ne le savais pas, donc oui, pendant longtemps j’ai dis que c’est de la faute de… mais cela ne me servait à rien si ce n’était que me desservir.
Et je ne comprenais pas, donc je continuais toujours avec la même démarche, tout en pensant que je m’en sortirais ainsi.

Pour A.Einstein: « La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent. »

Je n’avais pas compris que le monde n’avait que faire des personnes qui se « plaignent », même si la raison est justifiée pour le faire.
J’avoue, que lorsque l’on vit une situation délicate, le soutient, le réconfort, les conseils, l’aide sont les bienvenus.
C’est d’ailleurs ce que j’ai cherché pendant ces 10 dernières années pour ainsi souffler un petit peu.

Je ne me rendais pas compte de la difficulté que j’occasionnais, car mes nombreuses questions n’avaient pas forcément de réponses à ceux, à qui je posais. Et maintenant, je le comprends car qui mieux que moi peux me comprendre?

L’environnement que j’ai côtoyé pendant ces 10 dernières années, m’a orienté, conseillé, aidé à la hauteur de ce qu’il pouvait faire pour moi, avec les éléments qu’ils avaient à leurs dispositions.
Et c’est parfait, car même si je ne le voyais et ne le comprenais pas, ils m’ont aidé à grandir et en procédant ainsi j’ai réussi à trouver mon déclic.
Je ne dis pas non plus que tout est gagné, car derrière je dois me bouger pour prendre soin de mon corps et ainsi retrouver toutes les « plumes » que j’ai laissées sur mon chemin.
Grâce à toutes les personnes que j’ai rencontrées sur ce chemin, j’ai enfin pu trouver et comprendre, toutes mes difficultés en posant des mots dessus.

Maintenant, je vois à quel point la vie peut être magique et généreuse. Je ne le comprenais pas, car il m’arrivait tuile sur tuile et je peux vous dire que si je cumule mes 10 dernières années de tuiles et bien je peux construire, un super toit et abriter beaucoup de monde.
Maintenant, si vous aussi, vous avez des tuiles de vie (parentalité, accident, burn-out, handicap, maladie) alors nous pourront voir ensemble ce que nous pouvons et pourrons faire ensemble pour agrandir ce toit.

Je ne peux pas trop faire du général, lorsque je vois que l’on est tous unique et que nous avons tous notre histoire de vie.
Nos tuiles ne demandent qu’à être employées pour servir.

C’est du sur mesure, d’ailleurs pour la construction d’un puzzle, chaque pièce à sa place. Et à force de construire des puzzles qui n’étaient pas les miens et bien j’ai acquis grâce à cela un grand nombre de capacités et pu comprendre beaucoup de choses.

L’objectif est d’aboutir à un abri colossale et résistant à tout type de défi.

Je vous souhaite, le meilleur et le courage de mettre vos tuiles en avant, car petit à petit mon réseaux se développe.

« Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin » [proverbe africain]

 

Remise en question.

Pourquoi une remise en question est elle nécessaire? Et surtout quand est-ce qu’il faut la prendre au sérieux?

Il est important de savoir se remettre en question pour savoir si l’on est toujours en cohérence avec soi.
Autrement dit, être aligné avec sa vie.
Si je me retrouve en désaccord avec moi, il n’y a rien de pire. Puisque comment je peux bien faire quelque chose, si je pense à son contraire en le réalisant.

Je me retrouve face à une incohérence et une contradiction interne. C’est à dire qu’elles me sont propres, personne d’autre que moi peut en comprendre réellement le sens et les vivres.

C’est une situation inconfortable qui peut être tolérée par le corps à la condition que celle-ci ne dure pas dans le temps.
Autrement, si elle dure, je me retrouve bien souvent face à des complications, telles que des douleurs, des maladies, des accidents.

Et dans ces moment là, je me dis « mais pourquoi ça en plus? Comme si que j’en ai pas déjà assez »

Pour ne pas flancher, je redouble d’effort pour maintenir cette situation, ce cap, qui enfin de compte n’est pas le mien. Sauf que je ne le sais pas encore, je m’en apercevrai que bien plus tard.
Je ne peux pas me dire que l’on ne me prévient pas, puisque je suis en première ligne pour être prévenu. Mon corps me parle aux travers les situations que je rencontres et traverses.

Tant que je ne veux pas le comprendre, sous prétexte que je n’ai pas appris à comprendre et à écouter mon corps.
Alors ce dernier continuera de plus en plus à se faire ressentir, jusqu’à ce que je l’entend.

J’ai pris conscience de mon corps à partir du moment, où j’ai commencé à l’écouter sincèrement et cette fois sans me voiler la face.
J’avoue que la difficulté peut-être extrême, suivant les parcours de vie.
Pour ma part, j’ai dissimuler mes douleurs en prenant sur moi, pendant des années et en faisant miroiter que tout aller bien.
Puisque à chaque fois que je tentais de dire quelque chose, j’entendais « mais tu as de la chance, de quoi tu te pleins. »
Je ne comprenais pas, je ne voyais pas en quoi? et je ne demandais qu’à savoir en quoi exactement, j’ai de la chance?

Donc je me confrontais à la vie, à mes parents, à mon entourage, à mon environnement. A tout le monde sauf à moi car je ne prenais pas de temps pour moi.
Alors je n’avais de cesse de dire « je n’ai pas le temps pour moi, je ne peux pas, je ne sais pas » et je continuais à me plier en quatre pour servir ou me confronter à mon environnement, sans jamais prendre le temps pour moi.

Naturellement, mes douleurs augmentaient dans le temps. Et pour masquer cela, je me rendais chez des docteurs qui me donner des « médicaments ». Ceux-ci me permettaient de supporter encore mieux la douleur et de continuer sur ma lancée.

Or est-ce réellement, ce que je devais faire pour aller mieux?
Pour aller droit dans le mur, oui et non.
Pour vivre pleinement ma vie, non et oui.
Et pour répondre à cette question, il a fallut que je vive les deux réponses pour savoir laquelle était la mienne.
Dans les deux réponses, il y a du confort et de l’inconfort.
Le confort de ne plus avoir de douleurs et l’inconfort de passez à coté de sa vie, de la communication avec son corps.

Il y a beaucoup de chose que je ne comprends pas et mon coté perfectionniste me pousse sur beaucoup de détails.
Je me suis rendu compte que la somme de détails formaient un tout.
Et que si, il me manquait un détail, je n’avais plus le tout.
Alors, si par nature, je suis comme ça, je ne vois pas pourquoi je devrais enlever des détails de moi, au profit de mon environnement et au détriment de ma personnalité.

Maintenant, je dois faire du ménage, afin de remettre au goût du jour tous les détails que j’ai obscurcis ou laissés obscurcir avec le temps.
Pour y parvenir, je vais mettre de l’huile de coude, utiliser les outils qui me parles (la méditation, l’écoute, le partage d’astuces, de conseils, mon intuition).
Et d’ailleurs, si vous vous sentez sensibilisé, touché ou encore en colère pour diverses raisons face à ce que je viens de dire, alors n’hésitez pas à m’en faire part.

Je sais par expérience que tout ce qui n’est pas exprimé est imprimé dans le corps.
Par conséquent, l’une des clés fondamentales pour se libérer, grandir, c’est le dialogue, la communication, la parole constructive.
Cette clé a pour but d’alléger le corps et l’esprit et ainsi construire clairement et sur de solides bases.
En agissant ainsi, je ne m’encombre plus inutilement.

De plus, je me rends compte que si l’on est plusieurs à vouloir évoluer vers un objectif, un but commun.
Alors nous mettons en place un cerveau collectif, puisqu’il y a beaucoup plus d’informations dans deux cerveaux que dans un.
J’ai ainsi observé et compris à ce moment là, que 1+1=2 n’était pas valable pour les quantités d’informations que disposent un cerveau.

Nous sommes tous uniques et les parcours de vie le sont tout autant. Ce qui est évident pour toi, ne l’est pas forcément pour moi et vis versa.
Cela est dans un premier temps dû, à notre éducation qui est notre pilier pour la vie. Puis nous avons notre pays, nos cultures, notre environnement.

Si je m’intéresse tant à cette ouverture d’esprit, c’est que les données, les informations, les éléments que j’ai à ma disposition peuvent être bien plus grands.
Si j’apprends des éléments, des détails qui me manquent, alors je pourrais être encore plus performant en tant qu’accompagnateur de vie. Et ainsi aider de plus en plus de monde à devenir ce qu’il est réellement au fond de lui.

Alors je compte sur vous et vos retours pour que l’on puisse chacun se construire une vie sur mesure.
Je suis entrain de le faire, alors on peut tous le faire à notre échelle.

Merci.

 

Le nouveau est issu de quoi? de où? Et surtout comment?

« Il est donc indispensable de faire quelque chose de nouveau, quoi? »
« Nouveau » selon le dictionnaire Hachette Encyclopédique est :  .1″Qui n’existe que depuis peu; apparu récemment. »
.2″Neuf, original. »
.3″Qui vient après, qui remplace. »
.4″Qui est tel depuis peu. »

Le point n°3 est intéressant à décortiquer « Qui vient après, qui remplace. »
Qui vient après quoi? Il semblerait qu’il soit intéressant de faire un état des lieux ou encore un inventaire, sur ce que l’on a déjà et qui perturberait notre bien être, pour ensuite avoir à le remplacer.
Car il n’est pas question de remplacer des éléments qui nous sont bénéfiques pour notre épanouissement.

Alors une remise en question avec comme élément moteur « le pourquoi? » est un bon début, tel que:
Pourquoi, je fais ça et pas autre chose? Dans quel but?
Pourquoi, je reste ici?
Pourquoi, je me contrains?
Pourquoi, je m’épanoui avec ça et pas ça?
Pourquoi, j’en arrive à de telles situations?
Pourquoi, je sens que quelque chose manque à mon bien être?
Pourquoi, je n’arrive pas à l’exprimer?
Pourquoi, je ne cesse que de me restreindre?

Qui mieux que soit peut répondre le plus justement à tous ses pourquoi?

De plus en se penchant sur ses « pourquoi », je m’aperçois que ce n’est que le fruit de notre apprentissage.
Nous ne pouvons savoir que ce que nous avons appris, en conséquent comment savoir ce que l’on n’a pas apprit.
Alors, je me disais que ce n’est pas de ma faute, si je ne sais pas.
Par contre, il est bon à savoir que tout le monde n’est pas en mesure de le comprendre et de l’accepter, pourquoi?
Car ce qui est évident pour l’un ne l’est pas forcément pour l’autre. Et vice-versa.

Quelque chose d’évident est difficilement explicable puisque cela fait partie des habitudes et dès lors que quelqu’un n’a pas les mêmes habitudes que la majorité, cela dérange.

Donc consciemment ou inconsciemment, on se dirige en fonction de ce que l’on a connu et appris. Or dans notre apprentissage, nous n’avons pas que le meilleur, certaines choses nous marques à un point que l’on peut y rester bloqué. En d’autres thermes, on est quelque part passif, car dépendant de ce savoir, de cette mémoire qui semble nous jouer des tours.

Ce n’est pas non plus de la faute de nos parents, ou de notre entourage, puisqu’ils ne peuvent nous transmettre que ce qu’ils savent.

Bizarrement ce que j’observe chez les enfants, qui commencent à découvrir la vie, c’est que c’est leurs questions favorites sont « pourquoi ci…, pourquoi ça…? »
C’est une question que grand nombre de parent doivent entendre à longueur de journée.

Je m’aperçois qu’il y a toujours des limites et que les parents ne connaissent pas tout sur tout. De plus le stress quotidien qui est traduit bien souvent par la routine, n’arrange pas vraiment la gestion des questions, dont on ne connait pas forcément la réponse.

Alors pour ne pas avoir à montrer cette méconnaissance sur le sujet, l’échappatoire est nécessaire (vite!! papa, maman sont au-retard, on verra cela plus tard, ça c’est un sujet pour les grands, ça ne te regardes pas…)
Au final, l’enfant, se retrouve avec une question en suspend ou avec une réponse erronée, hasardeuse et même sans suite.

En cas de réponse incomplète, l’enfant finira par se convaincre que c’est ainsi, qu’il y a des limites et que tous les pourquoi ne pouvaient pas avoir de réponses.
Ce qui amènera probablement à de fausses croyances, de la frustration, de la tristesse, et le limitera. Car ce qu’on ne sait pas aujourd’hui et bien on pourra le savoir demain.
Cela est visible dans de nombreux domaines tels que: la santé, la technologie, l’énergie…

Il est primordial, voir même indispensable de construire sur de bonnes bases pour ne pas avoir à faire à de mauvaises surprises.

Il est donc indispensable d’amener des explications à nos enfants et surtout de prendre le temps de le faire. Même si ce n’est pas aujourd’hui cela pourra être plus tard.
Mais ne laisser pas un enfant sans explications, fixez vous des jeux de paroles à des dates bien déterminées et surtout tenez vous-y, pour montrer ainsi à votre enfant à quel point, la parole et le dialogue sont importants pour se faire comprendre.

Un jeu que j’ai expérimenté dont j’ai entendu parlé par un ami et qui fonctionne bien si tout le monde est d’accord pour une meilleure harmonie:

Outils:
. une cuillère à soupe
. un chronomètre
Consignes:
. Pour commencer le jeu, chaque participant à 5 minutes de crédit en sa possession avec la cuillère à soupe.
A voir, par la suite pour augmenter le crédit. Dans tous les cas, il doit y avoir une égalité du temps pour chacun.
. Ce crédit est à utiliser en une seule fois, si il y a des blancs, je respecte.
. Tout ce qui est dit lors du jeu restera ici, par exemple pour concrétiser cela, vous pouvez prendre une boite que vous ouvrirez lors du début et que vous refermerez à la fin du jeu.
. Lorsque le chronomètre sera déclenché et que j’ai en ma possession la cuillère à soupe, je peux dire:
– tout ce dont je souhaite parler et qui me pèse.
Si je n’arrive pas à l’exprimer justement, je dirai des mots qui résonnent en moi, amenant ainsi à éclaircir la difficulté rencontrée.
Ce temps de parole est là aussi pour dire ce qu’il y a de bien, d’appréciable, d’important pour soi…
– les 5 minutes écoulées, j’arrête même si je n’ai pas fini, pour passer la cuillère à quelqu’un d’autre.
– une fois que tout le monde est passé, 10 minutes est utilisé pour faire un point et répondre aux éventuelles questions. Alors ce dernier doit être fait, toujours avec la cuillère à soupe.

Naturellement, tant que je n’ai pas la cuillère à soupe, je n’ai pas le droit d’intervenir. Par contre j’écoute pleinement.

Ce jeu apporte et renforce les liens d’une famille.

En conclusion,
Le nouveau viendrait de nous, de cette envie qui ne demande qu’à jaillir.
Nelson MANDELA, disait: « Cela semble toujours impossible, jusqu’à ce qu’on le fasse. »
Si, on ne change rien aujourd’hui, alors rien ne changera si ce n’est que l’usure du temps.
Pour savoir comment changer, inspirons nous de ceux qui réussissent, car tout le monde peut y arriver, nous sommes tous humains.

 

Les besoins conduisent le choix

Un besoin se ressent bien souvent par un manque.

Nous avons tous des besoins différents et plus ou moins important d’un être à un autre. Or connaissons nous réellement nos vrais besoins ou contentons nous de répondre à nos besoins, en fonction de ce que nos parents, amis, patrons ou encore société, nous « dictes ».

Connaître ses vrais besoins et savoir les affirmer à l’heure d’aujourd’hui, est un véritable challenge pour l’adulte. Tellement la diversification est présente, que ce soit entre les envies, les préférences, les caprices, les goûts et les couleurs.
On perd très vite la notion de « vrais besoins ».

De plus, à cela vient s’ajouter l’influence, le regard des autres, la comparaison…
Et comme tout, va toujours plus vite, tous les jours, de nouveaux produits sortent disant, que c’est le produit « miracle ».
Est-ce le cas, lorsque l’on voit le résultat dans le temps?

Alors nos besoins restent incomplets et insatisfaits.
Pourquoi selon vous?

Car si déjà en tant qu’adulte, nous ne connaissons pas nos vrais besoins, alors comment pouvons nous répondre pleinement à ceux de nos enfants?
De plus, si cette méconnaissance de ceux-ci croit depuis plusieurs générations, alors je vous passe les détails du boulot à faire.

« Connais-toi toi-même »  Socrate

Si, tout le monde se connaissait réellement alors, on éviterait bien des problèmes.

Je sais qu’il y a bien souvent dans nos vies, des zones d’ombres, ou bien celles dont on ne veut pas parler, du fait que cela nous touche au plus profond de nous.

Je comprends que cela soit délicat car chacun n’est pas en capacité de comprendre, surtout d’amener une solution sur mesure à ces difficultés et impasses.
Ce qui fait que l’on préfère vivre avec.

Pourtant si rien est fait, alors on évolue dans le temps avec ce manque et par la même occasion on s’affaiblit considérablement. Ce qui fait que l’on meurt à petit feu chaque jour, sans jamais réellement comprendre pourquoi au juste? Etant donné que l’on ait accepté de vivre avec ce manque.

Accepter, sans en comprendre le fonctionnement, la finalité, revient à ne pas être pleinement soi.

Il est donc indispensable de faire quelque chose de nouveau, quoi?

 

 

Tout est une question de choix

Le choix selon le dictionnaire Hachette Encyclopédique est : n.m « pouvoir, faculté, liberté de choisir. »
Et cela nous l’avons tous. Or, le savons-nous ? Savons-nous l’utiliser à profit ? Savons-nous être responsables à 100% de nos choix ?

Il est important de savoir qu’il n’y a pas de bon, ni de mauvais choix. Seules les conséquences diffèrent. Dans l’une, on obtient, satisfaction et dans l’autre on en tire un apprentissage, une « leçon constructive ».
Comment pouvoir être satisfait, lorsque le prix engagé à savoir, la santé, la monnaie, le temps sont bien souvent plus importants que le résultat ?
Pour cela, il est indispensable de savoir se remettre en question, au bon moment et choisir comment réagir face à cela, avant qu’il ne soit trop tard.

Y-a-t-il une façon de procéder pour effectuer un choix ?
Très certainement. Car certains, décident en une fraction de seconde, d’autres un peu moins vite, d’autres mettent longtemps, voire très longtemps et d’autres jamais.
Encore est-il, qu’il est important de rester sur son choix, une fois que celui-ci est fait, pour consolider notre estime. Car si nos bases, pour faire nos choix sont trop faibles, alors il y a de fortes chances pour que celui-ci change, pour diverses raisons (peu d’estime pour soi, l’influence de notre environnement…).

Comment rester sur sa position, une fois le choix fait ?
S’encourager, en parler à des personnes qui sont sur la même longueur d’ondes que nous et ainsi se motiver les uns, les autres.

Pour ma part,
C’est bien souvent à cause des conséquences possibles, que je ne veux plus faire de choix. En d’autres mots, je ne veux pas être responsable de cela.
Pourtant dans les choix, je prends conscience qu’il n’y a pas que des conséquences négatives. Malheureusement c’est ce que je croyais, dû à mes expériences passées.
En conséquent, mes choix se limitaient et restaient fermés. Alors qu’au fond de moi, j’ai cette soif d’apprendre, cette envie d’aider.
De plus, le fait que je n’ai pas su développer et consolider les bases du choix, elles restèrent faibles, voire inexistantes, car j’avais maintenant la trouille de sortir du « chemin » pour vivre ma vie.
Donc je suivais un chemin, qui n’était pas le mien et c’était un choix, que j’avais fini par implanter en moi.
Oui, j’y trouvais un certain confort dans cet inconfort. Car je pensais ne pas choisir.
Et je me suis rendu compte, qu’il y avait des inégalités, des abus sur ce principe. Il y a très souvent une différence entre ce qui est dit et ce qui est fait.
Et comme : « les conseilleurs ne sont pas les payeurs »
Je ne choisissais pas consciemment, par contre lorsqu’il y avait des conséquences négatives à mon encontre. Je devais me défendre, sinon devoir en payer pleinement et entièrement le prix, du fait qu’en tant qu’adulte je suis responsable.
Lorsque j’étais enfant, les responsabilités étaient moindres, car il y avait là, encore toute une part qui reposait sur mes parents.
Alors qu’aujourd’hui, je m’aperçois qu’en choisissant un minimum, ou en suivant la majorité, pour justement ne pas avoir à être responsable des choses que je ne maîtrise pas, m’amène dans des situations délicates à dépasser.
Cela est une erreur, car en m’effaçant dès le début, en suivant ou en me manifestant peu. Je ne suis pas en capacité, d’avoir une argumentation solide me permettant de sortir aisément, ou sans trop de difficulté de cette situation.
Et donc je subi ce non choix.

Lorsque l’on est enfant, le cercle familiale est un cercle fermé et sûr pour l’enfant. Alors, il est nécessaire et je dirais même indispensable qu’il y ait une communication qui soit mise en place dans ce cercle.
Afin d’instaurer un dialogue constructif sur les bonnes choses et aussi les difficultés qui sont ou qui peuvent se rencontrer au cours de la croissance de l’enfant. Tout ce qui sera vu, ne sera plus à voir par la suite, cela sera des acquis. Le cerveau de l’enfant, n’est pas encore parasité de ceux que nous, adulte avons pu traverser et connaître. Alors instaurons en nos enfants, des bases solides pour leurs apprendre à faire des choix éclairés.