Persévérez,

Pourquoi persévérer?
Pourquoi croire en soi?
Quel est l’intérêt de persévérer?
Quel est le risque de persévérer?
Pourquoi tenter la persévérance?
Pourquoi essayer de persévérer?
Pourquoi chercher à persévérer?
Quel est le coût d’essayer?
Quel est le coût de ne pas essayer?
Pourquoi avancer vers la persévérance?
Pourquoi avoir commencer à persévérer?
Pourquoi des questions liées à la persévérance?

Nombreux sont les moments où je veux tout foutre en l’air et pourtant je ne le fais pas et je ne comprends pas pourquoi?
C’est justement ce que je vais tenter de vous transmettre et vous partager dans cet article pour vous donner un début, ,une idée, une piste à suivre dès que vous pouvez ressentir en vous, cette sensation de « trop », de « trop plein », « d’énervement », de « blocage », « d’incompréhension ».

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Se plaindre,

« Se plaindre » sont deux mots qui font suite à la communication et même entrent pleinement dans le cadre de celle-ci.
Simplement la forme et la résonance de ces deux mots ne sont pas toujours perçus et vus sous un bon oeil. Puisque « se plaindre » revient à faire part d’un blocage, d’une incompréhension menant à une absence de fluidité.
Ce qui a pour conséquences de rendre les choses complexes, denses, sensibles et même explosives au bout d’un certain temps.

Avant de nous pencher plus en profondeur sur ces mots que sont « se plaindre ». Nous allons définir ce groupe de mots grâce au dictionnaire de l’internaute pour dénouer cette densité, dans le but de fluidifier cette connotation négative qui peut se rattacher à ces mots.

« se plaindre, verbe
Sens 1 Exprimer à voix haute une douleur, un mal-être, un ressentiment, un mécontentement dans le but de rechercher l’écoute de quelqu’un, ses conseils ou sa compassion.
Exemple : Il s’est plaint toute la journée de maux de tête.« 

Nous voilà prêt à plonger dans l’aventure de ce groupe de mot « se plaindre ».

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La communication.

La communication est vaste comme le monde et existe sous toutes formes qu’elle soit visible ou invisible, elle est omniprésente.
Dès lors qu’il y a de la vie, il y a une forme de communication qui s’établie entre l’être qui la reçoit et la vie.
Un échange s’opère.

Qu’est-ce donc ce mot qui paraît tellement grand et complexe?
A vrai dire, la communication peut être grande comme petite, complexe comme simple.
Tout dépend de la communication qui y est employée, avec qui et quels en sont les moyens?
Beaucoup d’éléments varient et il suffit d’un rien pour que la communication devienne incompréhensible.

La communication peut s’apparenter à un art et à en arriver à en donner des chef d’œuvres.

Pour celui qui sait utiliser la communication et surfer dessus telle un surfeur sur sa vague, c’est un véritable plaisir, un véritable kiffe.
Un surfeur communique avec la vague, il lui répond à sa juste mesure pour pouvoir évoluer dessus.
Il y a une sorte de fusion et de compréhension de sens. Les deux vont dans le même sens, avancent au même rythme, se soutiennent l’un et l’autre donnant un spectacle grandiose.
La fluidité y est optimale.

Cela me fait penser aussi aux parades nuptiales des oiseaux pendant la saisons des amours où la communication y est à son comble.

Avant d’en arriver à ce niveau là, il est important de connaître quelques bases, je dirais même les bases incontournables à une bonne communication.

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« Je ne comprends pas tout. »

« Je ne comprends pas tout » est une phrase que j’ai souvent entendu et qui par ricoché, a fini par s’intégrer dans mon vocabulaire.
Je voulais défier cette phrase pour tenter de comprendre ce que je ne comprenais pas.

Ce qui fait que je me la suis posée sur tout ce que j’avais conscience et en aucun cas sur l’essentiel que j’avais fini par perdre de vu.
Hors, cela je ne l’ai découvert ou redécouvert que bien tardivement, puisque j’ai été littéralement stoppé dans mon avancée, il fut une époque et temps. Car sans l’essentiel, je ne pouvais plus avancer. C’est à partir de ce moment là, que j’ai commencé à percevoir et ressentir les choses différemment pour arriver à un résultat plus proche de moi. Autrement dit à un résultat sur-mesure qui me convenait.

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La colère revisitée,

Mon dernier article « Je suis en colère. » a été revisité par Ludivine et sincèrement j’apprécie puisque grâce à cela je peux voir, percevoir, sentir et ressentir une part de ma colère avec un angle de vu différent.

C’est un aspect super intéressant puisque grâce à cela, je me sens reconnu et entendu dans cette colère, ou tout simplement dans mon expression naturel, impulsive de mon humanité qui peut parfois me paraître si étrangère à moi.

Merci Ludivine.

C’est avec grand plaisir que je vous partage ce cadeau qui m’a été fait spontanément à la suite de la rédaction de ce dernier.

« Je suis en colère. »

Etre en colère : à qui cela n’arrive-t-il pas ?
Souvent, pour que j’en arrive à ce stade, à ce ressenti, à cette émotion, à cette sensation désagréable à vivre, c’est qu’il s’est passé une
ou plusieurs choses, des situations vécues, ou même des mots que j’ai entendus… J’ai alors besoin/envie de dépasser ma colère, pour
avancer.

Lorsque tout va bien, je ne me demande pas « comment gérer cette colère ? » puisqu’elle n’est pas là. Elle ne se manifeste pas et je ne
souhaite pas non plus la recevoir chez moi.
D’après les « on m’a dit », la colère n’est pas vraiment une bonne solution pour avancer dans la sérénité et la stabilité sur le long terme.

Pourtant, d’après ce que je remarque, beaucoup de personnes sont en colère. Alors pourquoi me dit-on de ne pas l’être ?

Est-ce un secret, la colère ?
Qui aime la colère ?
Comment gérer la colère ?
Où mène la colère ?
A quoi sert la colère ?
Pourquoi la colère ?
Pour quoi la colère ?
Pourquoi est-ce utile de se poser tant de questions sur la colère, alors que c’est quelque chose dont je ne veux pas ?!

Est-ce que la colère que je ressens et que j’exprime, m’aide à prendre ma place, dans la vie et dans ma vie ?

Si je ne fais que de me poser des questions sur l’origine de ma colère, je ne pourrais pas réussir à la dépasser et à avancer. Prenons
deux exemples de questions qui entretiennent notre colère :

  • « Pourquoi est-ce qu’il (elle) m’a fait/dit/reproché cela !? » : on est en colère après l’autre, on rend l’autre responsable de notre colère,
    on se dit que « c’est de sa faute ! »
  • « Pourquoi est-ce que j’ai dit oui/ça ?! » : on est en colère contre nous et notre incapacité à dire non.
    Quand je suis en colère, je suis à la croisée de deux chemins : celui du « oui » et celui du « non ». Pour remédier à ma colère, je dois
    donc prendre une décision, mais laquelle ?
    Si je n’arrive pas à me décider, alors je me renseigne, je collecte et relève de nombreuses informations sur l’un comme sur l’autre :
  • « Si je dis « oui », ça fait quoi ? »
  • « Si je dis « non », ça fait quoi ? »
    C’est déstabilisant, car contrairement à ce que j’avais initialement imaginé (que les réponses seraient simples à trouver), je me suis vite
    aperçu qu’elles étaient bien plus complexes que ça.
    Utopie et/ou paradoxe, j’ai fini par prendre conscience que ma stratégie de prendre un maximum d’informations, dans le but de prévenir, de dépasser et de rejeter la colère, n’a en réalité fait qu’attiser ma colère.
  • Mais que s’est-il réellement passé dans ce tour de passe-passe ?
    Certains disent que « oui », la colère est utile et même indispensable, alors que d’autres vous diront que « non », elle est à rejeter, à
    bannir et à exterminer.
    J’ai alors mené ma petite enquête, et après avoir bourlingué entre l’une et l’autre, pour choisir, je me suis rendu compte que les deux
    points de vue se valaient.
    Maintenant, des nuances sont à mettre en avant, entre l’un et l’autre point de vue. Il n’est plus question pour moi d’être aussi radical
    comme j’ai pu l’être il fut un temps.
    Alors quoi choisir ?
    Ludivine et moi-même avons abordé au cours de nos précédents articles, une approche tant sur le « choix » que sur comment percevoir
    et ressentir cette sensation du choix qui est propre à chacun ? 
    Je vais tenter de vous transmettre ce que j’ai pu retirer de cette superbe expérience que Ludivine m’a permis de réaliser, en prenant tant la gestion de mes articles ainsi que leur rédaction.
  • C’est une superbe opération qui a été réalisée avec brio, puisque Ludivine a commencé au cours des semaines précédentes à prendre
    de plus en plus sa place, jusqu’à finir par prendre sa place en passant par une certaine forme de colère.
  • Pourquoi, j’emploie les mots « forme de colère »?
    Tout simplement car au cours de mes dernières expériences, j’ai découvert que la colère n’avait pas qu’une seule forme, mais qu’elle en avait en réalité une multitude !
  • Je ne mets volontairement pas de nombre exact, car je découvre encore aujourd’hui de nouvelles formes de colères et c’est « wouah ! », c’est extraordinaire !
    La colère peut être petite, grande, profonde, superficielle et nous pouvons même y mettre des couleurs. Celle qui ressort le plus souvent
    est le « rouge » : « je vois rouge », « je suis rouge de colère… »
    Lorsque je me trouve dans cet état de colère, mon attention n’est plus portée sur ce que je veux exactement au fond de moi, surtout si je
    retiens cette colère.
    Je créé quelque part un bouchon en moi pour contenir cette colère et faire comme si de rien était.

Maintenant, si vous changer cela, il est impératif de changer quelque chose pour obtenir un apaisement en vous. Oui vous pourrez
tenir un temps comme cela. Mais tôt ou tard cela finit par céder et être trop pour pouvoir contenir cette colère qui s’accumule.
Tout comme la poubelle chez nous, si nous ne l’a vidons pas régulièrement, elle se rempli et fini par déborder.

« Tout ce qui est réprimé est compulsé. »
Et oui à force de retenir à un endroit et dans un endroit, cela fini par péter et sortir ailleurs car les émotions, surtout celle de la colère doit
être gérée en temps et en heure, pour ne pas être submergée par un raz-de-marée de colère.
D’autant plus qu’une compulsion est difficilement maîtrisable et peut intervenir à n’importe quel moment et circonstance, cela ne prévient
pas.
Cela est plus fort que nous, ça sort et surtout ça a besoin de sortir. 
Quelque part la nature reprend ces droits et une fois que cela sort, nous nous sentons mieux et apaisé dans le meilleurs des cas.

Autrement certains rencontrent l’incompréhension, la frustration.
Et de nouvelles questions arrivent: « pourquoi moi? », « qu’est-ce que j’ai fait? », « qu’est ce que je n’ai pas fait? »
Est-ce utile pour résoudre la colère qui vient de nous traverser?
Bien sûre que non, ce qui est « est ». C’est un fait et rien d’autre.
Tout le reste n’est qu’une histoire que l’on créé pour se donner un sens et une compréhension qui peut être erronée.

La meilleure solution que j’ai observée: vivre la colère et se laisser traverser par celle-ci du mieux que nous pouvons. Nous avons su
le faire enfant, alors nous serons le faire adulte en se l’autorisant.
Les résultats sont exceptionnels, essayez et vous verrez.

En s’autorisant la colère, elle est rarement grande, elle est simplement juste et à sa juste place. Contrairement à s’interdire la colère, car dans ces moments là, elle est absente pendant un long moment et apparaît subitement dans des mesures d’immensités.

Et vous les amis, comment gérez vous votre colère?

« Je suis en colère. »

Etre en colère : à qui cela n’arrive-t-il pas ?
Souvent, pour que j’en arrive à ce stade, à ce ressenti, à cette émotion, à cette sensation désagréable à vivre, c’est qu’il s’est passé une succession de choses, des situations vécues, ou même des mots que j’ai entendus… J’ai alors naturellement besoin/envie de dépasser ma colère, pour avancer, sortir de cet état de souffrance dans lequel me plonge ma colère.

Quand tout va bien pour moi, je ne me demande pas « comment gérer cette colère ? » puisqu’elle n’est pas là. Elle ne se manifeste pas et je ne souhaite pas non plus la vivre, car d’après les « on m’a dit », la colère n’est pas vraiment une bonne solution pour avancer dans la sérénité et la stabilité sur le long terme.

Pourtant, d’après ce que je remarque, beaucoup de personnes sont en colère. Alors pourquoi me dit-on de ne pas l’être ?

Est-ce un secret, la colère ?
Qui aime la colère ?
Comment gérer la colère ?
Où mène la colère ?
A quoi sert la colère ?
Pourquoi la colère ?
Pour quoi la colère ?
Pourquoi est-ce utile de se poser tant de questions sur la colère, alors que c’est quelque chose dont je ne veux pas ?!

Est-ce que la colère que je ressens et que je peux exprimer (ou réprimer), m’aide à prendre ma place, dans la vie et dans ma vie ?
Si je ne fais que de me poser des questions sur l’origine de ma colère, je ne pourrais pas réussir à la dépasser et à avancer. Prenons des exemples de questions qui entretiennent notre colère :

– « Pourquoi est-ce qu’il (elle) m’a fait/dit/reproché cela !? » : on est en colère après l’autre, on rend l’autre responsable de notre colère, on se dit que « c’est de sa faute ! »

– « Pourquoi est-ce que j’ai dit oui/fait/pas fait ça ?! » : on est en colère contre nous et notre incapacité à dire non. On ne comprend pas comment on en est arrivé là et on se sent frustré.

Pour remédier à la colère qui vient nous traverser, est-ce utile de nous focaliser uniquement sur ce genre de questions, sur les causes qui pourraient en être à l’origine ? Bien sûr que non, car ce qui est « est ». Le passé est passé. La colère que vous ressentez présentement est un fait et rien d’autre.
Pour donner un sens à cette colère, vous pourrez créer toutes sortes d’histoires possibles, mais seule, notre interprétation pourra être erronée.

Quand je suis en colère, je suis à la croisée de deux chemins : celui du « oui » et celui du « non ». Pour remédier à ma colère, je dois donc prendre une décision, mais laquelle ?
Si je n’arrive pas à me décider, alors je me renseigne, je collecte et relève de nombreuses informations sur l’un comme sur l’autre :

– « Si je dis « oui », ça fait quoi ? »
– « Si je dis « non », ça fait quoi ? »

C’est déstabilisant, car contrairement à ce que j’avais initialement imaginé (que les réponses seraient simples à trouver), je me suis vite aperçu qu’elles étaient bien plus complexes que ça.

Utopie et/ou paradoxe, j’ai fini par prendre conscience que ma stratégie de prendre un maximum d’informations, dans le but de prévenir, de dépasser et de rejeter la colère, n’a en réalité fait qu’attiser ma colère.

Mais que s’est-il réellement passé dans ce tour de passe-passe ?

Certains disent que « oui », la colère est utile et même indispensable, alors que d’autres vous diront que « non », elle est à rejeter, à bannir et à exterminer.

J’ai alors mené ma petite enquête, et après avoir bourlingué entre l’une et l’autre, pour choisir, je me suis rendu compte que les deux points de vue se valaient.

Maintenant, des nuances sont à mettre en avant, entre l’un et l’autre point de vue. Il n’est plus question pour moi d’être aussi radical comme j’ai pu l’être il fut un temps.

Alors quoi choisir ?
Ludivine et moi-même avons abordé au cours de nos précédents articles, une approche tant sur le « choix » que sur comment percevoir et ressentir cette sensation du choix qui est propre à chacun ? 

Je vais tenter de vous transmettre ce que j’ai pu retirer de cette superbe expérience que Ludivine m’a permis de réaliser, en prenant tant la gestion de mes articles ainsi que leur rédaction. 
C’est une superbe opération qui a été réalisée avec brio, puisque Ludivine a commencé au cours des semaines précédentes à prendre de plus en plus sa place, jusqu’à finir par prendre sa place en passant par une certaine forme de colère. (Elle vous parlera très certainement de son cheminement dans son prochain article.)

Pourquoi, j’emploie les mots « forme de colère »?
Tout simplement car au cours de mes dernières expériences, j’ai découvert que la colère n’avait pas qu’une seule forme, mais qu’elle en avait en réalité une multitude ! Je ne mets volontairement pas de nombre exact, car je découvre encore aujourd’hui de nouvelles formes de colères et c’est « wouah ! », c’est extraordinaire !
La colère peut être petite, grande, profonde, superficielle et nous pouvons même y mettre des couleurs. Celle qui ressort le plus souvent est le « rouge » : « je vois rouge », « je suis rouge de colère… »

Lorsque je me trouve dans cet état de colère, mon attention ne parvient plus à être portée sur ce que je veux exactement au fond de moi, surtout si je retiens cette colère, que je ne la laisse pas sortir, que je n’arrive pas à l’exprimer.
Je créé comme une sorte de bouchon en moi, pour contenir cette colère et faire comme si de rien était.

Maintenant, si vous voulez changer votre état de colère, il est impératif de changer quelque chose pour obtenir un apaisement en vous. Car bien sûr vous pourrez tenir un temps comme cela, mais tôt ou tard votre digue de protection ne suffira plus pour contenir votre colère qui s’accumule, et elle finira par céder.
Tout comme la poubelle de notre cuisine, si nous ne la vidons pas régulièrement, elle se remplit et finit par déborder.

« Tout ce qui est réprimé est compulsé. »
Et oui, parce qu’à force de retenir les choses, cela finit par péter et sortir à l’extérieur, et même souvent sur l’extérieur (les autres). Les émotions, surtout celle de la colère, doivent être gérées en temps et en heure afin de ne pas en arriver au stade où vous serez submergé par un raz-de-marée de colère.
D’autant plus que si vous laissez les choses arriver au stade où vous n’en pouvez plus, à la compulsion, elle sera difficilement maîtrisable. A n’importe quel moment et circonstances, sans prévenir, vous risquerez d’exploser !
Cela est plus fort que nous, ça sort et surtout : ça sort parce que ça a besoin de sortir. 
Quelque part, la nature reprend ses droits et une fois que cela est sorti, nous nous sentons mieux et apaisé dans le meilleur des cas.


La meilleure solution que j’ai observée : Vivre la colère que l’on ressent, se laisser traverser par celle-ci du mieux que nous pouvons, nous autoriser à éprouver de la colère. Nous avons su le faire enfant, où nous savions nous exprimer lorsqu’une situation nous contrariait ou lorsque nous avions vraiment envie/besoin de quelque chose. Alors tentons de le refaire, avec cette fois nos yeux d’adulte.
Les résultats sont exceptionnels, essayez, vous verrez.
Quand vous vous interdisez la colère, elle est absente pendant un long moment mais apparaîtra subitement et dans des mesures disproportionnées.
En vous autorisant la colère, vous ne la verrez rarement grandir et elle sera simplement juste, et toujours à sa juste place.

Et vous les amis, comment gérez-vous votre colère ?

Comment garder la tête hors de l’eau ?

Comment garder la tête hors de l’eau ?

Ou encore, comment rester serein dans des situations délicates, challengeantes ?

Comment ne pas péter un câble ?

Comment ne pas se laisser submerger ?

Comment rester calme ?

Voici des questions relatives à des situations qui me reviennent régulièrement et pour lesquelles les réponses sont souvent “faciles à dire”. Pourtant les solutions pour arriver à m’en dépêtrer ne sont pas toujours faciles. Elles sont même parfois décevantes.

Cependant, les solutions pour s’en sortir grandi(e) existent bien et elles sont nombreuses.

Là où les choses peuvent rapidement se compliquer, c’est quand j’attends que ce genre de situations m’arrivent pour me pencher sur les solutions à trouver. Il est alors généralement trop tard, mais cela ne veut pas dire que c’est impossible !

Il y a à mon sens deux méthodes possibles. L’une se trouve dans la prévention, l’autre se
trouve dans la gestion de l’urgence.

Nous n’aborderons ici que la situation de gestion de l’urgence, pour que celle-ci se réduise et devienne plus facile à gérer avec le temps. L’idée est de retrouver une situation qui puisse vous être plus acceptable et confortable, jusqu’à ce que cette solution de “gestion de crise” devienne pour vous une habitude vous permettant d’anticiper.

Par exemple, je cherche à “guérir” de quelque chose parce que cette chose me fait souffrir. C’est comme s’il y avait une urgence quelque part, en moi, dans mon corps.

Je souffre généralement parce que cette chose n’a pas été pleinement traversée, ou que je ne l’ai pas suffisamment ou clairement exprimée. Il y a alors quelque chose qui bloque, dont l’énergie ne circule pas ou plus et qui m’amène à cet état d’inconfort.

Ce sentiment désagréable que je ressens peut être dû à une idée, une pensée, ou à un manque ressenti et que je garde en moi. Malheureusement, tout ce qui stagne finit par mourir et a besoin de renouveau. Malheureusement, ou heureusement.

Lorsque je rencontre ces situations inconfortables et que je ne me sens pas outillé pour y parer, mon corps lui va s’exprimer clairement,..

Bien souvent, c’est au moment où ça ne va pas que je cherche à déterminer ce que je ne comprends pas ou ne maîtrise pas. Autrement dit, c’est seulement quand je m’aperçois que cette situation m’est insupportable à vivre qu’intervient ma recherche de solution(s).

Je n’ai alors qu’une envie, celle de me défaire au plus vite de cette situation dans laquelle je me trouve. Pour la seule raison que cela m’est inconfortable et douloureux, mais aussi pour le fait qu’au cours du temps la panique et l’angoisse gagnent du terrain.

Il n’y fait vraiment pas bon vivre. Je me hâte alors de trouver une situation plus calme, pour répondre à mon instinct de survie. Cela paraît une attitude logique et c’est bien ce que la majorité fait. Or, est-ce la meilleure solution ?

Mes solutions d’urgence sont les solutions que j’applique en tout dernier recours pour shunter (court-circuiter) la douleur, les crises, les « c’est plus possible ! »

Maintenant, je vais vous partager mes astuces et de possibles alternatives entre ce qui est à faire et ce qui est fortement à éviter pour gérer les crises. En tout cas, c’est ce que j’ai pu expérimenter et que je suis donc à même de vous conseiller.

Ce qui est conseillé :

  • La toute première chose est de se responsabiliser, de prendre la décision et d’avoir la ferme intention de trouver une solution. Lorsqu’une volonté est présente, alors un chemin existe, comme disait mère Térésa.
  • Prenez du recul et faites un état des lieux de la situation. Que ce soit en termes d’espaces, de temps, d’échéances et d’impératifs.
  • Amplifiez et régulez votre respiration pour mieux alimenter votre corps. Si je ne peux en effet pas changer l’extérieur, je peux me donner la possibilité et le luxe de changer mon intérieur, car j’en suis pleinement propriétaire. C’est une chose que j’ai appris à garder à l’esprit, pour ne pas me laisser submerger. Ainsi, je reste toujours maître de moi-même.
  • Lorsque ça ne va pas, il est indispensable de ralentir et de prendre votre temps pour ne pas surenchérir ce qui ne va déjà pas.
  • Retrouvez pied, retrouvez des repères. Les meilleurs sont souvent déjà là, en vous.
  • Raccrochez-vous à ce qui vous anime, ce qu’on appelle son POURQUOI.
  • Souvenez-vous même que vous pouvez sûrement le faire, parce que vous l’avez déjà fait et même sûrement déjà fait des choses plus complexes dans votre vie.
  • Enfin, mettez-vous face à votre problème. Pour faire cela, prendre le temps et du recul sont un minimum. En ne restant que dans l’action, je ne me permets pas de voir et de ressentir tout cela, puisque je suis dans un critère d’urgence et donc de “vite, vite !”

Ce qui est fortement à éviter :

  • Vous déresponsabiliser et vous victimiser, car si c’est le cas, votre pouvoir de changement et ainsi d’inversion de la situation inconfortable seront fortement compromis.

Par ailleurs, et cela peut paraître paradoxal, mais le fait d’entamer un nouveau projet vous donne et vous demande par la même occasion une nouvelle énergie qui peut-être jouissive au début. Par contre, cette énergie nouvelle ne vous aidera pas à la résolution de la situation délicate initiale.

Elle se présentera ici plutôt comme un échappatoire, une fuite. Elle ne durera qu’un temps, puisqu’à un moment ou un autre, vous vous retrouverez confronté(e) à nouveau à cette situation redoutée, sous le même aspect ou sous un aspect empiré.

A ce moment là, il n’y aura donc plus une, mais bien deux situations à gérer.

Que se passerait-il aussi le jour où vous connaîtrez un moment d’urgence à gérer dans la situation n°2, quand vous vous déciderez à créer ou entamer un nouveau projet pour regagner en énergie, tout en fuyant les deux énergies passées ?

Bien que ce soit tentant, ce regain d’énergie reste temporaire, car tôt où tard vous devrez bien vous occuper du problème en question.

Il est préférable de gérer élément par élément, plutôt que de tout affronter en même temps.

Autrement, c’est un peu tout qui nous tombe dessus, un tsunami que nous ne pouvons arrêter ni détourner, et les dégâts seront considérables.

  • Vous agiter de partout : C’est une perte d’énergie considérable pour la résolution du challenge.
  • Vous réfugier dans le repli sur soi ou dans la nourriture.

Ici, je vous ai présenté les principales choses à faire et à ne pas faire en situations inconfortables d’urgence maîtrisée. Il y en a certainement d’autres et je vous invite d’ailleurs à les partager en commentaires. Dites-nous quelles sont vos alternatives, vos solutions, ce qui marche et ce qui ne marche pas pour vous ?

Ludivine continue de nous partager son aventure au Québec.


Suite à la parution de mon premier article intitulé : « Plus qu’un voyage à l’étranger » sur son blog, Le Code de La Vie.com, Jérôme m’avait demandé si j’avais vécu un événement qui m’avait particulièrement marquée lors de ce long voyage de deux mois au Québec.

En fait il y en a eu beaucoup plus d’un !!! Mais le premier qui m’est revenu à l’esprit est ma rencontre avec Fernande.

Des débuts pas faciles…

Cela faisait à peine une semaine que j’étais arrivée au Québec, et trois jours que j’étais seule dans l’aventure à rouler dans mon VR (Véhicule Récréatif, que nous appelons nous, en France, « camping-car »).

J’avais déjà découvert un « truc » que je n’avais vraiment pas anticipé : J’avais loué ce VR, en me disant que je pourrais ainsi dormir où je voudrais et quand je voudrais ou quand j’en aurais besoin. Malgré cette location qui m’avait déjà « coûté un bras » (expression française, qui veut dire que ça m’avait coûté beaucoup de mes économies), je prenais conscience qu’il fallait en plus, pour passer la nuit, stationner mon VR dans des endroits adéquats mais surtout, payants ! Comme dans un camping par exemple.

Bref, je m’apercevais que le stationnement ne pouvait pas être gratuit, même sur un « simple » parking (sauf exception : sur ceux des supermarchés WallMart, mais ça je l’apprendrais plus tard.)

A la recherche de la solution la plus économique

Alors au soir de ce troisième jour d’aventure toute seule en VR, j’avais consulté le guide des campings que m’avait donné la gentille dame du bureau touristique de Montebello, la ville dont j’escomptais visiter le « château » le lendemain. Je voulais trouver celui qui était au meilleur tarif afin d’aller y passer la nuit.

J’avais juste 30 km à faire pour arriver au camping le moins cher du coin, à St André Aville. Je repars donc sur la route, j’arrive devant le camping et là… Je me demande comment rentrer.

Il y avait une barrière, il fallait peut-être un badge pour l’ouvrir ? Et l’accueil, était-ce bien ce bâtiment que j’avais du mal à distinguer un peu plus loin ?

Car même avec ma lentille correctrice, je ne vois qu’à 6 ou 7 dixièmes, en fonction du moment de la journée et de la fatigue.

En plus, sur la route défoncée qui y menait, il y avait plein de trous, tous remplis d’eau. Le ciel était gris et encore menaçant, on aurait dit qu’il avait plu quelques minutes avant.

Je me voyais difficilement sortir en fauteuil par ce temps, me rendre jusque là-bas et trouver quelqu’un pour me renseigner. De toute façon, il n’y avait eu aucune trace de vie depuis cinq minutes au moins que j’étais arrivée devant la barrière : Cela avait fini par me décourager de me rendre à l’accueil supposé de ce camping.

J’étais très très fatiguée, sûrement à cause du décalage horaire, et je commençais déjà à penser que mon aventure était en train de tourner au cauchemar.

Vous avez un problème : Allez au supermarché !

Le supermarché ! Oui, j’ai vu un supermarché pas trop loin en venant, je vais y retourner ! Là-bas, il y aura sûrement quelqu’un pour me renseigner et me dire où dormir ce soir !

J’arrive, je me gare, j’ouvre la porte coulissante arrière du véhicule pour y descendre mon fauteuil roulant. Une dame boitant me propose alors son aide. Comme j’avais trouvé un moyen de le descendre facilement moi-même, je lui avais répondu : « Merci mais pour le fauteuil, ça va aller ! Par contre, vous pourriez sûrement m’aider à trouver le renseignement que je cherche ? »

Je lui explique, pleine d’émotions et mes larmes qui montent petit à petit, que je suis venue là au Québec seule à l’aventure, pour deux mois. Que j’ai loué ce véhicule récréatif pour pouvoir être autonome dans mes déplacements et surtout pouvoir me reposer quand j’en ai besoin. Que la location m’avait déjà coûté 10 500 $ CAD. Qu’en plus, mon fauteuil électrique m’avait lâchée la veille du décollage en France et que j’allais devoir en racheter un à mon retour (Et que ça valait « juste » entre 3500 et 5000€ !) Que j’ai refait 30 kilomètres pour venir à ce camping-là qui était le moins cher et que je viens de me casser le nez. Que je ne sais pas où dormir « légalement » ce soir, pour ne pas voir le lendemain matin un garde national frapper au carreau, pour me demander de payer mon stationnement pour la nuit que je venais de passer près des poubelles sur un simple parking !

Elle m’a écoutée tout du long avec un air de réelle compassion, puis elle me dit : « Ben viens-donc dans ma cour !!! » Moi, à ce moment-là j’arrive de suite à me détendre et je retrouve mon sourire. Je la remercie grandement : « Ah oui ? C’est gentil ! », lui dis-je en y revenant pas. Et je ne suis pas encore au bout de mes surprises…

Fernande s’était foulé la cheville et boitait un peu. Elle était donc justement venue au supermarché acheter du chou (celui avec les grandes feuilles vertes) pour les appliquer sur la zone douloureuse. Remède de grand-mère que je vous retransmets ici. Je n’ai pas eu l’occasion d’essayer, par contre je peux vous dire que Fernande remarchait sans difficulté le lendemain.

En route vers (et chez) l’inconnue

Après le supermarché, Fernande m’a d’abord emmenée sur le parking d’une maison de retraite, là où elle savait que je pourrais capter le WIFI pour consulter ma messagerie.

Il y avait une étendue d’eau à côté et elle me demanda si j’entendais les grenouilles ? Je tendis l’oreille mais je n’entendais rien de semblable. J’écoutais alors avec plus d’attention…

« Non, je n’entends que des oiseaux, lui dis-je.

– Ah oui ? Et bien pourtant, c’est ça les grenouilles ! » Ce soir-là, j’ai appris ainsi que Fernande, que les grenouilles québécoises ne coassaient pas comme les nôtres !

En arrivant dans la cour chez Fernande, celle-ci me dit qu’elle avait déjà mangé, ou soupé comme ils disent au Québec pour le dîner. Ce n’était pas mon cas mais j’avais tout ce qu’il fallait. Elle me proposa alors d’apporter ma nourriture pour manger mon repas en sa présence, à l’intérieur de la maison. Quand elle m’a vu sortir mon sachet de pâtes lyophilisées, elle me dit : « Pose ça, je vais te faire un filet de poulet avec une salade ! »

C’était bizarre, car avec Fernande je n’avais pas cette sensation habituelle d’avoir peur de déranger. J’ai accepté sa proposition très naturellement.

Quand je suis rentrée chez elle, dans son salon plein d’affaires de sa maman dont elle venait de vider l’appartement, je me suis sentie comme si j’arrivais chez une amie de longue date. Aucune gêne. Une grande confiance.

D’ailleurs c’est ce qu’on s’est dit d’emblée : on avait l’impression de se connaître depuis longtemps, on sentait chacune pouvoir se faire mutuellement confiance. Je lui ai fait part que, dans ma philosophie de vie, je pensais que cette impression de se connaître déjà venait certainement du fait que nous nous étions déjà rencontrées dans une de nos vies précédentes. Elle a acquiescé…